Ce vendredi 9 avril 2021 Charlotte Marichal conseillère municipale communiste de Goudargues et Jakie Bougault secrétaire de la cellule du canton de Pont Saint Esprit se sont rendus au Foyer d’Accueil Médicalisé de Goudargues, structure privée qui accueille 36 polyhandicapés très fortement dépendants.
A l’appel d’une intersyndicale et de collectifs des personnels du médico-social, la grande majorité des 54 travailleurs (des femmes , 8 hommes seulement) étaient en grève. Les camarades ont discuté avec eux de leurs revendications, leur ont apporté le soutien du PCF et ont échangé sur les moyens de populariser leurs revendications. Les deux représentants de notre formation politique ont expliqué le sens de leur présence en tant que communistes et pour Charlotte aussi comme conseillère municipale. Les salariés ont apprécié cet acte de solidarité et ont largement échangé avec eux.
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La revendication la plus fortement exprimée c’est la hausse des salaires, des salaires insupportablement bas: exemple, cette « maitresse de maison » (travail polyvalent en responsabilité dans une unité du foyer) qui après 14 ans de travail dans l’établissement (donc depuis sa création) a un salaire inférieur au SMIC ; des salaires qui n’ont pas augmenté depuis 10 ans avec les blocages gouvernementaux sur » les points d’indice »
Les travailleurs disent revendiquer en premier l’attribution de la prime de 183€ lâchée par le gouvernement lors du « Ségur de la santé » à certaines catégories de personnel des métiers de la santé mais refusés à ces personnels. « Nous n’avons pas été oubliés, nous avons été exclus » disent-ils. Ces 183€ ce n’est pas beaucoup, mais nous en avons besoin tout de suite. Sentiment d’injustice, besoin de mesures urgentes, même s’ils savent qu’elles sont insuffisantes
La faiblesse des salaires, ajoutée à l’insuffisance de postes alimente un autre problème : le Foyer manque cruellement de personnels : pas de psychiatre, pas de psychologue, manque d’autres spécialistes, kiné,etc… et aussi d’aides-soignantes. Des temps partiels sont parfois proposés ; mais, parce qu’ils ne permettent pas de vivre avec, ils ne sont pas ou peu pourvus, au détriment des handicapés accueillis et des conditions de travail.
Le maire, informé par Charlotte, était sur place. Les communistes ont échangé avec lui sur l’aide que la municipalité pouvait apporter pour favoriser la lutte des personnels.
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