Le Conseil Constitutionnel a censuré mercredi le pouvoir, octroyé à une autorité administrative indépendante nouvellement créée, l'Hadopi, de couper l'accès à internet en cas de téléchargements illégaux de fichiers musicaux et de films.
Battue à l'Assemblée Nationale, contredite par le Parlement européen, censurée par le Conseil Constitutionnel et dénoncée par des milliers d'internautes, il est évident que, mise à part Christine Albanel, personne ne veut de la loi Hadopi.
Pourquoi un tel acharnement à vouloir faire passer une loi inutile, dangereuse et inapplicable ? Christine Albanel mène un combat archaique pour maintenir un modèle dépassé. Elle ferait mieux de mettre toute son énergie à travailler sur les nombreuses pistes qui existent aujourd'hui, comme la Taxation des profits des entreprises de télécommunication, la plateforme publique de téléchargement ou encore la licence globale.
Il est temps pour le gouvernement d'arrêter le massacre. Le message du Conseil Constitutionnel est clair : Hadopi... raté !