UN NOUVEAU PROJET,
UN NOUVEAU CHEMIN POUR LE CHANGEMENT.
Ce sont tous ces défis contemporains qui nous mobilisent. Des échecs subis, des difficultés rencontrées, nous tirons des leçons, mais sûrement pas celle de renoncer au moment où le besoin d’ouvrir de nouveaux chemins au développement humain n’a jamais été aussi pressant.
Nous maintenons que l’ambition doit rester celle d’ouvrir dans un délai rapproché une perspective de changement progressiste réel. Cette perspective de changement à la fois ambitieuse (changer le monde) et immédiatement concrète (des changements tout de suite) qui marque notre originalité dans la gauche française, est un processus conflictuel qui n’avancera pas tout le temps et partout du même pas. Elle suppose la coexistence prolongée avec des forces contraires. Nous ne voulons laisser passer aucune occasion de le faire avancer. C’est donc en travaillant en permanence à des rassemblements à toutes les échelles où c’est possible, localement, en France, en Europe, dans le monde, que redeviendront possibles petites et grandes conquêtes anticapitalistes. L’état actuel de la gauche, notre affaiblissement font douter du maintien de cette ambition. Mais c’est précisément y renoncer qui est l’une des principales causes de perte de crédibilité de la gauche.
Affirmer cette ambition, définir et rendre crédible un projet politique de changement, à fortiori dans une situation où domine l’idée de son impossibilité, y compris à gauche, c’est indissociablement énoncer le contenu des transformations qui seraient nécessaires et les moyens politiques de leur réalisation.
Le sens et l’ambition de notre projet politique reposent donc sur quelques idées forces, dont nous voulons faire nos axes de travail dans la durée, car il n’y aura pas de raccourci avec ces exigences si nous voulons réussir le changement :
- créer en permanence les conditions d’une intervention populaire, d’une maîtrise citoyenne et démocratique des processus de changement.
- construire, dans les conditions de la société et du monde d’aujourd’hui, l’unité des exploités et des dominés, en combattant pied à pied les logiques de domination, les idées de division sur lesquels s’appuient les forces capitalistes, en favorisant à tous les niveaux, local, national, européen et mondial, tous les rapprochements nécessaires.
-favoriser l’élaboration, à partir des contradictions du système et des besoins qui s’expriment, des grands objectifs d’un projet de changement à vocation majoritaire, travailler à les rendre crédibles, animer la confrontation à gauche sur ces choix et faire vivre sans attendre ces axes de transformation partout où c’est possible.
- construire en toute circonstance les luttes, les rassemblements, les dynamiques, les majorités citoyennes et politiques susceptibles de porter ces réformes. Ce qui suppose l’articulation permanente entre des constructions populaires pour les discuter, les élaborer, les soutenir et les mettre en œuvre; des constructions unitaires avec des cadres, des fronts, des alliances adaptés aux contenus portés et aux échéances affrontées ; et la recherche du rassemblement de la gauche le plus large possible sur ces idées de transformation.
Au fond, l’objectif auquel nous ramènent toutes ces orientations d’action est celui là : comment œuvrer à ce que des millions de femmes et d’hommes, divers par les courants de pensée dans lesquels ils se reconnaissent, par les organisations politiques et sociales dont ils se sentent proches, soient suffisamment unis et résolus pour rendre incontournables des changements dont ils auront acquis la conviction qu’ils sont indispensables ?
Nous prenons dans cet esprit plusieurs grandes initiatives politiques de ripostes et de rassemblements. Ces initiatives, toutes nécessaires à nos yeux, cherchent à dépasser les oppositions ou les hiérarchies stériles entre « bas » et « haut », entre luttes et projet, entre contenus du rassemblement et formes politiques de ce rassemblement, entre constructions citoyennes et constructions politiques. La réussite du changement bute quand toutes ces dimensions ne se nourrissent pas suffisamment les unes les autres. Nous savons qu’elles n’avancent pas forcément toutes du même pas. Il faut plutôt savoir provoquer et saisir toutes les occasions de progresser. Il n’y a pas d’automatisme à leur enchaînement ou d’emboîtement idéal. Nous pensons que c’est en travaillant de manière conjuguée et permanente à toutes ces dimensions d’une construction politique majoritaire de changement qu’elle peut réussir.
A/ DEUX FILS ROUGES DE NOTRE DEMARCHE :
DEMOCRATIE ET INTERVENTION CITOYENNE.
Dans tout ce que nous allons entreprendre, nous voulons mettre la démocratie, l’intervention et la participation active des citoyens au cœur de la construction du changement. Face aux dérives autoritaires et à la confiscation des pouvoirs de décision qui caractérisent les processus de mondialisation actuels, la participation des citoyens aux décisions devient une exigence universelle, une condition de la construction d’une autre mondialisation humaine et solidaire, à tous les échelons, France, Europe et monde.
Placer sans attendre cette souveraineté du peuple au centre de notre pratique et de nos actes politiques, doit devenir une marque de fabrique de notre démarche, de notre identité communiste d’aujourd’hui.
Il s’agit d’un levier formidable, comme l’ont montré aussi bien la campagne pour le « non », que les élections municipales ou la conduite démocratique de nombreux mouvements sociaux.
Dans les élections municipales, l’élaboration des projets et des listes, la conduite des campagnes et aujourd’hui des gestions ont marqué cette originalité. Les élus communistes sont un point d’appui essentiel pour faire vivre cette démarche qui vise à redonner en toutes circonstances du pouvoir aux citoyens. La conquête d’un nombre grandissant de ces élus est un de nos objectifs.
Nous chercherons à pousser en toute occasion cette démarche participative dans la vie politique, avec l’atout que constitue le fait d’être un parti de militants et d’élus sur le terrain.
UNITE DES EXPLOITES ET DES DOMINES.
Nous voulons aussi faire reculer en toutes circonstances les divisions qui affaiblissent le salariat et le mouvement populaire. Combattre toute forme d’exploitation, d’oppression, de domination suppose de rassembler toutes celles et tous ceux qui en sont victimes, dans la lutte pour s’en libérer.
Or, les conditions de cette lutte se sont considérablement modifiées. La mondialisation rapproche les humains en même temps que la domination capitaliste aiguise les antagonismes, divise les exploités. L’affirmation de l’individu est l’enjeu d’un affrontement sur le sens du collectif. Le renouvellement du monde du travail avec le doublement du nombre des femmes salariées depuis les années soixante et le développement du secteur des services, les nouveaux modes d’organisation du travail rendus possibles par les nouvelles technologies de l’information, l’explosion de la précarité, de la parcellisation, des emplois à temps partiels, la mise en concurrence exacerbée à l’échelle européenne et mondiale ont brouillé les repères anciens.
Pourtant la domination du capitalisme mondialisé est le fait d’une classe sociale, celle des grands capitalistes, qui a conscience d’elle-même, et qui exerce son pouvoir sur l’immense majorité par des choix politiques.
Face à elle, il ne s’agit donc pas de courir après la « conscience de classe » telle qu’elle s’exprimait dans la culture ouvrière d’antan. En donnant à la lutte des classes son contenu contemporain, nous voulons aider à construire l’unité de toutes celles et ceux qui ont intérêt à s’émanciper des dominations actuelles, la conscience de leur intérêt commun à partir de leurs différences de situation – ouvriers, techniciens, employés ou cadres, femmes et hommes salariés de toutes catégories, précaires, intellectuels, travailleurs sans papiers, sans-emploi, paysans, étudiants, retraités –, de leurs engagements multiples, de l’affirmation de leurs aspirations à l’autonomie et à l’épanouissement individuel. Dans cette bataille, l’unité du salariat, qui représente en France 92% de la population active, est un enjeu d’importance. La mise en concurrence généralisée des travailleurs crée des obstacles à cette unité, mais elle n’est pas la seule logique à l’œuvre. Parallèlement et en contradiction avec elle, se créent aussi progressivement les conditions objectives de l’émergence d’une nouvelle conscience de classe. Travailler au rapprochement de ces salariés est un défi quand tant d’entre eux estiment, parfois pour le regretter, que leur avenir se construira non pas avec les autres, mais contre les autres ou tout au moins en se protégeant d’eux.
B/ UN DEBAT INDISPENSABLE SUR LES GRANDS AXES DE TRANSFORMATION.
La réussite du changement passe par une confrontation d’idées et de projets, publique, permanente, exigeante, dans la population comme entre les forces sociales et politiques. La question des moyens, des ruptures auxquelles il faudra procéder pour parvenir à changer réellement la vie dans le monde tel qu’il est, des réformes structurantes auxquelles la gauche ne pourra se dérober est incontournable. Pour les forces de gauche, ne pas affronter ce débat, c’est miner leur crédibilité, car c’est sur cette question que bute le changement.
Voilà pourquoi nous mettons en débat trois grands axes de transformation que nous jugeons nécessaire. Ces réformes sont à nos yeux des issues possibles aux immenses blocages du système actuel, des alternatives à ses logiques destructrices. Ce n’est donc pas une perspective lointaine que nous remettons à plus tard, encore moins un idéal inaccessible. Nous savons qu’une société ne se transforme pas d’un bloc. Nous voulons faire avancer des changements ici et maintenant.
Quels sont à nos yeux les trois grands axes de changement incontournables ?
UN NOUVEAU MODE DE DEVELOPPEMENT.
Notre projet, c’est d’abord dans tous les domaines la promotion d’un nouveau mode de développement, qui soit tout à la fois durable, renouvelable sur le plan écologique et générateur de nouvelles conquêtes et solidarités sociales, d’épanouissement individuel et d’émancipation humaine ; démocratique et citoyen sur le plan politique, dans la gestion des villes comme des territoires, dans celle des lieux de production comme de consommation et de services.
Cela suppose notamment de promouvoir :
-un véritable droit à la qualité de la vie, qui s’affirme dans un rapport plus accessible, plus équilibré, plus raisonnable, plus maîtrisé avec la nature ; dans la protection de grands biens communs de l’humanité comme l’eau ou l’énergie des dérives de la marchandisation ; dans un droit à la ville et à des territoires solidaires, qui englobe la qualité du logement, de l’urbanisme, de l’aménagement des territoires ruraux, des transports, des équipements scolaires, culturels, de santé, de loisirs, des espaces verts, la qualité de l’air, de l’eau ; dans une autre conception de la consommation, moins inégale, plus responsable socialement, moins soumise à la rentabilité ; dans une alimentation de qualité appuyée sur des agricultures respectueuses des territoires.
- un nouveau mode de production, avec de nouveaux pouvoirs pour les salariés, un nouveau type de croissance (et non la décroissance) qui repense les contenus de celle-ci : comment produire, en faveur de qui et pour répondre à quels besoins ? Une politique industrielle et énergétique qui, appuyée sur une grande politique publique de recherche qui pousse la recherche fondamentale sur tous les fronts de la connaissance, mette l’innovation au service de productions nouvelles, utiles socialement, capables de relever les défis d’un développement écologique, plus économe en énergies et en ressources.
- une société de partage informationnel qui diffuse les savoirs et les cultures, favorise la diversité, l’échange, la mise en commun, libère les capacités créatrices des individus ; une société qui réhabilite la science et le progrès des connaissances en assurant sa maîtrise sociale effective.
- de nouvelles solidarités de progrès social, qui fassent reculer les inégalités, n’opposent ni les générations, ni les salariés entre eux, mais soient construites sur des droits, garantis pour tous, tout au long de la vie à l’emploi, à la formation, à de bons salaires, au logement, permettant par l’accès au savoir et à la culture le développement des capacités de chaque être humain.
-une conception du travail débarrassée de ses aliénations, qui fasse reculer les précarités et les inégalités, favorise les créativités, reconnaisse les qualifications, où les travailleurs retrouvent du pouvoir sur la conception et la finalité du travail.
-une protection sociale étendue à tous les âges de la vie, de la naissance au grand vieillissement, qui assume l’accès de tous aux progrès de la santé comme un choix de civilisation partagé ; une reconnaissance nouvelle des droits de la jeunesse à l’autonomie dans l’accès à la formation, au logement, à l’emploi, à la culture dès la sortie du système éducatif secondaire.
-des financements nouveaux et élargis pour tous ces progrès sociaux qui mettent à contribution la masse croissante des capitaux et des revenus financiers et favorisent ainsi leur réorientation vers le développement humain, en utilisant autrement l’argent des profits, des fonds publics et du crédit.
-une maîtrise sociale et démocratique des marchés, comme outil essentiel d’un nouveau mode développement.
Cette nouvelle maîtrise publique des marchés, aujourd’hui dominés par le capitalisme financier, est une condition d’un mode de développement respectueux des droits sociaux et des défis écologiques. Cette maîtrise passe notamment :
-une autre gestion de la production et du marché des biens de consommation courante, donnant des droits de regard et des pouvoirs d’intervention aux salariés dans les entreprises et aux consommateurs dans la cité.
-une appropriation publique et sociale des biens communs de l’humanité, une maîtrise publique du développement avec une conception étendue, renouvelée et démocratisée de pôles, de services et d’entreprises publics, de nouvelles formes d’appropriation sociale appuyées sur des droits et des financements nouveaux.
-un marché du travail où domine progressivement la sécurisation des parcours d’emploi et de formation, à l’opposé de la précarisation actuelle, allant progressivement vers un dépassement de l’exploitation et des aliénations du salariat actuel.
-une maîtrise publique et sociale des marchés financiers, du crédit et de la monnaie, avec notamment la création de pôles publics bancaires et de fonds d’investissements publics décentralisés, et une bataille acharnée pour réorienter l’action de la BCE.
UNE SOCIETE DE LIBERTES, UNE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE.
-Libertés, égalité, fraternité
Notre projet, c’est celui d’une société d’individus libres, autonomes et solidaires entre eux. Nous ne voulons ni d’une société de caserne, ni d’une jungle où règne le chacun pour soi.
Nous croyons à l’initiative et à une créativité libérée. Nous croyons à la pleine égalité des droits et refusons toutes les dominations.
Nous voulons mener de front combat anticapitaliste et combat féministe. Nous agissons en faveur d’une égalité réelle pour les femmes fondée sur des conquêtes nouvelles pour leur émancipation, sur de nouveaux droits, de nouveaux rapports entre les femmes et les hommes, loin de la logique de domination patriarcale pesant sur leur vie publique ou privée.
Nous croyons à la diversité et refusons toutes les discriminations. Nous croyons à la fraternité et refusons tous les racismes. Nous croyons à la culture, à son potentiel d’émancipation, d’ouverture à l’autre et refusons toutes les censures. Nous croyons aux potentiels de la révolution numérique et informationnelle qui peut mettre en partage les savoirs, la culture et l’information, et refusons les prétentions capitalistes à les enfermer dans les logiques de marchandisation.
Nous croyons à une société de libertés, au respect des individus, de leur dignité, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, parce qu’elle est le chemin d’une émancipation partagée.
-Des pouvoirs nouveaux pour une démocratie citoyenne et participative
Notre projet, c’est l’exigence démocratique poussée jusqu’au bout. Nous refusons la présidentialisation et la pipolisation de la vie politique, les dangers de pouvoir personnel qu’elles comportent. De surcroît, à l’heure du progrès des connaissances, de la diffusion des savoirs et de la circulation accélérée de l’information, ce sont des conceptions archaïques. Nous refusons aussi que les salariés continuent d’être exclus des principaux pouvoirs de décision économiques au profit d’actionnaires tout-puissants qui se moquent de l’intérêt général, que la citoyenneté politique des salariés s’arrête au porte de l’entreprise.
Révolutionner la démocratie, c’est promouvoir trois grandes réformes :
-la démocratisation de nos institutions, de nos modes d’élection, du rôle du Parlement, de l’élaboration des lois ; la création d’un statut de l’élu qui permette dans toutes les assemblées élues de démocratiser l’accès à la fonction d’élu et de revaloriser son rôle.
-la promotion à tous les niveaux d’une démocratie participative ouvrant en permanence à tous les citoyens l’accès à de réels pouvoirs d’intervention sur les choix.
-la création d’une véritable démocratie sociale qui développe de nouveaux droits et pouvoirs décisionnels pour les salariés et leurs syndicats dans les entreprises et les territoires, qui repense le rôle et la responsabilité des entreprises dans l’intérêt général. Il s’agit d’engager un processus de démocratisation sociale et économique d’ensemble qui mette en cause la concentration des pouvoirs dans les mains d’actionnaires, de fonds, de puissances financières toujours plus importants et toujours plus éloignés du contrôle démocratique. La reconnaissance de la citoyenneté, de l’exercice des droits politiques et de l’activité des partis sur les lieux de travail doit être reconnue.
Ces trois grands axes de démocratisation doivent être poussés jusqu’au niveau des institutions et des pouvoirs de l’Union européenne, ainsi qu’au niveau des grandes instances internationales.
REFONDER L’EUROPE ET CHANGER LE MONDE
-Changer l’Union européenne en profondeur, en refonder les principes.
Notre projet, c’est celui d’un changement de cap très profond des politiques et de la conception de l’Union européenne, jusqu’à la mise en chantier d’un nouveau traité fondateur de l’Union européenne.
Les forces politiques qui ont piloté les traités successifs de l’Union, en l’enfonçant dans un processus néo-libéral et atlantiste, ont conduit la construction européenne dans une impasse. Les « non » français, néerlandais, et irlandais – et plus généralement nombre de manifestations de désenchantement et de colère vis à vis des politiques et du fonctionnement de l’actuelle Union européenne- attestent d’une véritable crise de légitimité des choix actuels auprès de millions d’européennes et d’européens. La prétention scandaleuse de vouloir faire revoter les citoyens irlandais doit être combattue. Il faut être clair : le traité de Lisbonne est caduc.
Pourtant, le besoin d’Europe , d’une construction donnant des atouts à chacun des peuples pour faire face aux nouveaux enjeux du monde, leur apporter des réponses est pressant. Mais que d’aspirations positives mais déçues parmi les européens ! Aspirations à passer de la mise en concurrence des peuples à une ère du vivre ensemble, de la solidarité, de la coopération ; aspirations à mettre l’Europe au service des autres nations qui étouffent sous les dominations et à travailler ensemble à un monde de paix ; aspirations à être écoutés, respectés, partie prenante des choix fondamentaux. Favoriser l’expression de ces attentes, aider nos concitoyens à mesurer l’ampleur des brèches ouvertes, notamment depuis la victoire du non, débattre des obstacles à lever pour ouvrir la voie à des changements profonds, travailler dans la durée aux convergences les plus larges en France et en Europe : telle est notre ambition.
Nous voulons participer à la constitution d’un front progressiste européen, qui partage les grandes lignes d’un projet transformateur dans lequel d’innombrables européens peuvent se reconnaître. Nous entretenons à cette fin des rapports étroits de coopération avec des formations politiques d’une grande diversité notamment au sein du PGE et du groupe de la GUE, mais aussi avec des personnalités progressistes, des militants syndicaux ou associatifs, des acteurs des rassemblements sur l’ex projet de traité constitutionnel ou du forum social européen…
Nous mènerons dans cet esprit la campagne des élections européennes de 2009
-Un monde solidaire pour garantir la paix
Dans chaque domaine, il devient désormais indispensable d’agir du local au mondial. Les batailles contre les délocalisations, pour faire de l’eau un bien commun sont des exemples éloquents de ces liens nouveaux entre toutes les échelles de batailles.
Paix et développement sont désormais les deux faces d’un même combat, car inégalités de développement, concurrences exacerbées, logiques impériales et rivalités de puissance fournissent les ingrédients permanents d’un dangereux cocktail fauteur de guerres.
Nous voulons unir contre les logiques de guerre, pour une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien, pour la relance du combat pour le désarmement, pour la transformation des grandes institutions internationales, la promotion de logiques de co-développement, de maîtrises publiques et collectives et de principes de multilatéralisme à l’opposé des stratégies prédatrices, unilatérales et hégémoniques du capital.
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Projet de base commune de discussion (2ème partie [2/2]: UN NOUVEAU PROJET, UN NOUVEAU CHEMIN POUR LE CHANGEMENT.) adopté au conseil national des 5 et 6 septembre 2008