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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 15:45

 

 

 

 

 

(Christian Picquet est

Conseiller régional Midi Pyrénées

Porte-parole de la Gauche unitaire (G.U.) (issue d'une scission du NPA),

La G.U. est l'une des composantes du Front de Gauche.

 

 

 

 

Pourquoi un texte sur la stratégie politique aujourd’hui ? 

Christian Picquet. Il nous fallait trouver un nouvel élan. De la création du Front de gauche jusqu’aux élections présidentielle et législative de 2012, nous avons travaillé sur une orientation permettant de mener ces campagnes électorales. Aujourd’hui nous sommes dans une situation nouvelle. La gauche a gagné les élections, nous avons puissamment contribué à cette victoire, et le Front de gauche s’est élargi, passant de trois (PCF, Parti de gauche et Gauche unitaire) à neuf organisations. Pour être utiles à la gauche et au peuple, pour proposer, face à un gouvernement dont la politique va à l’encontre de ce pour quoi les Français ont voté, une perspective alternative pour toute la gauche… il nous fallait ce texte stratégique.

S’agit-il de dépasser la simple dynamique électorale? 

Christian Picquet. Le Front de gauche, depuis le début, n’est pas une stricte construction électorale. « Unis dans les luttes, unis dans les élections » était un de nos premiers thèmes en 2008. Notre ambition vise à proposer une politique de transformation de la société. En 2013, année sans élections, nous voulons agi comme une force politique et contribué à mettre la société française en mouvement grâce à nos propositions.

Quels sont les thèmes qui ont fait débat entre vous?

Christian Picquet. Par exemple, de savoir comment, après une échéance électorale majeure où le Front de gauche est devenu une référence dans la vie politique tout en décidant de ne pas être dans la majorité présidentielle, construire une démarche alternative à vocation majoritaire au sein de la gauche. Sans nous enfermer dans une posture de témoignage aux marges de la gauche, mais en faisant bouger le curseur à l’intérieur de celle-ci. Par exemple, la préparation des échéances politiques et sociales à venir, et notamment les élections municipales et européennes de 2014. Enfin, de savoir comment traduire l’élargissement du Front de gauche pour qu’il ne soit pas seulement un cartel d’organisations mais associe toutes celles et ceux qui veulent travailler à changer l’axe de la gauche.

Les propositions répondent-elles, pour vous, à cette ambition?

Christian Picquet. Le Front de gauche n’est pas un parti unifié. C’est un rassemblement pluraliste. Les organisations conservent leur souveraineté, mais tout le monde voit bien qu’il y aujourd’hui des milliers d’hommes et de femmes qui veulent travailler à sa construction sans nécessairement adhérer à l’une ou l’autre des formations. Les mesures vont renforcer le caractère pluraliste, le fonctionnement collégial et la participation de haut en bas des citoyens.


 Entretien réalisé dans l'Humanité par Max Staat le 29 janvier 2013

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 07:36

Les différentes forces du mouvement ont rendu public hier un nouveau texte d’orientation qui définit son ambition des prochains mois et trace de premières perspectives pour 2014. (1)

«Face à la crise, une course de vitesse est engagée entre deux types de réponses possibles: l’une démocratique et solidaire et l’autre autoritaire et porteuse de profondes régressions sociales. (…) Nous avons donc un rôle historique: rassembler pour construire une alternative de gauche rompant avec les logiques libérales et sociales-libérales.» Telle est l’ambition affichée par le Front de gauche dans le texte d’orientation que sa coordination a adopté la semaine dernière et qui a fait l’objet d’un «accord unanime» des membres de son conseil national, vendredi, aux côtés d’un second volet sur le développement du mouvement (voir ci-dessous). Après le texte stratégique d’avril 2011, cette nouvelle mouture rendue publique hier, a vocation à «apporter des éléments de réponse» pour aborder «une nouvelle étape» du mouvement. Tirant les enseignements de la dernière période, de «la campagne inédite qui a rendu possible la défaite de Sarkozy» à la «politique sociale-libérale assumée» du gouvernement, le Front de gauche fixe son cap. «Nous n’attendrons pas 2017», affirme-t-il, se voulant capable de «faire la démonstration qu’une politique alternative à l’austérité est possible à gauche et qu’elle peut être majoritaire», dans l’esprit de sa campagne lancée à Metz la semaine dernière.

Considérant, comme déjà à de multiples reprises, que «la politique du gouvernement Ayrault conduit à l’échec» et refusant de se résigner «à ce que la droite extrémisée, voire l’extrême droite, représentent à terme l’alternative», le Front de gauche «entend, dans les mobilisations et les élections à venir, œuvrer à des solutions de gauche immédiates face à la crise, et à la construction d’une politique et d’une majorité alternatives». Ambitionnant de devenir «un front du peuple», il compte ainsi s’adresser «à toutes celles et ceux qui, à gauche, quelles que soient leur préférence et leur appartenance politique, veulent agir et ne se retrouvent pas dans les choix d’austérité» au travers de différents «rendez-vous» qui jalonneront son activité des prochains mois (voir encadré).

Quant aux échéances électorales de 2014, elles «feront l’objet d’un débat spécifique». Cependant, le texte affirme l’objectif d’être «à l’offensive» aux municipales, d’y faire échec à la droite et à l’extrême droite tout en en faisant «des points d’appui pour refuser la logique d’austérité». Une première réunion devrait avoir lieu au printemps sur le contenu programmatique de cette campagne, tandis que la discussion sur «les formes concrètes des rassemblements» devrait «s’engager sans tarder». L’élection européenne y est également considérée comme un rendez-vous essentiel, pour lequel l’objectif est de «bousculer le rapport de forces à gauche en notre faveur».

Tenir le front coûte que coûte  «Unis dans les luttes»... le Front de gauche programme déjà les futures campagnes à mener dans les mois qui viennent: droit de vote des étrangers, régularisation des travailleurs sans papiers, actions dans le cadre de la campagne d’«alternative à l’austérité» (meetings, réunions publiques, marches départementales…). Un front uni qui se déclinera au Parlement: le projet de loi découlant de l’accord sur l’emploi y arrivant en mars, il faudra «interpeller les parlementaires, notamment PS et EELV», majoritaires à l’Assemblée.

 

Paru dans l'Humanité par Julia Hamlaoui le 29 janvier 2013

 

(1) Texte intégral à visionner, à télécharger et faire circuler : Le développement du Front de Gauche -


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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 16:56

Goodyear Dunlop a confirmé ce jeudi son projet de fermeture de l'usine de pneumatiques d'Amiens-Nord. Une décision prise après 5 ans de négociations et qui entraînerait la suppression de 1.250 postes.

La Direction de la multinationale US Goodyear décide, par voie de presse, de rejoindre le cortège des « maitres chanteurs », porteurs d’austérité, de recul, de suppressions d’emplois, tels que les Arkema, Sanofi, Renault, Peugeot, etc...Tous unis face aux travailleurs sommés de se plier à leurs exigences de « productivité financière.

 Ce groupe américain, tout en continuant à verser des dividendes à ses actionnaires, s’apprête à jeter 1250 salariés et leur famille dans le chômage et la précarité de vie, au nom de la compétitivité et en toute impunité. C’est honteux et inacceptable !

Les plans sociaux, délocalisations, fermetures frappent toutes les industries avec leurs conséquences sur les PME TPE, sans réelle réaction du gouvernement qui reste l'arme au pied.

Comme l’exigent les parlementaires communistes et Front de gauche, il est urgent que l’Etat prenne la mesure de la dureté de l’attaque des grands groupes financiers comme Mittal, Butler, Unilever et maintenant Goodyear contre les emplois industriels et fasse voter des lois contre les licenciements boursiers.

Le Front de Gauche pour ce qui le concerne dans le cadre de sa campagne contre l'austérité lancée le 29 janvier dernier à Metz fait des propositions concrètes.

Parmi elles, l'interdiction des licenciements boursiers, loi votée au Sénat par TOUTES les forces de gauche, PS inclus sous la mandature Sarkozy!

Il est incompréhensible que le PS refuse depuis que le gouvernement Ayrault est en place de mettre cette loi à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.

Une majorité existe pour voter cette loi de gauche.

Les députés du Front de gauche vont profiter d'une "niche parlementaire" pour contraindre ce gouvernement socialo-libéral à mettre cette loi en débat.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 15:30

Le Front de gauche a précisé lundi ses formes d’organisation du local au national, dans un document portant sur son fonctionnement, en vue des échéances électorales de 2014. 

Des cadres» et des «instances» pour se «coordonner», «prendre des décisions» et les «mettre en application». Les composantes du Front de gauche proposent de se doter de « formes d’organisation pérennes à la fois ouvertes, souples », complétant les structures permanentes déjà créées « pour permettre davantage d’implication citoyenne ».

Hier, simultanément au texte sur la stratégie du Front de gauche, un second document a été rendu public sur son « fonctionnement » et son « développement ». Car « si le Front de Gauche n’est pas un parti, ce n’est plus seulement une alliance électorale, il s’agit donc d’un mouvement, d’une force politique qui se veut l’outil d’une dynamique populaire », explique le texte. Tout en se proposant de « poursuivre » les « trois exigences » qui ont jusque-là présidé au « développement du Front de gauche » (une « orientation stratégique (…) décidée et acceptée par toutes les composantes », des méthodes « souples et non contraignantes » et la prise d’« initiatives communes »), le document passe en revue les différents outils organisationnels du rassemblement, en proposant de les faire évoluer.

Tout développer

Ainsi des assemblées citoyennes, « essentielles » au « développement et (à) l’élargissement du Front de gauche » et qui sont « à la fois des lieux de discussion, d’élaboration et d’action ». « C’est à partir de leur développement que l’on pourra multiplier l’implication citoyenne », souligne le texte, qui appelle à les « développer partout: dans les localités, les lieux de travail », sans privilégier « aucune forme », associative ou autre.

Le développement des « fronts thématiques » locaux est également encouragé comme autant de lieux « d’élaboration programmatique » et « d’actions » pour « élargir le Front de gauche ». Quant au Front des luttes, outil « d’intervention du Front de gauche au service des salariés », il est doté d’« un rôle consultatif et propositionnel ».

Conseil et coordination

Le conseil national né avec la campagne présidentielle et législative est, lui, confirmé dans son rôle « d’initiative, consultatif et propositionnel », et devra être « élargi » et « diversifié » dans sa composition. La coordination nationale, constituée de « représentants des composantes politiques du Front de gauche », devant pour sa part rester « l’instance exécutive et, en dernière instance, décisionnelle », est-il encore indiqué. Pour mettre en œuvre les décisions prises, un secrétariat « composé d’un membre par composante du Front de gauche » sera créé. Enfin, un « protocole financier » sera établi suivant une « clé de répartition pérenne entre les neuf composantes » pour les dépenses dues à l’activité du Front de gauche.

Le texte affirme également que des « forums » pourraient être organisés avec d’autres forces pour rallier des majorités sur des thèmes définis (propositions de loi, lutte contre l’austérité…).


Paru dans l'Humanité par Sébastien Crépel le 29 janvier 2013

 


Texte intégral à visionner, à télécharger et faire circuler : Le développement du Front de Gauche -

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 09:30

A quelques jours du 36e Congrès du PCF, Gilles Alfonsi pour "Cerises" a interviewé Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF. Les questions et les réponses sont à découvrir ci-dessous. Au sommaire la politique gouvernementale, la stratégie du PCF, les enjeux du Congrès, le Front de Gauche et le communisme du XXIe siècle.

 

Questions de « Cerises » : Quelle est votre analyse de la politique gouvernementale ?

 

Réponse de Pierre Laurent : Le peuple français a majoritairement chassé Sarkozy mais la politique du gouvernement ne marque pas de rupture dans le domaine économique et social avec les logiques libérales appliquées précédemment. Grâce à la mobilisation citoyenne, le mariage pour tous est la première vraie avancée. Les trois axes principaux de cette politique, à savoir l’acceptation sans condition du traité européen, la compétitivité et la flexsécurité ‘‘made in MEDEF’’ poursuivent et aggravent la casse des droits sociaux et de ceux du travail propre à notre pays. Cette politique ne va pas seulement à l’encontre des valeurs de la gauche, elle nous conduit dans le mur. Elle ne peut permettre de sortir de la crise. La récession qui concerne déjà huit pays européens nous guette comme elle guette l’Allemagne par contagion.

 

Q : Quelles conséquences stratégiques en tirez-vous ?

 

R : Nous voulons être utiles à nos concitoyens, à notre pays, à l’Europe, à la gauche toute entière. C’est la politique du gouvernement qui tourne le dos à la volonté majoritaire qui a permis la victoire

de la gauche. Il faut donc mettre cette majorité en mouvement, faire entendre sa voix et empêcher ainsi l’OPA du MEDEF sur toute politique publique. C’est en 2013 qu’il faut obtenir une réorientation

de la politique nationale. Il y a urgence. La campagne ‘‘Une alternative à l’austérité, c’est possible !’’ est faite pour cela. Elle doit être ouverte à toutes celles et tous ceux qui à gauche, au delà du

Front de gauche lui-même, souhaitent un changement d’orientation. Elle doit chercher les voix de la convergence dans l’action avec le mouvement social dans le respect de la responsabilité de chacun. Le Front de gauche porte une alternative de gauche à cette politique, il doit travailler au rassemblement d’une majorité possible autour de ces choix alternatifs.6954607406_0fc1992164.jpg

 

Q : Quels sont les principaux enjeux de votre congrès ?

 

R : Nous unir pour être plus efficaces, plus inventifs, plus utiles à toutes ces femmes et ces hommes qui ne supportent plus la crise actuelle. Plus ça va, plus le système ne connaît qu’une seule loi, celle du fric, de la finance, alors qu’il faudrait consacrer toutes les richesses à redresser le pays. Regardez le MEDEF, les agences de notations, ils en demandent toujours plus. Et le gouvernement, au lieu de les combattre, va au devant de leurs désirs. Notre congrès doit avoir un objectif : mobiliser les forces nécessaires, et elles existent dans le pays, pour obtenir un changement de cap de la politique gouvernementale, avec le Front de gauche et au-delà avec toutes les forces disponibles. Plus fondamentalement, nous voulons montrer l’actualité de notre engagement communiste pour reprendre le chemin du progrès humain. Nous avons changé d’époque ; nous devons démontrer que les communistes aussi.

 

Q : Où en est le Front de gauche selon vous ? Quelles sont ses perspectives ?

 

R : Le Front de gauche s’est renforcé dans un combat politique de haut niveau sur la base d’un choix de société. C’est pour cela qu’il rassemble à la fois neuf organisations politiques et des citoyennes

qui s’investissent en politique à partir de leur engagement associatif ou syndical. Ce côté ‘‘non partisan’’ au sens où il ne défend pas de chapelle mais une volonté de transformation sociale est

essentiel à son développement. Il doit rester un mouvement avec des formes d’organisation souples, collégiales, respectant la diversité de ses composantes dont l’originalité de chacune fait sa force

collective. Il doit être un outil au service de l’ensemble de notre société en cherchant toujours plus à pousser le curseur de la gauche tout entière le plus à gauche possible. Il doit inventer de nouvelles

formes de démocratie en plaçant les citoyennes et les citoyens qui sont les

vrais révolutionnaires de notre pays, au coeur de la réflexion comme de l’action.

 

Q : Qu’en est-il des réflexions du PCF sur le communisme ?

 

R : Le système capitaliste en crise contrarie en permanence les aspirations d’une société et d’un monde meilleurs. Il ne s’agit pas de proposer le paradis sur terre, mais entre l’enfer capitaliste et un paradis imaginaire, il y a un chemin et ce chemin c’est celui qui remet l’humain au centre de la société et de son développement, celui où de nouveaux modes de production, par exemple, allient développement industriel et préservation de la planète au service des besoins sociaux, culturels

et écologiques ; c’est l’invention d’une démocratie réelle comme levier de tout changement où l’égalité entre femmes et hommes est au service de l’émancipation, et cela dans tous les domaines, du lieu de travail au lieu de vie ; c’est la mobilisation de toute la société pour imaginer, créer, inventer, expérimenter ; enfin, c’est faire de la coopération et de la solidarité des individus et des peuples les moyens d’une nouvelle ère de civilisation. Oui, nous sommes entrés dans un communisme de nouvelle génération. 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 00:00
Le mois de janvier qui vient de s'écouler a vu la liste des entreprises qui licencient ou veulent licencier prochainement s'allonger encore et toujours. On en connait seulement les plus connues à savoir les Arcelor, 3 Suisses, PSA, Pilpa, Goodyear,  Sanofi, Crédit agricole, Renault mais il y en a bien plus malheureusement. Ces jours derniers certains des salariés de ces entreprises se sont rencontrés à Paris pour soutenir les Virgin. Dans quelques jours les parlementaires du Front de Gauche vont re-déposer une loi contre les licenciements boursiers mais aussi ceux fondés sur des motifs économiques qui n'en sont pas. On verra alors si les parlementaires socialistes et de la majorité Hollande-Ayrault la votent. Il faut savoir qu'ils l'avaient votée quand la Gauche était dans l'opposition au Sénat l'année dernière. Maintenant qu'ils ont la majorité,  de les élus socialistes soutiendront-ils l'initiative des parlementaires du FrontGauche en prenant le parti des salariés ou donneront-il un blanc-seing aux patrons ?                 

 

Dans la vidéo ci-dessus, Pierre Laurent évoque la prochaine loi déposée par les élus Front de Gauche.                                       
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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 11:22

Mariage pour tous, droit de vote des étrangers... mais aussi hausse du chômage et contrats de compétitivité, les communistes réagissent... Tous ces points sont repris et commentés par Pierre Laurent secrétaire national du PCF dans la vidéo ci-dessous issue d'une inteview à la chaîne TV 5 Monde.

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 13:10

En vue d’un accord électoral le PS exige du PCF qu’il vote les textes du gouvernement présentés au parlement.
Luc Carvounas secrétaire national du PS chargé des relations extérieures menace. Une circulaire va prochainement être adressée aux cadre du PS relayant un mot d’ordre « pas d’accord avec les partenaires de gauche aux municipales de 2014 tant qu’ils (dont le PCF) n’ont pas clarifié leur ligne » rapporte l’édition d’hier du journal du dimanche.
Un chantage pour obliger les communistes à donner une majorité au Sénat, au gouvernement qui n’en a pas sans eux commente Luc Carvounas.
Oui nous refusons de cautionner des mesures qui vont à l’encontre des intérêts de notre peuple. Rassembler la gauche ne peut pas consister à la mettre au pas derrière une orientation politique qui fait débat à gauche, jusque dans les rangs du PS.municipales-copie-1.jpg
La question essentielle aujourd’hui n’est pas les municipales, mais celle du changement sur le front de l’emploi et du pouvoir d’achat.
Face à la droite et l’extrême droite qui rêvent de revanche le PCF ne cessera d’oeuvrer pour un large rassemblement, pour redonner de l’espoir à partir de contenus politiques vraiment de gauche.
Comme le fait remarquer Francis Parny (PCF) « il n’y a pas que les maires communistes qui ont intérêt à la poursuite d’une gestion au service de la population. C'est aussi l'interet des maires socialistes. 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 15:11

Vendredi 25 et Samedi 26 janvier s’est tenue à Alès, dans le cadre de notre congrès notre conférence départementale gardoise du PCF.

Ce sont près de 90 délégués qui, sur ces deux jours, ont débattu et amendé le texte de la base commune ainsi que  nos statuts. Des débats riches, parfois passionnés, mais toujours dans le respect de chacun, de nos différences.

Un nouveau Comité Départemental a été élu. Les objectifs fixés par l’exécutif sortant ont été atteints à savoir renouvellement (48 % de nouvelles et nouveaux camarades siègeront au CD) ; rajeunissement (15 camarades ont moins de 36 ans (29% du CD) dont 9 moins de 26 ans) ; parité hommes femmes (26 hommes 26 femmes). A noter que la benjamine du Comité Départemental est notre camarade du Gard Rhodanien Léa Comushian, 19 ans, de la cellule des Angles/Villeneuve.

La conférence a débattu sur le fonctionnement du parti. 2013 étant une année sans élection, c’est le moment de regarder de près notre fonctionnement, nos structures, nos adhérents.

Deux axes nous semblent prioritaires

1)      La formation des militants : stage d’accueil des nouveaux adhérents, formation « école de section », formation animateurs de cellule de section.

2)      La bataille financière.

Comme le souhaitaient nombre d’adhérents, la proposition de répartition des cotisations en trois tiers a été repoussée pour garder la règle des 4 quarts (cellule, section, fédération, nationale).

Ce compte-rendu ne reflète pas de toute la richesse de nos débats, mais il en reprend quelques grands axes de la discussion. Le Congrès national qui se tiendra au mois de février prochain sera l’occasion de poursuivre la réflexion.

Ci-dessous le nouveau comité départemental :

Les 26 femmes sont dans l’ordre alphabétique : Bord Cathy, Breysse Claudette, Cheret Michèle, Chhiv Ly ly, Combis Danièle, Comushian Léa, Coste Julie, Davoust Josiane, Desbonnet Delabarre Arlette, Fayet Sylvette, Ferretti Françoise, Garcia Odette, Gay Lucienne, Gayraud Martine, Jouve-Munoz Christine, Lauron Fabienne, Malplat Chloé, Martin Catherine, Nivelle Marie-Claude, Pafundi Denise, Peron Coralie, Ratier Evelyne, Sarda Marie-Laure, Seguy Patricia, Thiebault Florence, Vilamir Jacqueline.

Les 26 hommes sont dans l’ordre alphabétique : André Sylvain, Bastid Christian, Bastide Ludovic, Bouget Vincent, Cabanias Manuel, Ciecko …, Clément Bernard,  Croizier Francies, Deschamps Frédéric, Di Francesco Giovanni, Félix Bernard, Gaini David, Garcia Paul, Idri Eddy, Lafut Patrice, Lavinia Samuel, Migliore Sébastien, Penaroyas Florian, Perrod Alain, Pujalte Anthony, Rieu Bernard, Suau Jean-Michel, Thombrau Daniel, Tortey Michel, Truddaiu Pietro.

vallabrix 2012 001Martine Gayraud, Marie-Laure Sarda, Bernard Rieu siègeront dans le comité départemental gardois du PCF tout comme Léa Comushian et Michel Tortey du Gard Rhodanien.

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 00:00

 

Dans le cadre de la refondation de l'école, le gouvernement veut mettre en place une réforme des rythmes scolaires. Mais s'agit-il de favoriser la réussite de tous les enfants, ou de faire de nouvelles économies sur le dos de l'école en transférant une partie des missions du service public vers les collectivités locales ?


Du temps pour apprendre !

 

Avec la suppression du samedi matin et la baisse dramatique du taux de scolarisation des 2-3 ans, toute une génération d'enfants à perdu l'équivalent de deux ans de scolarité sur  l'ensemble de la primaire. Des programmes trop chargés, la multiplication des disciplines ont obligé les enseignants à faire toujours plus avec toujours moins de temps. Ils ont été contraints à un choix impossible : tout enseigner à une petite partie des enfants, ou n'enseigner qu'une partie des contenus à tous les enfants. C'est ainsi qu'ils se sont parfois sentis individuellement responsables de l'échec du système.

Il est urgent de renverser la tendance. Dans une société où les savoirs jouent un rôle de plus en plus important, il y a besoin de plus de temps pour faire réussir  tous les enfants. Plus de temps aussi pour que les enseignants puissent faire évoluer leurs pratiques, se former et travailler en équipe. Plus de temps enfin pour que parents et enseignants puissent se rencontrer et échanger.


Plus d’école pour tous !

Le service public de l’éducation nationale doit prendre en charge tous les apprentissages nécessaires pour réussir l’école: il faut en finir avec la délégation aux familles, aux collectivités locales ou au cours privés.

Diminuer le temps passé à l’école, c’est aggraver les inégalités entre ceux qui pourront bénéficier de cours ou d’activités après l’école et les autres. Au contraire, pour apprendre à tous des savoirs plus complexes, il faut du temps.  


C'est pourquoi il est nécessaire d'allonger la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, et de garantir le droit à la scolarité dès 2ans pour les familles qui le souhaitent.

C'est pourquoi il faut prévoir du temps dans le service des enseignants pour se former, se concerter et faire évoluer leurs pratiques. C'est pourquoi il faut prévoir du temps et des lieux pour que les familles puissent rencontrer les équipes éducatives.

La réforme des rythmes scolaires annoncée par le gouvernement ne va malheureusement pas dans ce sens.

Au lieu d'allonger le temps scolaire, elle réduit le temps pris en charge par le service public d'éducation nationale et délègue une partie de ses missions aux collectivités locales.

 Le risque est grand de voir les inégalités entre les territoires s'accroître. En fonction des ressources et des choix politiques des collectivités, les enfants n'auront pas droit à la même éducation partout. Ce n'est pas ainsi que l'on refonde l'école de la République et que l'on construit la culture commune nécessaire au vivre ensemble!

Au delà de la réforme des rythmes, l'acte III de la décentralisation, qui transfère aux régions la responsabilité de l'orientation et de l'enseignement professionnel, marque une nouvelle étape du désengagement de l'Etat dans l'éducation. Il est temps d'en finir avec la mise en concurrence des territoires et des établissements. L'éducation doit redevenir un service public national. Il faut recruter des enseignants et des personnels sous statut de la fonction publique d'État et assurer le même accès à l'éducation pour tous, partout.

 

Pas de reforme de l'école sans les enseignants !

 

 Pour les communistes  et élus la reforme des rythmes ne peut être appliquée sans une large concertation avec les enseignants.

Le PCF invite les enseignants, les personnels, les parents et tous les citoyens à participer aux assemblées et aux débats sur l'école.

Construisons ensemble la réforme dont l'école a besoin !

 

L'Education doit rester un

service public national ! 

 


 

 

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