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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 10:49

Le président à l'Assemblée Nationale de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), André Chassaigne (PCF), a justifié mardi l'abstention de son groupe sur la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault en disant ne pas croire à "la politique de rigueur" qu'il s'apprête selon lui à "mettre en oeuvre".

"Je le dis tranquillement: nous ne croyons pas en la politique de rigueur que vous vous apprêtez à mettre en oeuvre", a déclaré à la tribune le député du Puy-de-Dôme en s'adressant au Premier ministre.

Selon André Chassaigne, "après l'annonce d'une hausse minimaliste du Smic", l'annonce la semaine dernière par l'hôtel Matignon d'une stabilisation des dépenses de personnel de l'Etat est  "une seconde très mauvaise nouvelle".

"Comment en effet prétendre relancer la croissance en éteignant tous les moteurs possibles de cette relance ' Où sont les perspectives sans hausse des salaires, sans investissements publics, sans mobilisation du crédit bancaire, sans relance de l'emploi industriel '", a-t-il interpellé.

Le chef de file de GDR a aussi critiqué la décision du président François Hollande de faire ratifier par le parlement le traité sur la stabilité financière dans l'Union européenne.

"Destiné avant tout à rassurer les marchés financiers, ce traité ne s'attaque à aucune des causes de la crise actuelle. Il en aggrave au contraire les conséquences en durcissant les politiques d'austérité et en consacrant la mise sous tutelle européenne des politiques économiques et budgétaires nationales", a déclaré André Chassaigne.

Selon lui, le pacte de croissance assortissant ce traité est "trop modeste", avec une dotation limitée à 120 milliards d'euros.

Comme Jean-Luc Mélenchon l'avait fait pendant sa campagne présidentielle, André Chassaigne a demandé que "les Français soient consultés par référendum" sur le traité européen.

Le député communiste a réclamé "une réforme plus profonde et globale de la fiscalité".

Toutefois, a-t-il précisé, le groupe GDR ne votera pas contre la confiance au gouvernement car il entend être "constructeur du changement tant attendu". "Nous voulons que la gauche réussisse. Nous le voulons vraiment", a conclu le député.

Il revient sur cette décision et explique le point de vue du Front de Gauche dans la vidéo ci-dessous.

 


 

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 14:34

En ce samedi 30 juin, à Comps au bord du Gardon de nombreux militants ayant participé à la campagne électorale des législatives sur la Troisième circonscription du Gard s'étaient donné rendez-vous pour un moment convivial. En effet il s'agissait après une période très active (Présidentielles puis Législatives) d'un point de vue militantisme de prendre un moment en commun pour faire la fête. http://partidegauchegard-30.midiblogs.com/album/pique-nique-republicain-30-06-2012/1810516869.JPG

Il faisait très beau ce samedi (le lendemain il a beaucoup plu) et l'ambiance était très détendue. Toutefois les questions politiques étaient très présentes dans toutes les conversations (le sommet européen, la pseudo hausse du smic, le tour de vis de l'austérité à venir...).

Il n'a pas été question des futures municipales 2014 contrairement au pique-nique de la droite bagnolaise qui se réunississaient à la même heure chez un des élus bagnolais. S'il n'y a plus la guerre dans la droite bagnolaise (enfin en apparence), la guerre des chefs demeure au plus haut niveau entre Copé et Fillon. Mais là n'est pas le point de vue qui nous intéresse. Les affaires de la droite sont les affaires de la droite, ça ne nous regarde pas.

Par contre on peut s'interroger sur ces politiques (la Droite n'en a pas le monopole) qui ne pensent qu'aux élections, sitôt la Législative passée, cap sur les municipales... et ainsi de suite. Déjà que 2012 a été une année handicapante pour les prises de décision, il ne faudrait pas que nous soyons en campagne perpétuelle. D'autant que nombre d'électeurs (et ils le signifient notamment en s'abstenant) expriment un ras-le-bol concernant le personnel politique.

De notre côté nous n'envisageons pas la question de 2014 comme priorité mais nous poussons afin que les dossiers municipaux (et ceux qui concernent notre territoire) avancent. Quid du TER ? du musée de peinture ? de la 2 X 2 voies ? du port de l'Ardoise ? d'Astrid à Marcoule ? Voilà qu'elles doivent être les préoccupations des politiques de notre secteur, pas de savoir quelles places il y aura à prendre à plus ou moins longue échéance ! comps-6.JPG

Nous, au Front de Gauche nous ne nous battons pas pour la lutte des places mais pour la lutte des classes.

Voilà ce que nous avons dit samedi au pique-nique : il faudra se mobiliser pour les hausses de salaire, pour la lutte contre l'austérité, pour le pouvoir d'achat, pour la retraite, pour les projets de développement.

Nous faisions de la politique noblement en exprimant des idées, des revendications, en militant pas en nous distribuant les places !

Rassemblés autour de notre candidat Front de Gauche sur la troisième circonscription Charles Menard et de Michel Tortey (qui était pendant cette campagne son directeur de campagne), avant de profiter de notre pique-nique nous les avons entendus avant d'échanger avec eux.

Ci-dessous vous pouvez voir sur la vidéo leurs deux interventions. Deux analyses qui sont loin, très loin d'une bataille pour des places.

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 16:24

Nous étions hier à Bollène pour protester contre la municipalité d'extrême droite. Une des façons de renvoyer l'extrême droite à la portion congrue est de prendre des mesures sociales en faveur des travailleurs et des catégories les plus fragiles pour ne pas donner de prise au mal-être et aux frustrations.

Ce n'est pas le chemin que sont en train de prendre le Président François Hollande tout comme le gouvernement dirigé par Jean-Marc Ayrault.

L'austérité est en marche comme le confirme le sommet européen d'hier et les consignes que reçoivent les ministres.

Le changement ce n'est donc pas pour maintenant et c'est très dommageable.

Le lien ci-dessous permet d'écouter l'interview de Pierre Laurent sur France Inter ce 29 juin 2012.

 

L'heure est déjà grave ! Continuez comme ça messieurs et mesdames du Parti Socialiste et il y aura beaucoup de Bollène en France bientôt !

Ci-dessous deux courtes vidéos de la manifestation d'hier à Bollène dans lesquelles on entendra le "Chant des partisans" et "la Marseillaise".

 

 

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 20:38

On se souvient qu'au lendemain du deuxième tour des Législatives qui a dans le Vaucluse la victoire de deux députés d'Extrême droite, la cérémonie commémorant l'appel du 18 juin s'était très mal passée.

Dans une vision révisionniste de l’'histoire, plusieurs représentants de la Municipalité Bompard ont voulu interdire le Chant des Partisans lors de la commémoration de l’'Appel du 18 juin 2012 à Bollène, ce chant symbole de ces hommes et de ces femmes devenus des héros malgré eux, qui au péril de leur vie, n'’ont pas  hésité à rentrer en résistance pour libérer le sol français de l'’occupant nazi.Bollene-contre-Bompard-001.jpg

La circulaire protocolaire des cérémonies officielles prévoit que le  "chant des partisans", hymne de la résistance soit généralement chanté le jour de la commémoration  de l'appel du 18 juin. A Bollène, c'’était une tradition ! La municipalité d’'extrême droite en a décidé autrement !

A l'appel de "partisans" de nombreux bollènois et citoyens des alentours se sont réunis en ce mercredi 28 juin pour exprimer leurs désaccords avec la municipalité Bompard et chanter le "Chant des Partisans".

La cérémonie qui a rassemblé plusieurs partis de gauche dont le PCF, le PG et le PS, des syndicats (CGT, CFDT) et de nombreuses associations dont certaines sont des associations d'anciens combattants ou de résistants.

C'est Georges Sabatier l'ancien maire communiste de Bollène qui a pris le premier le micro pour expliquer la démarche de cette manifestation. Visiblement ému et en colère, Georges Sabatier a insisté sur le révisionnisme historique de la démarche entreprise par la municipalité actuelle de Bollène. Donnant la parole tour à tour à des représentants du monde politique et syndical, ce rassemblement a été ponctué de moments plus littéraires avec notamment la lecture d'un texte de Brecht mais aussi musicaux. On aura entendu, cette fois en entier, le chant des partisans qui a été repris par toute l'assemblée dans une atmosphère très solennelle. Bollene-contre-Bompard-005.jpg

Un des intervenants a été Serge Fiori qui était le candidat suppléant pour le Front de Gauche dans cette circonscription. Ce dernier a fait une analyse au delà de la violence des faits sur la violence symbolique de cet acte odieux. Dénonçant le révisionnisme historique mais aussi un anti-communisme, Serge Fiori a replacé l'histoire du PCF pendant la guerre dans le contexte de l'époque et a tordu le coup à une relecture tendancieuse de l'Histoire.

Les portes-parole des Résistants comme de la CGT ont insisté pour l'un sur l'insulte faite à tous les Résistants quelle que soit leur obédience politique, le militant syndical a lui parlé d'une revanche des collabos contre le programme du CNR.

Après le chant des partisans c'est une vibrante et émouvante Marseillaise qui s'est faite entendre.

Le rassemblement s'est terminé par un apéritif à la permanence du Front de Gauche.

Les citoyens conscients ne laisseront pas passer les idées nauséabondes sans réagir.

C'est dans cet état d'esprit que de nombreux militants du Front de Gauche du Gard Rhodanien ont décidé de participer à la manifestation de Bollène.

On reconnaitra dans la foule Michel Tortey (secrétaire de la section PCF du Gard Rhodanien) ou Laurette Bastaroli (ici aux côtés de l'ancien maire de Bollène Georges Sabatier) qu'elle connait depuis longtemps.

Bollène contre Bompard 007Bollène contre Bompard 008

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 13:39

Monsieur le président de la République,
Le sommet européen des 28 et 29 juin auquel vous vous apprêtez à participer est d'une extrême importance. L'Union européenne, toujours dans la tourmente, « doit être réorientée », comme vous l'avez souligné dans votre campagne électorale. L'élaboration de mesures nouvelles, rompant avec les logiques d'austérité qui s'avèrent chaque jour plus injustes et plus désastreuses, demeure un impératif pour sortir durablement de la crise.

C'est aussi le premier sommet où vous engagerez la parole et la politique de la France. Il s'agit maintenant de traduire, dans les actes, le changement pour lequel les Français vous ont élu.

À l'occasion de votre discours le 22 janvier au Bourget, vous avez pris l'engagement de « renégocier le traité européen, issu de l'accord du 9 décembre », c'est-à-dire le traité élaboré par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Cinq mois plus tard, le respect de cet engagement paraît plus nécessaire que jamais.

Les Français ont décidé de tourner la page de la politique de Nicolas Sarkozy. Il serait donc incompréhensible que nos politiques budgétaires continuent à être dictées par ce traité, et pire, qu'elles soient soumises à un contrôle accru de Bruxelles au mépris de la démocratie parlementaire et de la souveraineté populaire.fete-de-Lezan-2012-suite-002.jpg

Nos concitoyens ont déjà été floués après leur « non » au TCE en 2005. Aujourd'hui, le maintien en l'état du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) serait un nouveau déni de démocratie.

Ensuite, et surtout, les développements de la crise au sein de l'UE montrent qu'aucun assainissement de la situation financière des États membres ne sera obtenu en s'entêtant dans la voie actuelle.

Sans une politique de relance construite sur de nouveaux modèles de développement, sans dégager nos grands choix d'investissements de la dépendance et des injonctions de rentabilité des marchés financiers, la sortie de crise fuira comme la ligne d'horizon au fur et à mesure des prétendues avancées de la coordination économique européenne. Celles-ci, au contraire, tendent à transformer l'Europe en champ clos dominé par les grands groupes, comme l'ont souhaité dans une récente tribune les PDG de Telecom Italia, Axa et Siemens.

Ce qui se profile à l'ouverture du sommet européen nous inquiète au plus haut point.

Le pacte budgétaire, ou TSCG, sortirait intact du Sommet. Il serait le seul texte considéré comme contraignant, et donc, avec les Mécanismes européens de stabilité qui conditionnent l'octroi de fonds au respect des injonctions du traité budgétaire, le seul soumis à ratification des États.

À la demande d'Angela Merkel, le « pacte de croissance » que vous avez souhaité lui adjoindre ne figurerait que dans un protocole annexé aux conclusions du Sommet. Il n'aurait aucune valeur de contrainte et sa portée réelle serait en tout point contredite par les mesures imposées par le Pacte budgétaire. Cela ne conduirait probablement qu'à un nouveau gâchis de fonds. Le carcan de l'austérité serait resserré, rien ne serait changé sur les points décisifs, ni la mutualisation de la dette, ni le rôle de la Banque centrale européenne (BCE). L'Union bancaire dont il est question ne changerait rien aux critères actuels du crédit. En France, l'investissement public de l'État, comme celui des collectivités locales, serait étouffé.

Si tout cela se confirmait, vous devez la vérité aux Français. Rien ne vous oblige à entériner de telles conclusions.

Je comprends parfaitement, monsieur le président, qu'un changement d'orientation des politiques européennes ne se décrète pas. Il se négocie. Et la chancelière Merkel résiste à cette réorientation, et marchande même, en contrepartie de la moindre concession, une part de domination plus grande encore. La France n'est pas obligée de céder.

Nous ne sommes pas les seuls, au Parti communiste français, au Front de gauche, à nous inquiéter.

Quatre dirigeants d'organisations de jeunes socialistes en Europe (de France, d'Autriche, d'Espagne et d'Allemagne) vous ont demandé solennellement, dans une tribune publiée il y a une semaine, de rejeter ce pacte budgétaire. Pour leur part, Bernadette Ségol et Ignacio Fernandez Toxo, deux principaux responsables de la Confédération européenne des syndicats (CES), ont à leur tour mis en garde sur « le contenu de la croissance et les moyens de la relancer », sur la dégradation des conditions sociales dans l'Union et sur la mise en péril du cadre démocratique européen, soulignant explicitement : « Nous ne croyons pas que les réformes structurelles du marché de l'emploi créent de l'emploi et encore moins de la croissance. »

Je vous le demande par conséquent : ne signez pas les conclusions du sommet si elles devaient en rester là. Rendez publiques ces décisions et ouvrez le débat dans le pays et en Europe sur ses limites. Ne forcez pas le train de la ratification du Pacte budgétaire au Parlement français, comme a décidé de le faire Angela Merkel devant le Bundestag dès le 29 juin.

Sinon, vous le savez, nous ne ratifierons pas ce texte. Nous appellerons tous les parlementaires de gauche à en faire de même. Nous inviterons les Français à manifester leur opposition à une ratification contraire à votre propre engagement de renégociation.

Une autre voie est possible. Nous proposons que la France prenne l'initiative d'« Etats généraux de la refondation européenne » pour porter, notamment :

la réorientation du statut et des missions de la BCE, pour moduler le refinancement des banques privées afin d'encourager les investissements qui programment plus d'emplois et de formation, et de pénaliser les crédits aux spéculateurs,
la création d'une banque publique européenne axée sur le développement social, écologique et solidaire, financée par la création monétaire de la BCE, la taxe sur les transactions financières et une part du budget communautaire, et chargée de soutenir l'essor des services publics, d'investissements publics socialement efficaces et de projets industriels novateurs et créateurs d'emplois,
la relance par l'élévation des standards sociaux et écologiques en Europe. »

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français,

Paris, le 27 juin 2012.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 09:42

 

Appel des partisans

Rassemblement Jeudi 28 Juin 2012 – 18 h 30

Place de la Mairie de Bollène

 

 

Dans une vision révisionniste de l’'histoire, plusieurs représentants de la Municipalité Bompard ont voulu interdire le Chant des Partisans lors de la commémoration de l’'Appel du 18 juin 2012 à Bollène, ce chant symbole de ces hommes et de ces femmes devenus des héros malgré eux, qui au péril de leur vie, n'’ont pas  hésité à rentrer en résistance pour libérer le sol français de l'’occupant nazi.

La circulaire protocolaire des cérémonies officielles prévoit que le  "chant des partisans", hymne de la résistance soit généralement chanté le jour de la commémoration  de l'appel du 18 juin. A Bollène, c’était une tradition ! La municipalité d’'extrême droite  en a décidé autrement !

 

A l’'Appel des Partisans :

 

Républicains, progressistes, patriotes  rassemblons-nous devant

la Mairie de Bollène Jeudi 28 Juin 2012 à 18 h 30 pour manifester notre indignation !

 

 


Lire l'article de 'Humanité 

 

Liste des premiers signataires:

ANACR – Comité de Bollène

ARAC – Comité local

CGT – Union Locale de Bollène

Front de Gauche -  Bollène

Parti Communiste Français – Section de Bollène

Parti Socialiste – Section de Bollène

ANACR - Vaucluse

ARAC - Vaucluse

Association des familles des fusillés de l’Enclave de Valréas

CGT – Union Locale de Vaison la Romaine

Europe Ecologie - Vaucluse

Front de Gauche - Vaucluse

Front de Gauche - Drôme

Gauche Unitaire - Vaucluse

Parti Communiste Français - Fédération de Vaucluse

Parti Communiste Français - Fédération de la Drôme

Parti Communiste Français - Fédération du Gard

Parti Communiste des Ouvriers de France  - Vaucluse

Parti de Gauche - Vaucluse

Parti de Gauche - Drôme

Parti Socialiste - Fédération de Vaucluse

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 07:23

Le maire de Brignoles (Var), Claude Gilardo (PCF), est arrivé dimanche 24 juin en tête du premier tour de l'élection cantonale partielle, devant le candidat du Front national, Jean-Paul Dispard, qui avait été élu en mars 2011 avant de voir son élection invalidée.

Seul candidat à gauche, ayant reçu le soutien du PS, du Front de gauche et des écologistes d'EELV, M. Gilardo a obtenu 39,6% des suffrages, contre 34,9% pour M. Dispard.

Avec 25,4% des voix et moins de 12,5% des inscrits, la candidate UMP, Annie Giusti, n'est pas en position de se maintenir au second tour.

L'abstention a atteint le taux record de 61,89% (56,86% au premier tour en mars 2011).

Le canton de Brignoles faisait partie des deux seuls remportés nationalement par le FN lors du dernier scrutin cantonal avec celui de Cavaillon, dans le Vaucluse.

M. Dispard l'avait emporté au second tour de cinq petites voix sur Claude Gilardo, conseiller général sortant. Il était déjà arrivé en tête au premier tour avec 32,97% des suffrages, devançant son adversaire communiste (31,53%), et des candidats UMP (23,69%) et EELV (11,80%).

A la suite d'un recours de M. Gilardo, le tribunal administratif de Toulon avait annulé en octobre 2011 l'élection de M. Dispard, relevant notamment "des discordances dans les listes d'émargement", qui auraient pu fausser le résultat du scrutin compte tenu du faible écart entre les deux candidats.

Le 19 mars dernier, le Conseil d'Etat avait confirmé ce jugement, rejetant l'argumentation de M. Dispard qui avançait qu'il "n'avait assigné ni assesseurs ni délégués dans les bureaux de vote" où ces discordances avaient été constatées.

I: 20.881

V: 7.958

E: 7.825

Abs: 61,89%

Claude Gilardo (PCF) 3.100 voix (39,6%)

Annie Giusti (UMP) 1.991 voix (25,4%)

Jean-Paul Dispard (FN) 2.734 voix (34,9%)http://img.over-blog.com/227x300/0/03/66/15/illustrations-7/FDG-anti-FN.gif

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 20:37

La fête de Lézan qui est une manifestation  populaire, divertissante, mais qui n’omet pas sa part politique, à l’instar de sa très grande sœur parisienne (la célèbre « fête de l’Huma ») se tenait tout ce week-end, avec un riche programme : notamment une série de concerts (Les Flibustiers, Stella Di Stefano, Zouk Machine) le samedi, et ce dimanche, Pré-mondial La Marseillaise à Pétanque, rencontre débat Front de Gauche avec la participation de Pierre Laurent (secrétaire national du PCF) dans fete-de-Lezan-2012-009.jpgl’après-midi. Un autre débat s'est tenu en fin de matinée autour de « l’Avenir des collectivités », animé par Bernard Clément, maire de Domessargues et président de l’ADECR (Association Départementale des Elus Communistes et Républicains), en présence notamment de Martine Gayraud, également sur place. Les candidats du Front de Gauche des deux circonscriptions autour d'Alès Jean-Michel Suau et Edouard Chaulet ont aussi invité leurs électeurs à un moment de convivialité pour les remercier pour le travail de la campagne.

Encore une belle journée d'été, riche en contact et en perspective. fête de Lézan 2012 001

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 06:17

Les communistes ne participeront pas au gouvernement.La conférence nationale a confirmé le vote des adhérents.

Après cette décision à laquelle ont été associés les militants, deux prises de paroles publiques intéressantes dans les vidéos ci-dessous :

Pierre Laurent (interviewé à France Inter) et Marie-Georges Buffet (interviewé à LCI).

 


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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 04:36

Le député André Chassaigne a été réélu dans le Puy de Dôme, il sera le président du groupe Front de Gauche à l'Assemblée. Ci-dessous une  déclaration qu'il a faite devant ses électeurs mais qui appele tous les citoyens de France à ne pas rester l'arme au pied.

 

"Trois jours après ma réélection avec 67,6 % des suffrages exprimés, je tenais bien entendu, avec mon suppléant Eric Dubourgnoux, à remercier les 37 303 électrices et électeurs de la 5ème circonscription du Puy-de-Dôme, qui m’ont accordé, ou m’ont renouvelé leur confiance. Dans une circonscription très élargie, avec plus de 30 000 électeurs inscrits supplémentaires, je mesure la responsabilité qui m’incombe pour relayer à l’Assemblée nationale les attentes d’habitants qui m’ont souvent confié leurs difficultés de vie au quotidien. Comme je l’ai dit dans cette campagne, il reste tant à faire.

 

Au sortir de ces élections législatives, le bilan est à la fois sans appel pour une droite largement battue, et particulièrement inquiétant lorsque l’on fait le constat de l’effacement des frontières entre la droite parlementaire et l’extrême droite. Elle préfigure sans aucun doute de nouvelles alliances des forces conservatrices et xénophobes, comme nous l’avons déjà vu ces dernières années dans toute l’Europe.

 

Cette situation nouvelle appelle également plusieurs constats sur le rôle que va tenir le Parlement dans les mois et les années qui viennent.

Tout d’abord, le cadre électoral dans lequel se situe désormais ce scrutin, placé volontairement après l’élection présidentielle, porte atteinte au rôle de la représentation nationale. Il affaiblit le poids du travail d’élaboration des lois de l’Assemblée nationale.

Cette situation renforce ensuite la polarisation de la vie politique de notre pays, autour des deux partis les plus influents à gauche et à droite, conduisant à amplifier l’abstention pour un scrutin qui est pourtant le plus déterminant pour l’avenir des Françaises et des Français.5231080900_d188362e6e.jpg

 

Dans ce contexte, le Front de Gauche a cependant progressé nettement depuis 2007, passant de 4,3 % à 6,9 % des voix sur l’ensemble du pays. Mais cette progression remarquable, qui en fait la deuxième force à gauche, n’a pas permis de contrebalancer la progression encore plus importante des candidats du parti socialiste qui ont ainsi devancé les députés sortants du Front de gauche dans un certain nombre de circonscriptions. Le nombre de députés du Front de Gauche à l’Assemblée nationale va nous permettre cependant de constituer un groupe de la majorité parlementaire avec une seconde composante autonome de députés progressistes d’outre-mer. J’ai accepté d’en assurer la présidence. Les députés Front de Gauche continueront de porter les engagements essentiels de notre programme l’Humain d’abord.

 

L’espoir d’une gauche qui réponde enfin aux besoins populaires ne doit pas être une nouvelle fois déçu. Pour cela il faudra, dès la rentrée parlementaire en juillet, que les nouveaux députés s’attaquent avec courage aux puissances financières, dans ce pays comme en Europe, afin de rétablir une juste répartition des richesses. Il faudra aussi que la nouvelle représentation nationale fasse preuve d’une très grande détermination politique pour que notre pays renoue avec la création d’emplois stables, pour faire reculer durablement le chômage. C’est la préoccupation prioritaire des Françaises et des Français. J’ai la conviction que cette exigence prioritaire de la création d’emploi, ne peut être déliée de deux enjeux fondamentaux : la création de nouveaux leviers financiers avec une politique du crédit sur des bases radicalement opposées aux logiques de spéculation à l’œuvre dans toutes les institutions bancaires et financières, et la mise en œuvre d’un nouveau pacte avec le monde du travail donnant aux salariés les moyens d’intervention suffisants pour orienter les grandes décisions industrielles, les choix d’investissement et de développement des entreprises. Sur ces enjeux, nos députés, en lien avec nos sénateurs, seront bien entendu force de propositions concrètes au sein de la majorité parlementaire.

 

Mais l’essentiel sera dans la mobilisation populaire : nos députés auront besoin d’un véritable appui citoyen, pour réussir le changement en s’appuyant sur les mesures portées par le Président de la République dans sa campagne. Nos exigences sur les salaires, sur les retraites, sur la répartition des richesses, sur la création d’un autre levier financier avec des banques nationalisées et sous contrôle pour un autre développement économique ne pourront avancer qui si elles sont partagées largement par le mouvement social.

 

Nous avons toujours fermement contesté la dérive présidentialiste de notre système politique. Mais comme je l’ai affirmé pendant toute cette campagne, n’attendons pas d’être passés à une VIème République, pour faire comme si nous étions déjà en VIème République. N’attendons pas un retournement politique spontané en notre direction. Notre pratique politique, en lien direct avec les habitantes et les habitants, fondée sur la construction collective des réponses indispensables à notre peuple, constitue la meilleure des garanties pour un changement profond de société.

 

Bien au-delà des seules expériences de démocratie active que pourront porter sur leurs circonscriptions les députés élus du Front de Gauche, il faut que notre rassemblement se saisisse de la force nouvelle qu’il représente pour irriguer tous nos territoires d’une nouvelle pratique politique. C’est ce travail de soutien populaire, de « coopérative politique » qui pourra aider au mieux notre groupe à l’Assemblée nationale, et être son relais indispensable sur le terrain".

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