Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 08:26

Après les déclarations du Premier ministre britannique se disant prêt à « dérouler le tapis rouge » à ceux qui fuiraient l'impôt en France, Pierre Laurent (PCF) a jugé mardi « triste de voir la Grande-Bretagne avoir comme ambition d'être le paradis fiscal de l'Europe ».

Interrogé sur i-Télé sur les propos de David Cameron, le secrétaire national du PCF a déclaré : « C'est triste de voir la Grande-Bretagne avoir comme ambition d'être la paradis fiscal de l'Europe ». Cameron « devrait avoir pour son pays une autre ambition que ça et en Europe l'avenir c'est la solidarité, pas la guerre de tous contre tous et le règne des égoïsmes », a ajouté le responsable du Front de gauche.6954607406_0fc1992164.jpg

En marge du sommet du G20 à Los Cabos (Mexique), devant une assemblée de chefs d'entreprises, le Premier ministre britannique avait visé le projet du président français François Hollande d'instaurer un taux d'imposition de 75% sur les revenus annuels dépassant un million d'euros.

Alors que le sommet de Rio (20 ans après le premier 1992) s'apprête à n'aboutir sur rien de concret, le G 20 se complet aussi dans le libéralisme économique : ça démarre mal pour le changement !

Il nous faudra des peuples et des forces politiques déterminées pour contrer un capitalisme toujours aussi morbide et suicidaire même s'il se repeint parfois de couleurs vertes pour donner une illusion de prise en compte des problèmes environnementaux.

   
Repost0
18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 06:40

Ce soir, et pour la première fois depuis 10 longues années, la gauche est majoritaire à l’Assemblée Nationale.

C’est un bouleversement majeur, tant le pouvoir de l’UMP a été à sens unique. Ce fut dix années de politiques au service des plus riches, des grands patrons et des actionnaires. Ce fut dix années de reculs sans précédents dans le droit du travail et de casse des grands services publics dans le seul objectif de créer de nouveaux marchés et de nouvelles marges de profits pour les capitalistes. Et bien sûr ce fut dix années de régressions des solidarités, de discours stigmatisant et de répressions aveugles.

Cette politique est responsable de la crise que nous traversons. Elle a servi à chaque instant le pouvoir grandissant des actionnaires et des spéculateurs des marchés financiers. C’est ainsi qu’a été organisée la pénurie de logement, la pénurie d’emplois qui détruit le travail, l’exclusion d’un nombre toujours plus grand de personnes de l’accès aux services publics et aux droits les plus essentiels. C’est ainsi que notre génération a été privée du droit de se construire un avenir à partir d’ambitions nouvelles, pour répondre aux aspirations de chacun et aux grands défis de notre temps.

C’est cette politique qui rassemble aujourd’hui toutes les droites. C’est l’UMP qui a fait la courte échelle au Front National jusqu’à ces derniers jours en affichant de plus en plus clairement leurs points communs ! Résultat : dans le sud de la France, deux députés FN font leur entrée au Palais Bourbon et s’allieront à l’UMP dans l’opposition à la nouvelle majorité. La bénédiction médiatique dont le FN a bénéficié est la preuve éclatante qu’il est bien la béquille d’un système capitaliste prêt à tout pour diviser les travailleurs.

La nouvelle majorité qui prend place ce soir doit être pleinement consciente des attentes qui se sont exprimées dans le vote, mais aussi de la colère et des frustrations qui s’ancrent dans l’abstention.

Comment aurait-il pu en être autrement dans ce système tout entier tourné vers la personnalisation induite par le suffrage présidentiel et par les logiques médiatiques qui évacuent les débats d’idées, excluant les citoyens des décisions qui leur appartiennent ?

Alors que l’insécurité sociale est devenue la règle, alors que l’Europe ne parvient pas à sortir de la crise économique et démocratique à laquelle ont conduit ses dogmes du marché roi et de la concurrence de tous contre tous, c’est bien de choix politiques courageux et d’ambitions nouvelles dont il faudra débattre et décider à l’Assemblée Nationale.

Après l’élection de François Hollande le 6 mai dernier, nombreux sont ceux qui ont vivement applaudi cette promesse : « l’austérité c’est fini ! ». Pourtant, les premières décisions du gouvernement ne sont pas à la hauteur de cette attente. Respecter le choix souverain des Grecs de refuser l’austérité qui les étrangle, comprendre que l’avenir des jeunes ne se construira pas avec de nouveaux contrats précaires, hausser réellement le SMIC au-delà d’un coup de pouce dérisoire, interdire les licenciements boursiers.

Ce soir, les jeunes communistes de l'Hérault expriment leur vive espérance que la France fasse le choix de la rupture avec l’oppression des peuples en cours dans l’Union Européenne. Plutôt que l’exclusion de la Grèce, il faut promouvoir la solidarité entre les peuples d’Europe et l’ambition de construire de nouvelles coopérations.

Pour réussir le changement, il faudra reprendre le pouvoir sur nos vies, sur nos formations, sur le travail, sur les services publics. Les jeunes communistes de l'Hérault font le choix de l’avenir des jeunes par des formations de qualité, accessibles à tous. Nous faisons le choix de rompre avec la précarité comme seule voie d’entrée dans le travail en sécurisant l’insertion professionnelle et le retour à l’emploi. Nous faisons le choix de l’autonomie des jeunes, par des dispositifs d’allocations et l’accès réels au logement, à la santé, aux transports, c’est assumer pour tous les jeunes le choix d’une société qui permet à chaque jeune de prendre en main son avenir et s’attaquer aux logiques profondes qui font le lit de la précarité, de l’exploitation et de la division.

C’est l’appel à la mobilisation des jeunes communistes : avec les députés du Front de Gauche élus ce soir, le changement reste à conquérir ! Luttons sans attendre pour notre avenir !

 

Repost0
13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 22:34

Nous vous proposons deux “moments forts” autour de la présentation de bandes dessinées. 

Le premier : le vendredi  22 Juin à 18H30 :

 Présentation  de « Retour à Saint-Laurent des arabes » de Daniel Blancou  (1): Trois des protagonistes de l’histoire, le couple d’instituteurs et une de leur élève seront avec nous, à la librairie,pour nous parler de leur expérience au camp de harkis de Saint-Maurice-l’Ardoise à Saint-Laurent des arbres dans le Gard. 

   

" Dans cette bande dessinée au graphisme très personnel, scénarisée comme  un reportage, Daniel Blancou nous invite au milieu d’une discussion familiale à trois. Il interroge ses parents sur les débuts de leur carrière commune d’instituteurs dans le Gard rhodanien.

            Au milieu des années 60, nommés un peu par hasard dans le camp de Saint-Maurice l’Ardoise, sous administration militaire, ils font la classe aux enfants des harkis cantonnés dans ce camp pudiquement nommé « centre d’accueil ». Ils découvrent alors la réalité quotidienne et les drames vécus par ces déracinés, haïs dans leur pays d’origine, rejetés en France……..

            Les Blancou  quitteront le camp en 1976, après 9 ans d’une expérience hors du commun, témoins et acteurs d’une page d’histoire douloureuse."

                                                                     Georges Fabre

 

 

    LE BLOG DE D BLANCOU              

            

Le second : le jeudi 28 Juin à 18H30,

Présentation par l’auteur Marie-Jo Parbot (2) du quatrième tome "Gaza,carnet de non-voyage" : d’une série de bandes dessinées intitulée:"L'intruse" ayant pour sujet les relations entre palestiniens et israéliens.(Il y aura une rétrospective des précédents tomes). Elle sera suivie d’un exposé sur la situation de la bande de Gaza et d'un débat, animés par l’auteur. Nous vous donnerons très prochainement d’autres infos sur cet événement.

 

Pour tous renseignements, vous pouvez contacter l’association : « Les amis de la librairie Diderot " Tel/04 66 67 96 03 ou 06 19 56 40 49

 

(1) Blancou, Daniel

  • Nom : Blancou
  • Prénom : Daniel
  • Coloriste
  • Né le 01/12/1976 (FRANCE)
 Biographie

Après un bac Art appliqués, Daniel Blancou tente des concours de bande dessinée et obtient le premier prix au concours scolaire du festival d’Angoulême. Puis il part pour l’École des Arts Déco de Strasbourg. Une fois diplômé, il travaille notamment pour la presse jeunesse (Bayard Presse) et l’édition jeunesse (Lito, Glénat, Magnard). Son premier album de bande dessinée paraît en 2008 (Le roi de la savane, Delcourt).

 

(2) Marie-Jo Parbot 

La Palestine et l’Israël avec Marie-Jo Parbot
Biographie
Marie-Jo Parbot est auteure du texte de quatre bandes dessinées dont le thème est la vie en Palestine, partagée aujourd’hui entre Territoires Occupés palestiniens et Israël.

Les rencontres avec le public, lecteurs de ces ouvrages et sensibles au quotidien de la population qui ne perd pas l'espoir, complètent les dessins qui sont autant artistiques que réalistes.

A travers ces quatre volumes elle témoigne de son vécu parmi les Palestiniens et les Israéliens, tout en étant profondément engagée pour la paix juste et durable au Proche-Orient.

 

Voir aussi

 

Repost0
13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 06:57

Ci-dessous le tract que distribue le Front de Gauche en vue du second tour des Législatives sur la 3e circonscription du Gard. Le recto est consacré aux remerciements de nos candidats pour le premier tour.   

                                                                                  

Accord  FN - UMP ?

 

Lundi nous apprenions par voie de presse que le Front National retirait sa candidature sur la 3ème circonscription du Gar.

Il augmente ainsi les chances de réélection de Jean-Marc Roubaud député Maire de Villeneuve lez Avignon.

Selon le Midi Libre le retrait de Monsieur Caïtucoli (FN) lui aurait été imposé.

Dans le même temps sur la 2ème circonscription, Monsieur Mourrut député UMP-Maire du Grau du Roi envisage de retirer sa candidature.

Il augmente ainsi les chances d’être élu de Gilbert Collard candidat bleu marine(FN) …

L’ensemble de ces éléments nous laissent à penser qu’un accord tacite aurait été passé entre la droite populaire de l’UMP et le Front National.

A 17 heures ce mardi 12 juin nous apprenons que finalement Mourrut et Caïtucoli maintiennent leurs candidatures.

Le FN qui clame vouloir moraliser la vie politique plonge dans le Gard dans la tambouille électorale.

Plus que jamais nous avons besoin d’une véritable politique de gauche.

La seule stratégie pour battre la droite et l’extrême droite, c’est de développer une politique qui répond aux besoins de nos concitoyens !

*      Pouvoir d’achat, Smic à 1700€ brut, 1350€ net

*      Retraite à 60 ans à taux plein pour tous.

*      S’affranchir de la finance en redéfinissant le rôle de la banque centrale européenne,

*      Un pôle public financier pour aider nos entreprises à relancer l’économie et créer des emplois.

*      Rembourser à 100% les soins de santé y compris l’optique et le dentaire.

En Gard Rhodanien le changement, c’est maintenant :

  • Le TRAIN REGIONAL rive droite du Rhône avec l’ouverture des gares, c’est maintenant
  • La Rhodanienne, c’est maintenant
  • Le musée de Bagnols sur Cèze, c’est maintenant.
  • Le remboursement de la dette de l’état au département du Gard, c’est maintenant
  • La troisième tranche des travaux RDV aux Escanaux, c’est maintenant.

Il est inadmissible qu’une partie de nos concitoyens des Escanaux subissent les odeurs d’égouts et les pieds dans l’eau à la moindre averse. Vivre dans ces conditions au fil des municipalités qui se succèdent ne peut que conduire à l’abstention, ou à un vote extrême droite

A la ville, au département, à la région, au parlement, exigeons une politique de gauche audacieuse répondant aux besoins de l’humain d’abord.

Fidèle à ses engagements le Front de Gauche œuvrera pour atteindre ces objectifs et faire gagner notre peuple.          

Le 17 Juin 2012, votons pour le candidat de gauche placé en tête par le suffrage universel.

Repost0
11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 19:00

Nous remercions les 31 649 électeurs du département qui ont porté leurs voix sur nos candidats, nous plaçant ainsi comme la deuxième force à gauche dans notre département (10,6%).

 

Ce mode de scrutin qui déforme la réalité   et la diversité politique est le résultat de la présidentialisation forcée du débat politique. Le scrutin législatif  est ainsi  réduit à donner une majorité au Président de la République.Place-au-peuple-2012

 

Nous appelons les électrices et les électeurs à faire barrage à la droite et l’extrême droite, en votant pour les candidats de gauche arrivés en tête.

 

Demain, le Front de Gauche sera au rendez-vous pour faire face aux injonctions de l’Europe, des marchés financiers, pour s’opposer aux politiques d’austérité.

 

Pour répondre aux attentes des populations, la gauche doit s’inscrire dans une politique d’augmentation du pouvoir d’achat, d’emploi, du retour de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, de promotion des services publics…

 

Le Front de Gauche continuera à porter activement ces objectifs, c’est la condition pour que la gauche réussisse.

 

Front de Gauche

Sylvette FAYET, Danielle FLOUTIER, Charles MENARD,

Edouard CHAULET, Jean-Michel SUAU, Martine GAYRAUD

Repost0
9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 14:29

Avant l’arrivée d’Éliane Beaupuy-Manciet en 1962, Sète affichait un zéro pointé sur la carte des arts. Rien. Pas un musée, ni une académie. Encore moins une école des Beaux-Arts.

Elle devait prendre la direction des Beaux-Arts de Bordeaux. Une nomination qui n’était pas du goût du maire Jacques Chaban-Delmas, parce qu’elle était une militante communiste… Du coup, elle a choisi Sète qui était dirigé par le maire PCF, Gilbert Martelli.

"Et, en plus, son mari était conchyliculteur."  Philippe Saule, l’actuel directeur des Beaux-Arts de Sète, se souvient de cette grande dame qu’il était allé rencontrer il y a un an près d’Arcachon, où elle résidait dans une maison de retraite.

À Sète, où la Bordelaise est restée plus de 20 ans, elle a également fondé la première classe prépa publique de France aux grands concours des écoles supérieures d’art. Parmi ses élèves, Di Rosa, Combas (les "papes" de la "Figuration Libre") ou encore Cervera ("expressionnisme latin").

Victime d’un accident cardio-vasculaire, Eliane Beaupuy-Manciet souffrait depuis quelque temps d’une paralysie des mains. Elle s’est éteinte à 93 ans à la Teste de Buch dans sa région d’origine.

Elle laisse à sa nièce plus de 300 œuvres, peintures, gravures et dessins.

À Sète, elle restera celle par qui l’art a acquis ses premières lettres de noblesse.

Les camarades du Gard Rhodanien qui se battent aussi pour la Culture dans leur territoire sont conscients du travail accompli par Eliane Beaupuy-Manciet et saluent sa mémoire.

Repost0
8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 18:56

Les premiers pas de François Hollande et du nouveau gouvernement ont ouvert l’espace pour une réorientation des politiques publiques. Seul un groupe parlementaire solide du Front de gauche peut garantir les changements attendus. Décryptage.

1. Europe: la France doit être porteuse d'une autre stratégie de sortie de crise

François Hollande est attendu au tournant. Sur tout le Vieux Continent, son discours en faveur de la croissance a suscité l’espoir des milieux syndicaux. C’est toute la gestion de la crise par l’Union européenne qui est à revoir. François Hollande a déjà demandé une réorientation des fonds structurels vers les pays qui en ont le plus besoin, et davantage de moyens pour la Banque européenne d’investissements. Cela va dans le bon sens. Mais saura-t-il tenir tête à la chancelière allemande Angela Merkel, fervente partisane de l’austérité, et aux dirigeants de la Commission et du Conseil européens qui concoctent pour fin juin un plan prévoyant plus de libéralisations sur le marché unique européen ? Car pour vraiment faire face à la crise, il faut d’abord répondre aux besoins sociaux. C’est l’avis du Front de gauche en France, mais aussi de Syriza en Grèce, force antilibérale créditée de plus de 20 % dans les sondages. Cela nécessiterait des investissements, et pour cela, il y a nécessité de s’émanciper du pacte de stabilité qui limite à 3 % l’objectif de déficit public. Pour cela, des alliances sont possibles avec les gouvernements du sud de l’Europe, sensibles à ces objectifs. Mais il faudra à la France afficher clairement son objectif d’une réorientation des missions de la Banque centrale européenne pour qu’elle puisse financer à des taux d’intérêt très bas les investissements des États européens.inauguration place des Pénitents 002

2. Fiscalité : accroître les recettes publiques 
et sociales, changer la politique du crédit

Pour faire face aux urgences sociales, faire reculer la pauvreté, les inégalités, le chômage, restaurer et développer les systèmes d’éducation, de formation et de santé mis à mal par la droite, assurer la transition écologique, il faut accroître sensiblement, d’une part, les recettes publiques et sociales, d’autre part, le produit intérieur brut (PIB) du pays.

Certains des engagements du président de la République vont dans ce sens, mais souvent, ils manquent de cohérence et ne permettent pas de dompter et de faire reculer la finance. Cela nécessite d’engager une importante réforme de la fiscalité, des prélèvements obligatoires, mais aussi de la politique du crédit.

Organisation syndicales, Attac, Économistes atterrés, associations diverses, PCF, Front de gauche ont multiplié les propositions en ce sens avec notamment l’augmentation de l’impôt sur les fortunes et de celui sur les revenus du capital, la taxation des revenus financiers des entreprises, la mise en place d’un principe de modulation de l’impôt sur les sociétés et du taux des cotisations sociales patronales en fonction des objectifs d’emploi et de salaires des entreprises, la suppression des exonérations sociales patronales ayant montré leur inefficacité.

Autre outil : la réorientation de la politique du crédit. Au niveau européen mais aussi français en particulier, avec la création d’un pôle public financier.

3. Démocratie : s’inscrire dans la Ve République ou porter loin le chantier d’une VIe

Jusqu’où François Hollande sera-t-il volontaire ? Arnaud Montebourg a beau avoir été intégré au gouvernement, ce n’est pas pour promouvoir une VIe République démocratique et sociale : François Hollande, avec une présidence qui se veut « normale », s’inscrit d’abord dans les institutions de la Ve République, où premier ministre et gouvernement sont responsables dans la définition et la conduite de la politique de la nation. Lors d’un entretien à Mediapart durant la campagne, il a certes évoqué la limitation du cumul des mandats, une grande loi sur l’indépendance de la presse, souhaité sortir de la manière d’exercer le pouvoir de ses prédécesseurs, à commencer par réformer le statut pénal du chef de l’État. C’est encore loin d’une profonde réforme des institutions, tournée vers une démocratie plus parlementaire. Il compte introduire une dose, seulement, de proportionnelle, dans le mode de scrutin législatif. Pour l’heure, les mesures affichées sont de l’ordre du symbolique, comme en finir avec le pouvoir personnel de nomination, porté à son paroxysme par Nicolas Sarkozy, pour confier les quelque 120 postes dépendant du Conseil des ministres aux commissions parlementaires. L’instauration du droit de vote des étrangers aux élections locales, promesse régulière des candidats socialistes, est ainsi renvoyée à mi-mandat.

4. Retraites : la réforme Sarkozy est injuste 
et n’est pas viable, un nouveau débat s’impose

Le projet du nouveau gouvernement de retour partiel à la retraite à 60 ans va dans 
 le bon sens. Mais on ne peut s’en tenir là. Le Parti socialiste, le PCF, les organisations syndicales et même la très orthodoxe commission des Finances du Sénat, alors dirigée par la droite, ont souligné, lors de la mobilisation contre cette réforme régressive, que celle-ci ne parviendrait pas à assurer l’équilibre des régimes de retraite à partir de 2018. Le débat est inévitable. D’ailleurs, l’engagement 18 du candidat Hollande prévoit « une négociation globale (...) dès l’été 2012 avec les partenaires sociaux afin de définir, dans un cadre financier durablement équilibré, l’âge légal de départ à la retraite, la prise en compte de la pénibilité, le montant des pensions et l’évolution des recettes indispensables à la pérennité de notre système de retraite solidaire ».

Des propositions de la CGT, d’associations, du PCF et du Front de gauche entendent assurer le retour du droit à la retraite à 60 ans, à taux plein, tout en sécurisant le financement du système. La première vise à établir une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises. La deuxième, à moduler le taux et la masse des cotisations patronales en lien avec des choix de gestion des entreprises favorables à l’emploi. Mais il s’agit aussi de sécuriser le retraité en prenant en compte la pénibilité de professions particulières et en garantissant qu’aucun salarié ne percevra une retraite inférieure au Smic.

5. Éducation : une différence d’ambition 
dans les moyens et dans les objectifs

Priorité affichée du président de la République, l’avenir de l’éducation nationale fait l’objet de pas mal de 
 divergences entre les intentions du PS et celles des candidats du Front de gauche. À commencer par la question des moyens qui marque une vraie différence d’ambition. Le Front de gauche refuse de penser sa politique éducative « dans le cadre du budget contraint érigé en dogme par les politiques d’austérité ». Ce qui n’est pas le cas de François Hollande. Ainsi, les 60 000 postes annoncés sur cinq ans sont loin de couvrir les 80 000 suppressions programmées entre 2007 et 2012. Ce ne sera pas, par ailleurs, des créations nettes mais des redéploiements faits au détriment d’autres emplois publics. À l’inverse, le Front de gauche souhaite rétablir l’ensemble des postes supprimés depuis 2007, sans s’interdire d’aller au-delà en fonction des besoins puisqu’il propose de porter la part du budget de l’État consacré à l’éducation de 5,6 % à 7 % du PIB. Différence d’ambition encore lorsque le Front de gauche souhaite élargir la scolarité obligatoire de trois à dix-huit ans et refuse de s’inscrire dans la logique minimaliste du « socle commun de compétence », dont le PS reste un défenseur. Dans le supérieur, enfin, le Front de gauche est clairement pour l’abrogation de la loi LRU, tandis que le PS souhaite simplement la réformer, sans revenir sur le principe concurrentiel « d’autonomie » des établissements.image

Voilà les 5 bonnes raisons "nationales", mais il y en a aussi des "locales" qui permettront au Gard Rhodanien de tirer son épingle du jeu.

1. L’emploi par le soutien aux travailleurs des entreprises en difficultés, la relance industrielle,
2. La redynamisation de notre territoire par le désenclavement routier,
3. La question énergétique en assurant l’avenir de Marcoule,
4. Le TER pour des transports en commun sûrs, pratiques, économiques et écologiques
5. La culture avec un grand musée du Gard rhodanien
6. Le logement avec la réhabilitation et la construction massive de logements sociaux publics.

 

Maintenant vous savez tout ou presque, la balle est dans votre camp. Pour la 3e circonscription le vote Front de Gauche c'est le bulletin Charles Menard, dans la 4e circonscription le vote Front de Gauche c'est le bulletin Edouard Chaulet.

Repost0
8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 06:44

Voilà L’affaire. Une liste de noms a été publiée sur le blog de Fabrice Verdier, candidat socialiste
dans la 4e. Liste de soutien. Le problème, c’est que des personnes y figurant n’ont jamais
donné leur accord. Des militants d’autres partis, Verts, syndicalistes... Et ils font savoir aujourd’hui,
avec vigueur, qu’ils considèrent avoir été « trahis ». Au point que certains ont décidé de saisir la justice et la commission informatique et libertés. Que s’est-il passé ? Ces personnes ont un point commun. Elles ont
participé aux primaires socialistes et ont laissé leurs coordonnées pour recevoir des informations. Et pas pour autre chose. Fabrice Verdier explique la suite. « Tous ont reçu un courriel, puis un second qui leur indiquait qu’une absence de réponse vaudrait accord ». Si l’on s’abstient, c’est que l’on est pour. Et tous ceux que nous avons rencontrés déclarent n’avoir jamais rien reçu. «C’est ma parole contre la leur», commente Fabrice Verdier.
« C’est tout ce que les gens ne supportent pas dans la politique », estimait hier l’un de ceux qui ont été utilisés. « Un coup de poignard ; les primaires, je trouvais ça bien, pourtant ». « C’est crapuleux, je ne pensais pas que le PS pouvait faire
ça ». « Je me sens manipulé, pris en otage ». Choses dites hier par des citoyens visiblement sous le choc.
Combien sont-ils à être concernés ? « Chaque fois que je montre la liste à quelqu’un que je connais, il me dit qu’il n’a pas donné son accord et quand il regarde ces noms, il en voit d’autres dont la présence l’étonne ».

Le candidat PS qui a reçu le soutien du comique Patrick Timsit a-t-il besoin de ce genre de pratiques pour faire campagne ?

Ce n'est pas notre conception de la politique, Edouard Chaulet est le candidat du Front de Gauche sur la 4e circonscription du Gard, son travail de terrain, ses convictions et ses vrais soutiens parlent pour lui. http://www.cinemotions.com/data/films/1110/41/2/photo-Severn-la-voix-de-nos-enfants-2010-9.jpg

Repost0
6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 07:24

Le meeting du Front de Gauche en soutien aux candidatures Menard/Bastaroli aux Législatives sur la 3e circonscription du Gard a été l'occasion d'entendre diverses prises de paroles. Contrairement à certains candidats qui font une campagne sur leur seul nom et sur leur seule personnalité (moi je !), le Front de Gauche a toujours une volonté de la "jouer collectif".

Ainsi le micro a été ouvert à plusieurs intervenants comme au public qui a pu débattre avec les candidats et soulever des questions ou évoquer des problèmes.

Nous avons retenu l'interventions de Pierre André viticulteur à Laudun.

Vous pouvez retrouver l'intégralité de son intervention ci-dessous.

 

Intervention de Pierre André

 

"Le salon de l’agriculture permettait de renouveler ce moment fusionnel entre « gens des villes » et paysans. Et bien sur un certain nombre de candidats à l’élection présidentielle y ont une nouvelle fois flatté la France paysanne qui alimente l’imaginaire collectif. Au cours des dix dernières années pourtant, dans leur majorité, les mêmes prétendants n’auront eu de cesse d’accompagner, voire d’encourager, les politiques de libéralisation du secteur agricole à tous les niveaux.

 

 Mais les chiffres sont têtus et parlent d’eux-mêmes. Quand  deux exploitants partent à la retraite, un seul s’installe. Ce déséquilibre démographique perdure depuis des années, et il explique en partie pourquoi l’agriculture française a encore perdu un quart de ses exploitations entre 2000 et 2010.    26 % pour être précis et l’emploi agricole quand à lui a diminué de 22 %. Notre pays compte désormais moins de 500 000 exploitations professionnelles.

 

Et ce sont évidemment les petites et moyennes structures, les exploitations familiales, qui ont payé le plus lourd tribut de cette politique, alors que le nombre de très grandes exploitations s’est accru. C’est d’abord la réalité humaine de l’agriculture française qui est touchée au cœur : cette réalité que les visiteurs du salon précédemment cité aiment embrasser le temps d’une journée.  pierre-andre.JPG

 

Cette réalité trop peu présente dans le « petit livre rouge » du Front de gauche.  On y parle cependant de la souveraineté alimentaire ainsi que de l’agriculture paysanne. Quel joli mot que celui la : paysan. Pourtant, si galvaudé, si ridiculement sali quand  familièrement il devient cul- terreux ou bouseux. Mais empreint de délicate pudeur lorsque  féminisé il est associé a la sagesse, « la vieille sagesse paysanne »

 

 

Concernant la souveraineté alimentaire l’extrême concentration du nombre d’exploitations sur le territoire national doit nous faire réfléchir collectivement sur l’avenir du tissu rural français. Cette situation inquiétante doit nous conduire à anticiper sur notre capacité, dans les décennies à venir, à redonner aux campagnes de France leur vocation première : nourrir les hommes, de façon saine et responsable.

 Les Français veulent une agriculture diversifiée, de qualité, à dimension humaine et responsable écologiquement. Ils sentent bien pourtant que cette France agricole qu’ils désirent, est aux antipodes de la pente dominante qui pousse l’agriculture française et européenne vers l’agro industrie, l’hyperspécialisation, la compétition et la dépendance aux injonctions du marché mondial.

L’agriculture de nos pères a vécu, ses valeurs perdurent cependant et si la France n’est plus majoritairement rurale elle conserve ses ancrages dans le terroir, dans la famille, dans l’humain, d’abord. 

 Il faut dés maintenant sortir l’agriculture, encore à taille humaine, de l’étau qui la condamne arbitrairement a une mort programmée. Il nous faut construire un nouveau pacte agricole en associant les paysans, les salariés du secteur agricole et les consommateurs-citoyens. Ce pacte fondateur sera la condition d’une nouvelle politique agricole commune, a charge pour lui de se donner les moyens d’un renouveau agronomique et alimentaire, mais aussi écologique et social.

L’écologie n’est d’ailleurs pas la seule alternative à l’agriculture productiviste d’après guerre que nous subissons encore de nos jours

D’autres chemins existent qui mènent vers une agriculture paysanne respectant l’Homme et soucieuse de l’environnement.

Depuis 50 ans, l’agriculture est l’un des secteurs où la productivité par ha  et par unité de travail a le plus augmenté, au détriment  de l’environnement et du nombre de paysans. Les paysans restant en ont peu bénéficié : c’est l’aval (l’industrie, la distribution) qui a accaparé, grâce aux baisses des prix agricoles, ces gains de productivité.

 

Aujourd’hui, ce moteur productiviste est en panne : par exemple, les rendements des zones céréalières intensives ont tendance à baisser sur des sols épuisés, ayant perdu leur matière organique.

Ne nous y trompons pas, la nouvelle vague de productivisme qu’on nous propose, teintée de vert, est là pour relancer le moteur au dépend de l’agriculture paysanne.

Donner la priorité à l’augmentation de la productivité dans le souci de produire moins cher pour être plus compétitif sur le marché mondial est une erreur.

Demander plus de transport, plus d’export/import, cela n’est plus crédible : l’heure est à la relocalisation et à la sobriété énergétique, pourvoyeuse d’emplois.

 Sur cette voie d’avenir, l’engagement du front de Gauche, devrait permettre à la PAC de ne pas servir de première variable d’ajustement européen à la crise du capitalisme mondialisé. Mais il faut aussi l’affirmer clairement, on ne peut vouloir maintenir d’un côté un budget de la PAC ambitieux à Bruxelles, et continuer de ne rien vouloir changer sur la répartition des subventions accordées au niveau national. La PAC ne peut plus être « un tiroir-caisse pour certains » et « une aumône pour les autres », comme l’affirmait récemment un syndicaliste paysan.

Ce n’est pas l’Europe qui doit nourrir le monde, mais le monde qui doit se nourrir.

Il est nécessaire de rappeler que l’agriculture mondiale produit aujourd’hui pour prés de 8 milliards de personnes, bien au-delà des besoins (mais environ 1/3 est gaspillé au nord, 1/3 est perdu après la récolte au sud, et 1 milliard d’humains sur 6 ne mange pas à sa faim). La priorité est donc de résoudre les problèmes du gaspillage alimentaire, des pertes après récolte et de mettre en œuvre le droit à l’alimentation, avant de vouloir produire plus en Europe.

 Un chiffre bien français quand à lui : 30 %.  C’est le chiffre qu’avancent certains organismes de sondage, 30 % des produits achetés ne seraient pas consommés mais mis à la poubelle, alors que des milliers de personnes pointent aux Restos du Cœur. De quoi faire réfléchir.

Pour que le monde se nourrisse et se nourrisse mieux, il faut aussi innover dans de nouvelles règles du commerce international agricole, car les règles actuelles laissent se perpétuer le dumping et l’accaparement des terres, ruinant les capacités productives de nombreuses communautés rurales au sud.

Pour finir un mot sur les retraites agricoles et leurs récipiendaires : les agriculteurs  retraités.

Ont-ils seulement le droit de survivre ces retraités de l’agriculture? C’est à cette question qu’il nous faut répondre. Car les anciens agriculteurs et leurs familles, figurent parmi les plus faibles niveaux de vie nationaux. Tout le monde le sait, tout le monde s’en émeut l’espace de la période électorale… pour s’en désintéresser lamentablement quelques mois plus tard. Le diagnostic, partagé, est on ne peut plus clair : le niveau moyen des retraites paysannes est aujourd’hui de 400 € par mois, très en dessous des 959 € du seuil de pauvreté.

 Derrière les visages de nos anciens, leur attention pour les mots de réconfort, il y a une réelle souffrance, celle de continuer à vivre, avec les difficultés de l’âge dans une pauvreté de plus en plus pesante et l’angoisse de la dépendance aux enfants, amplifiée par la perspective de financer la maison de retraite.

 

Cette injustice, rendue invisible par une société où l’humain est rejeté, cette injustice cachée par dignité par ceux qui ont servi toute leur vie à nourrir le pays, ne vous y trompez pas elle est bien là, présente, pressante, oppressante. 

Face à tant d’injustices, pour nos aînés, il faut des réponses claires. Oui, nous devons leur assurer dès demain une vie meilleure avec une retraite qui ne soit pas inférieure à 85 % du SMIC. Cette mesure, c’est une simple exigence d’humanité. Ce doit être une exigence incontournable d’une société qui place l’humain d’abord.

Le temps m’est compté il faut que j’en termine. J’aurais aimé vous parler de :

Développement durable, de la défense des terres fertiles.

Le développement quoiqu’on en dise, reste le problème clé des pays en voie de développement, en Europe et ailleurs, l’aspect durable restant la pierre d’achoppement des pays développés.

La défense des terres fertiles est  d’une importance capitale à l’heure ou tous les dix ans environ la valeur d’un département français quitte la ruralité fertile pour servir les zones d’habitation et industrielle ainsi que les emprises d’infrastructures logistique routières ou autres.

Apres avoir sorti Sarkozy et porté François Hollande à la présidence, il faut maintenant se donner les outils et les  moyens humains  pour que la gauche réussisse, et que la ruralité reprenne sa vraie place dans notre société.

Il nous faudra faire des choix :

Agro-écologie ou agro carburants ?

Agriculture paysanne ou intensification durable ?

Semences paysanne ou semences OGM ?

Pâturages ou usine à lait ?

Innovation sociale ou disparition paysanne ?

 

Il nous faut créer le rapport des forces indispensable pour que la gauche de demain change vraiment la vie. Changer la vie : là est le véritable rempart aux démagogies et aux politiques de division".

                                                               Pierre André

Repost0
4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 18:50

Dans le précédent article nous avons évoqué la "marche Emilienne Mopty" dans le Pas de Calais. http://www.placeaupeuple2012.fr/wp-content/uploads/2012/06/marche-hb-ok-134x90.jpg

Le discours de Jean-Luc Mélenchon candidat Front de Gauche dans la 11e circonscription du Pas de Calais se trouve dans la vidéo ci-dessous.

Un bel hommage à Emilienne Mopty et à la classe ouvrière qui ouvre aussi des perspectives pour le peuple français.

Repost0

Présentation

  • : BLOG SECTION GARD RHODANIEN du PCF
  • BLOG  SECTION GARD RHODANIEN du PCF
  • : Les activités et les réflexions des militants communistes et des élu(e)s du P.C.F section du Gard Rhodanien.
  • Contact

Recherche

Journaux De Section