Un article de Thierry Allard dans Objectif Gard
Le port fluvial de l’Ardoise a connu son âge d’or avec celui de l’aciérie voisine, qui a fermé ses portes il y a quinze ans, mais il en est désormais très loin. Au point que la question de son avenir semble posée, alors que la concession par laquelle la Chambre de commerce et de l’industrie gère l’équipement s’achèvera en décembre prochain.
Que va devenir le port de l’Ardoise ? Cette question est posée depuis déjà longtemps dans le Gard rhodanien. Déjà, à l’automne dernier, le Parti communiste français local soulevait la question de la grue MOHR du port, dont la restructuration a été abandonnée par la CCI pour cause de non-rentabilité, laissant passer une subvention de 200 000 euros de la Région au passage.
En effet, il fallait 500 000 euros pour restructurer la grue, dont 300 000 euros à la charge de la CCI. Or, nous précisait la chambre consulaire à l’époque, « en 2017, les recettes de la grue ont été de 61 582 € HT (venant d’un seul client, NDLR) pour un résultat d’exploitation de 7 100 € HT. Dans ce contexte, il faudrait plus 40 ans pour rentabiliser les 300 K€ d’investissement. » Le tout alors que la concession par laquelle Voies navigables de France (VNF), propriétaire du port, confie l’exploitation du port à la CCI de Nîmes puis du Gard depuis 1961, arrive à échéance le 6 décembre prochain
Que va-t-il advenir après cette date ? Le PCF local s’inquiète à nouveau, dans un courrier adressé au préfet début avril.
VNF s’apprête à lancer un appel à projet pour une convention d’occupation temporaire, pour un port dont la grue est à rénover complètement et qui n’a plus qu’un seul client : le cimentier Lafarge-Holsim. Un port inadapté, selon Jean-Marc Rouméas, PDG de l’entreprise éponyme et ancien sous-concessionnaire du port de l’Ardoise : « C’est un port pour faire du chargement/déchargement de vrac, mais aujourd’hui le transport se fait essentiellement par containers et il n’est pas équipé pour. » Il faut dire que depuis que la grue a été bâtie, en 1975, le monde a quelque peu changé… Pour lui, le couperet tombe : « Le port n’est plus compétitif. La grue ne correspond plus du tout aux besoins des industriels. Il faudrait plusieurs millions d’euros d’investissements. »
Sous-concessionnaire du port de 1990 à 2012 via la SARL Port-Midi, Jean-Marc Rouméas a poursuivi sur ce marché, mais sur un nouvel équipement, en face, où il a pour client notamment l’usine de ferro-silicium Ferropem. Jean-Marc Rouméas dont le nom revient dans un audit de la CCI daté de 2014 et réalisé par le Contrôle général économique et financier, qui dénonce « une gestion approximative qui dure depuis des années. »
Le rapport précise que le résultat d’exploitation du port est « chroniquement déficitaire », du fait notamment de « la lourdeur des charges d’amortissement. » « Le port dépendait à 80 % d’Arcelor », note pour sa part Jean-Marc Rouméas. Reste que la CCI a fait pour environ 2 millions d’euros d’avances à Port-Midi... qu’elle a perdues.
Pire, à l’issue de la sous-concession, en 2012, le sous-concessionnaire devait rendre les équipements « bien entretenus et en bon état de fonctionnement », précise l’audit. Or, « VNF a fait faire un audit technique qui évaluait le coût de la nécessaire remise en état du port à quelque 2,6 millions d’euros, qu’elle réclamait à la CCI », met en exergue le document, qui ajoute que la Chambre aurait alors dû se retourner vers le sous-concessionnaire.
Pour Jean-Marc Rouméas, les choses sont un peu différentes : « Les derniers équipements datent de 1975. Nous avons fait une réunion de sortie de concession avec VNF, qui avait acté que vu la vétusté des équipements, VNF reprendrait en l’état et verrait en fonction de la vocation future du port si une remise en état était faite. » Bref, une sortie à (très) bon compte pour Port-Midi et la CCI, selon l’ancien gérant de Port-Midi
Jean-Marc Rouméas et Éric Giraudier, ici en 2012 (Photo d'archives : Stéphanie Marin / Objectif Gard)
Seulement voilà, à l’époque la Chambre change de mains : à la surprise générale, Henry Douais l’emporte et l’équipe d’Éric Giraudier, à laquelle appartenait Jean-Marc Rouméas, est balayée. « Cette négociation de sortie à "zéro euro", Henry Douais ne l’a pas actée. VNF est revenue et a dit "vous nous devez tant". C’est un peu un règlement de comptes entre l’ancien président de la CCI (Henry Douais, ndlr) et le gérant de Port-Midi (lui-même, ndlr) », résume Jean-Marc Rouméas, qui est de nouveau élu consulaire depuis 2016. Au final, la CCI et Port-Midi paieront chacune une somme. « Ça s’est soldé par un reliquat de quelques dizaines de milliers d’euros », affirme l’ancien gérant de Port-Midi, qu’il a liquidé en 2014.
Et depuis ? Pas grand-chose. Certes, la CCI a mis 600 000 euros pour rénover l’appontement nord du port en 2014. Ce qui n’a de toute évidence pas relancé son activité, alors qu'il n'y a pas si longtemps, « l’ex-Région Languedoc-Roussillon ambitionnait de faire du site de l’Ardoise une plateforme logistique tri-modale fleuve/rail/route parmi les plus importantes de France », indique le Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) dans un rapport daté de 2017.
« Oui, mais tant que certains essaieront de convaincre que le port n’est pas rentable alors qu’il exploitent la même chose de l’autre côté du Rhône, rien ne se passera », grince un fin connaisseur du dossier en visant Jean-Marc Rouméas. Et la CCI, va-t-elle continuer ? « Je n’en ai aucune idée, répond Jean-Marc Rouméas, trésorier-adjoint de la CCI du Gard. À la CCI, je ne m’occupe plus du tout du port. Je n’ai pas envie d’être poursuivi pour conflit d’intérêt. » Soit. Du côté du président de la délégation de Bagnols de la CCI, Philippe Broche, on n’en sait pas plus. Quant au président de la CCI du Gard, Éric Giraudier, il a temporisé en affirmant que la Chambre répondrait sur le sujet du port ultérieurement.
Du côté de l’Agglo du Gard rhodanien, on estime « qu’il serait bien qu’on sorte de l’ambiguïté, estime son président Jean-Christian Rey. Il faut sortir des concessions des uns et des autres qui ne s’entendent pas, des tensions, il faut clarifier la situation. » L’élu rappelle que « ce n’est pas dans les métiers de l’Agglo de gérer un port industriel. Il y a des professionnels pour ça », avant de lancer : « Qu’on ne vienne pas me dire que sur le deuxième territoire industriel de la région on n’a pas des professionnels compétents pour gérer un port industriel ! »
Pour autant, Jean-Christian Rey, qui « espère que le port pourra tourner à plein régime. C’est un outil important de développement économique », entrouvre la porte : « Que les choses soient claires sur les coûts, le modèle économique, que les professionnels s’impliquent et l’Agglo prendra ses responsabilités. »
Je précise que mon nom de jeune fille est Lamoine (il sera écrit à côté de mon nom d’épouse sur les bulletins de vote), et je pourrai même ici rajouter Schmer, le nom de ma grand-mère paternelle, pour la petite histoire que les communistes d’Ivry et Vitry reconnaîtront ! Car j’en suis originaire, mais l’amour m’a fait prendre un virage à 360°C il y a quinze ans maintenant ! Diplômée en travail social, je suis aujourd’hui éleveuse en Ardèche de porcs et brebis en plein air, avec lesquels je produits des charcuteries traditionnelles et innovantes, ainsi que de la viande d’agneau.
Je commercialise en vente directe sur les marchés et magasins de producteurs. Je co-préside également une association de développement de l’agriculture durable : « autonome et économe », comme le veut la devise des CIVAM (Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural).
Du haut de ma montagne, la campagne pour les élections européennes fait son chemin au quotidien, à travers les sollicitations et les échanges avec mes voisin·e·s, des ruraux, dans mon réseau personnel bien sûr et professionnel, des paysan·ne·s, ainsi qu’avec mes clients. Cela donne lieu à de nombreuses prises de conscience chez ces citoyens de tous bords ! Ils connaissent mes principes humanistes et mes pratiques respectueuses de l’environnement.
Cela développe une confiance en ce que le Parti Communiste Français défend aujourd’hui en matière d’agriculture de qualité et de maintien des services publics ! J’ai donc beaucoup d’espoir pour les résultats du 26 mai prochain !
J’ai assisté à plusieurs débats locaux et suis conviée, dans le courant du mois de mai, à rencontrer des camarades et des âmes encore à convaincre dans le Gard l’Ain et en Isère. Mes déplacements se jouxtent souvent à des visites de fermes inscrites dans une démarche d’agriculture durable et plus largement dans un projet de société plus social et solidaire !
Car, en effet, l’agriculture fait partie d’un tout, elle est le maillon qui relie nos campagnes à nos villes et qui nous rappelle sans cesse nos interactions, notre interdépendance ! Nous avons besoin d’eux pour vivre. Ils ont besoin de nous pour manger ! Cette complémentaire doit se réfléchir plus que jamais en bonne intelligence, à condition, bien sûr, de toujours garder comme grande finalité le principe de « l’humain d’abord »
Je serais à Pont Saint Esprit le mardi 21 mai 2019 18h30 Cazerne Pépin.
Agriculture durable, environnement, mieux se nourrir, pouvoir d'achat, autant de sujets sur lesquels nous pourrions échanger.
Alors à bientôt à Pont Saint Esprit
Sarah
Le Gard rhodanien possède des atouts pour développer une activité économique créatrice d'emplois.
Parmi ces atouts, le port de l'ardoise. Ou en est on ?
Voie Navigable de France (donc l’état) a délégué la concession à la CCI pendant une trentaine d’année jusqu’en 2012. Depuis un Contrat d’Objectifs Territoriaux (COT) a été signé pour trois ans jusqu’en 2015 ensuite plusieurs avenants ont été signés pour un prolongement de cette gestion qui se terminera dans un an en décembre 2019. En novembre 2015 la Région avait voté une subvention de 200 000 euros pour financer 40 % d’une réparation d’une grue MOHR. Cette subvention a été annulée le 20 novembre 2018 car les travaux n’ont jamais été réalisés.
Cette situation confirme que le Port de l’Ardoise vivote et ne fait pas vraiment l’objet d’un plan de développement.
Aujourd’hui un Contrat de Transition Écologique a été signé avec L’État pour les agglomérations du Pont du Gard et du Gard Rhodanien.
Quid de l’avenir du Port de l’Ardoise alors que des perspectives existent ?
Le Parti Communiste Français Gard Rhodanien qui a interpellé le ministre François de Rugy au moment de sa nomination avec copies aux élus de l’agglomération souhaite qu’un débat soit instauré sur cette question. Nous avons de nouveau écrit à monsieur le Préfet sur ce sujet. En espérant que contrairement à d'autres courriers sur d'autres sujet, il trouvera le temps de nous répondre, et surtout d'agir.
La Région Occitanie est prête à prendre la direction du Port de l’Ardoise pour en faire une base arrière du Port de Sète mais pour cela il faudrait que l’État via VNF et la CNR accepte de céder cette infrastructure.
L’absence de réparation de la grue MOHR est une preuve évidente, parmi d'autres du laisser-aller de ce port et de son manque de perspectives.
Le temps presse pour statuer sur l’avenir du port puisque que la convention s’arrête en décembre 2019, un débat doit s'installer, un plan ambitieux de relance doit être élaboré.
A droite brève de Jean Lug Buytaert, journaliste à Midi Libre.
A Gauche réaction de Jean-Louis Delecourt ancien responsable du Mouvement républicain des citoyens.
La Presse en parle: ci-dessous article paru dans Midi libre.
Conseil municipal du lundi 1er avril
Objet :
Un seul point à l’ordre du jour du Conseil municipal extraordinaire de ce lundi 1er avril à Bagnols sur Cèze : la demande au Préfet de déplacement du centre-ville de Bagnols au niveau de Bourdilhan.
Exposé des motifs :
La municipalité de Bagnols sur Cèze souhaite aménager une ZAC (zone d’aménagement concerté) à Bourdilhan. Toutefois comme la ville est éligible au dispositif « Action Coeur de ville » et aux fonds Fisac (Fonds d’intervention pour la sauvegarde de l’Artisanat et du commerce), il est donc contradictoire d’envisager des projets à l’entrée Sud de la commune et d’avoir une politique de soutien aux activités de centre-ville. Pour contourner cette situation, il est demandé aux élus de voter pour le déplacement « administratif » du centre-ville dans le quartier de Bourdilhan.
Argumentaire et citations :
Pour le maire Jean-Yves Chapelet : « Le « en même temps » macronien est parfait pour ce type de dossier. On peut tout faire et son contraire. Faire semblant d’aider les commerçants du centre-ville et de sauvegarder une vie au centre-ancien et développer une nouvelle zone en périphérie pour donner un coup de main à nos amis promoteurs ».
Pour le président de l’agglomération Jean-Christian Rey : « Le centre-ville est une notion assez floue pour moi qui voit les choses de loin. Au niveau de l’agglomération la capitale du Gard Rhodanien peut avoir un centre-mou. J’en parle souvent avec mes amis de la LREM mais aussi du Modem, de l’UDI, du PRG et du PS…. Même certains élus LR sont d’accord sur cette notion ».
Pour Maxime Couston l’adjoint au cadre de vie : « Alphonse Allais disait qu’il faudrait construire les villes à la campagne car l’air y est plus sain ». De toute façon, vous ne croyez quand même pas que nous allons rouvrir l’Intermarché des Escanaux ? Personnellement je pense que du moment que l’on ne touche pas à Carmignan, on peut bétonner Bourdilhan sans problème, car s’il y a des poissons dans la Cèze il n’y en a pas dans la Mayre. »
Dans le midi libre du vendredi 15 février 2019, vous trouverez un résumé du communiqué des communistes du Gard rhodanien à propos de la déchetterie de Laudun. Ci-dessous le communiqué du P.C.F dans son intégralité et l'article de Midi Libre
La montée au créneau de Jean-Christian Rey sur la déchetterie de Laudun est un énième épisode du conflit entre le village de Laudun l’Ardoise et l’agglomération sous l’emprise des bagnolais.
Commencé sous Prat et Pécout (pas encore en marche) avec le retrait de la maison du peintre Albert André du comité de pilotage, elle se poursuit depuis l’élection de l’équipe d’Yves Cazorla à la mairie de Laudun l’Ardoise en refusant que la troisième commune de l’agglomération ait une délégation dans la collectivité et en refusant de prendre en compte la piscine tout en soutenant un projet fumeux de couverture de la piscine de Bagnols sur Cèze !
Jean-Christian Rey veut-il faire oublier l’échec de 2018 (après celui de 2017 Scène Campagne à Cornillon) à savoir la recyclerie ? L’implantation aux quatre chemins d’une déchetterie est sans aucun doute une mauvaise idée. Pourquoi ? Trop éloignée du bourg de Laudun et du hameau de l’Ardoise, elle encouragera les dépôts sauvages (déjà trop présents). Elle fera emprunter une grande route à des véhicules qui se rendent à la déchetterie d’où le risque de déchets sur la route, de véhicules trop chargés, d’où un danger supplémentaire. Enfin mettre une déchetterie sur un axe fréquenté ne participe pas à l’embellissement du paysage. Favoriser le tourisme et mettre en valeur le patrimoine naturel ou agricole ce n’est pas mettre à la vue du plus grand nombre une déchetterie mais on n’en attend pas moins de ceux qui veulent défigurer l’entrée de Bagnols sur Cèze par Bourdilhan !
Le P.C.F Gard Rhodanien n’entend pas prendre parti pour l’un ou l’autre camps mais constate que ce conflit se fait au détriment de l’intérêt général. Projet maison Albert André au point mort, piscine fermée, etc. Pourtant il y a de nombreux sujets sur lesquels une collaboration devrait avoir lieu (pour le bien de tous les habitants du Gard Rhodanien) entre les laudunois et les bagnolais. Le Port de l’Ardoise dont nous révélions il y a peu le scandale de la mauvaise gestion ne semble préoccuper ni les équipes de Laudun l’Ardoise ni celles de l’agglomération. Le retour des voyageurs sur la rive droite du Rhône (il y a une gare à l’Ardoise et à Bagnols) n’étant pas non plus la priorité des élus, les deux communes ont brillé par leur absence à l’assemblée générale de l’association des usagers du TER rive droite il y a quelques jours.
MOTION DE SOUTIEN AUX LUTTES EN COURS !
Notre pays est sujet à une grave crise politique et sociale comme il n’en a pas connu depuis des décennies. Depuis bientôt 3 semaines, un mouvement social spontané et inédit, dit des gilets jaunes, s’est mis en place.
La toute première revendication de ce mouvement était la suppression des hausses de la taxe sur les carburants. Le Président de la République Emmanuel Macron, son gouvernement, et la majorité La République En Marche, ont commencé par mépriser cette contestation, tentant de jouer le pourrissement, comme lors des quinquennats précédents de Sarkozy et Hollande, pour passer en force.
Leur déconnexion complète de la réalité les a aveuglés, ils n’ont pas saisi tout de suite l’ampleur de la colère. D’ailleurs, au vu des dernières réactions, ils ne l’ont toujours pas compris. Pourtant, assez vite, le mouvement des gilets jaunes a évolué, et son panel de revendications aussi. Dès lors, il est assez aisé d’analyser que la grogne ne date pas d’aujourd’hui, que la hausse des taxes n’était que la goutte de carburant qui a fait déborder le réservoir, qu’elle n’a été que le catalyseur de tous les mécontentements de ces dernières décennies. Pas étonnant du coup de voir ce mouvement soutenu par 80 % de la population.
Ce mouvement social touche toutes les catégories, les avocats, les infirmières, les ambulanciers, les chauffeurs poids lourds, les personnels des EHPAD, les auto-écoles, les retraités, les privés d’emploi, les
étudiants, les lycéens, les agriculteurs et tous les travailleurs qui ont été appelés à la grève pour le 14 décembre 2018.
Nous ne pouvons pas être simple spectateur de ces différents mouvements sociaux en cours, dont la plupart des revendications sont parfaitement légitimes.
Il est de notre devoir d’écouter et de porter la parole de nos concitoyens, parce que sur notre territoire, beaucoup ont des revenus très en dessous de la moyenne.
Ici comme ailleurs, les élus locaux se doivent d'être les relais des revendications, qu’elles viennent des gilets jaunes comme des organisations syndicales, des étudiants, des retraités, des privés d’emploi, et de tous les citoyens, et aujourd’hui, tous demandent de changer de cap.
Motion :
Considérant l’urgence sociale vécue par la population, Considérant la crise institutionnelle profonde que traverse notre pays, nous demandons au Président de la République, au Gouvernement, ainsi qu’à la représentation nationale :
ð De lancer une grande discussion populaire sur la remise à plat de la fiscalité afin de rendre l’impôt plus juste et plus équitable ;
ð De lancer une grande consultation populaire sur la refonte complète de nos institutions et de la représentativité du peuple.
ð Augmentation générale des salaires, pensions et allocations, et augmentation de 200 € net (donc 260 € brut) du SMIC ;
ð Rétablissement de l’ISF ;
ð Suppression de toutes les baisses sur les aides au logement ;
ð Taxation des carburants de l’aérien et du maritime ;
ð Prélèvement à la source de l’impôt sur les bénéfices des multinationales ;
ð Abaissement de la TVA à 5,5 % sur les transports en commun et les véhicules propres ;
ð Lutte contre la fraude et l’évasion fiscale ;
ð Suppression du C.I.C.E ;
ð Garantie de notre système de retraite solidaire par répartition, avec possibilité de départ à la retraite dès 60 ans à taux plein ;
ð Garantie et renforcement de notre système de sécurité sociale pour la gratuité complète des soins
ð Suppression de la C.S.G
ð Indexation des retraites sur l'augmentation des salaires
ð Taxation des dividendes et des revenus boursiers ;
ð Maintien et développement des services publics ;
ð Nationalisation ou renationalisation des secteurs bancaires, de l’énergie, de l’eau, de La Poste, des autoroutes, des barrages, du ferroviaire, du transport aérien, du logement, de la petite enfance, du handicap, de l’aide aux seniors, etc ;
ð Reprise de la décentralisation ;
ð Augmentation des dotations de l’État aux collectivités territoriales afin de répondre aux nombreux besoins au plus près de la population ;
ð Lancement des États Généraux pour une nouvelle République ; ð Fondation d’une nouvelle constitution basée sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels ;
ð Mise en place du référendum d’initiative populaire et des propositions législatives d’initiative populaire ;
ð Fin du présidentialisme ;
ð Généralisation de la proportionnelle à toutes les élections ;
ð Abandon de l'article 16, du vote bloqué, et du recours à l'article 49-3 ;
ð Fin de la dictature des marchés financiers, et sortie des logiques de rentabilité financière au profit des seuls besoins humains.
Ces mesures, pour certaines d’urgence absolue, sont indispensables pour redonner de l’espoir en un avenir meilleur, et pour que l’ensemble de la population s’implique et se retrouve dans l’action politique.
La section Gard rhodanien du PCF, ses militants, ses élus soutiennent les mouvements sociaux actuels, se tiennent à leur disposition pour poursuivre les discussions, les échanges, et les convergences nécessaires pour l’augmentation du pouvoir d’achat et la mise en œuvre de nouvelles institutions.
Contre ordre du jour du Conseil communautaire du 17 décembre 2018
Le contexte actuel est à la remise en question de la légitimité de la classe politique dans son entier. La citoyenneté exprimée ces derniers temps doit avoir un écho à tous les niveaux.
Une vraie confrontation d’idées est plus que nécessaire dans la période. Tout doit être mis sur la table d’autant plus que des ratés ou des erreurs impactent la gouvernance de cette collectivité.
C’est pourquoi la section du Gard rhodanien du Parti Communiste Français propose de rajouter à l’ordre à l’ordre du jour de la réunion du 17 décembre un certain nombre de questions essentielles que la collectivité se doit d’aborder rapidement.
Litiges en cours :
Exposé des motifs : Notre pays est sujet à une grave crise politique et sociale comme il n’en a pas connu depuis des décennies. Depuis bientôt 3 semaines, un mouvement social spontané et inédit, dit des gilets jaunes, s’est mis en place. La toute première revendication de ce mouvement était la suppression des hausses de la taxe sur les carburants. Le Président de la République Emmanuel Macron, son gouvernement, et la majorité La République En Marche, ont commencé par mépriser cette contestation, tentant de jouer le pourrissement, comme lors des quinquennats précédents de Sarkozy et Hollande, pour passer en force. Leur déconnexion complète de la réalité les a aveuglés, ils n’ont pas saisi tout de suite l’ampleur de la colère. D’ailleurs, au vu des dernières réactions, ils ne l’ont toujours pas compris. Pourtant, assez vite, le mouvement des gilets jaunes a évolué, et son panel de revendications aussi. Dès lors, il est assez aisé d’analyser que la grogne ne date pas d’aujourd’hui, que la hausse des taxes n’était que la goutte de carburant qui a fait déborder le réservoir, qu’elle n’a été que le catalyseur de tous les mécontentements de ces dernières décennies. Pas étonnant du coup de voir ce mouvement soutenu par 80 % de la population.
Ce mouvement social touche toutes les catégories, les avocats, les infirmières, les ambulanciers, les chauffeurs poids lourds, les personnels des EHPAD, les auto-écoles, les retraités, les privés d’emploi, les étudiants, les lycéens, les agriculteurs et tous les travailleurs qui ont été appelés à la grève le 14 décembre 2018.
Nous ne pouvons pas être simple spectateur de ces différents mouvements sociaux en cours, dont la plupart des revendications sont parfaitement légitimes.
Il est de notre devoir d’écouter et de porter la parole de nos concitoyens, parce que sur notre territoire, beaucoup ont des revenus très en dessous de la moyenne.Ici comme ailleurs, les élus locaux se doivent d'être les relais des revendications, qu’elles viennent des gilets jaunes comme des organisations syndicales, des étudiants, des retraités, des privés d’emploi, et de tous les citoyens, et aujourd’hui, tous demandent de changer de cap.
Motion :
Considérant l’urgence sociale vécue par la population, Considérant la crise institutionnelle profonde que traverse notre pays, La communauté d'agglomération du Gard rhodanien demande au Président de la République, au Gouvernement, ainsi qu’à la représentation nationale :
ð De lancer une grande discussion populaire sur la remise à plat de la fiscalité afin de rendre l’impôt plus juste et plus équitable ;
ð De lancer une grande consultation populaire sur la refonte complète de nos institutions et de la représentativité du peuple.
Dans l’optique de prendre toute sa place au sein de cette nouvelle construction rendue impérative, la communauté d'agglomération demande au Président de la République, au Gouvernement, ainsi qu’à la représentation nationale de mettre en œuvre les mesures suivantes concernant le pouvoir d’achat et la démocratie participative :
ð Augmentation générale des salaires, pensions et allocations, et augmentation de 200 € net (donc 260 € brut) du SMIC ;
ð Rétablissement de l’ISF ;
ð Suppression de toutes les baisses sur les aides au logement ;
ð Taxation des carburants de l’aérien et du maritime ;
ð Prélèvement à la source de l’impôt sur les bénéfices des multinationales ;
ð Abaissement de la TVA à 5,5 % sur les transports en commun et les véhicules propres ;
ð Lutte contre la fraude et l’évasion fiscale ;
ð Suppression du CICE ;
ð Garantie de notre système de retraite solidaire par répartition, avec possibilité de départ à la retraite dès 60 ans à taux plein ;
ð Garantie et renforcement de notre système de sécurité sociale pour la gratuité complète des soins ð Suppression de la CSG
ð Indexation des retraites sur l'augmentation des salaires
ð Taxation des dividendes et des revenus boursiers ;
ð Maintien et développement des services publics ;
ð Nationalisation ou renationalisation des secteurs bancaires, de l’énergie, de l’eau, de La Poste, des autoroutes, des barrages, du ferroviaire, du transport aérien, du logement, de la petite enfance, du handicap, de l’aide aux seniors, etc ;
ð Reprise de la décentralisation ;
ð Augmentation des dotations de l’État aux collectivités territoriales afin de répondre aux nombreux besoins au plus près de la population ;
ð Lancement des États Généraux pour une nouvelle République ; ð Fondation d’une nouvelle constitution basée sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels ;
ð Mise en place du référendum d’initiative populaire et des propositions législatives d’initiative populaire ;
ð Fin du présidentialisme ;
ð Généralisation de la proportionnelle à toutes les élections ;
ð Abandon de l'article 16, du vote bloqué, et du recours à l'article 49-3 ;
ð Fin de la dictature des marchés financiers, et sortie des logiques de rentabilité financière au profit des seuls besoins humains.
Ces mesures, pour certaines d’urgence absolue, sont indispensables pour redonner de l’espoir en un avenir meilleur, et pour que l’ensemble de la population s’implique et se retrouve dans l’action politique.
L'agglomération du Gard rhodanien soutient les mouvements sociaux actuels, et les élus se tiennent à leur disposition pour poursuivre les discussions, les échanges, et les convergences nécessaires pour l’augmentation du pouvoir d’achat et la mise en œuvre de nouvelles institutions.
Dossiers structurants :