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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 09:30

Le slogan "Place au peuple" prend tout son sens... Quel meilleur symbole que de "prendre la Bastille" une nouvelle fois pour incarner la voix du peuple ? En marchant vers ce symbole de la Révolution française, le dimanche 18 mars, jour anniversaire du soulèvement de la Commune de Paris en 1871, le Front de gauche veut créer un événement. Ainsi donc dans quelques jours des milliers de citoyens défileront de la place de la Nation à la place de la Bastille pour une "marche pour la VI e République". Cette manifestation qui se terminera par un meeting en plein air sur cette place riche en symboles et qui est souvent le point d'arrivée des défilés protestataires sera un moment important de la campagne présidentielle de 2012. Des militants du Front de Gauche du Gard Rhodanien sont d'ores et déjà inscrits pour participer à ce temps fort qui veut rompre le ron-ron d'une campagne (qui hormis au Front de Gauche, rassemblement qui, de l'aveu même des journalistes a le plus de citoyens dans ses meetings) est une succession de non événements calculés et de vraie-faux thèmes de campagne lancés pour alimenter un ping-pong entre Hollande et Sarkozy mais qui n'apportent aucune réponse sérieuse au contexte de crise que notre peuple vit actuellement.

La campagne du Front de Gauche n'est pas la rencontre de Jean-Luc Mélenchon avec le peuple mais une campagne collective où les français conscients veulent faire entendre leurs voix, et dans ce schéma Jean-Luc Mélenchon peut incarner (c'est malheureusement la Constitution de la Ve République que nous voulons abattre) le Front de Gauche.

Cette journée du 18 mars de Nation à Bastille s'inscrit dans ces moments collectifs comme ont pu l'être les meetings ou la fête de l'Huma en septembre dernier.

 

 

 

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 14:13

referendumDécidém ent Sarkozy,  jour après jour,  soit ressort des promesses de 2007 non tenues (mais les communistes n'y ayant  jamais cru, ils ne sont pas déçus!), soit se convertit à de nouvelles idées qu'il ne tiendra pas plus! A commencer par le référendum! Mais voici que le masque tombe  bien vite puisque celui sur le nouveau traité européen que réclament toutes les composantes du Front de gauche  est jugé par le Président trop compliqué pour les Français..... Sans doute craint-il d'avoir, si d'aventure il était gogos.jpgréélu ( mais nous faisons tout pour que cela n'arrive pas!) de devoir comme pour le traité de Lisbonne bafouer le vote majoritaire des français.

Nous ne pouvons aussi que regretter que le candidat du PS ne se prononce pas pour de manière claire.

Il couperait court ainsi aux déclarations ravageuses, pour le PS, par Nicolas Sarkozy, qui,  depuis Bruxelles, lors de sa conférence de presse, annonce en se moquant qu'il se "contentera" de l'abstention des députés et sénateurs socialistes faisant référence au vote qu'ils ont hélas (à deux ou trois exceptions près) exprimé lors de l'examen du projet de loi du Mécanisme Européen de Stabilité (MES).

 

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon publié dans l'Humanité du 2 mars 2012.

 

Nicolas Sarkozy vient de signer le nouveau traité européen. Le projet européen désormais c’est l’austérité pour tous et pour toujours.

Avec la règle d'or, le contrôle préalable des budgets nationaux par la Commission européenne et des sanctions automatiques, ce traité frappe le cœur de la souveraineté du peuple français, la souveraineté budgétaire. C’est donc un traité odieux.

Dans l'immédiat, la signature de la France est engagée. Mais le traité n'est pas encore ratifié. Il est insupportable que Nicolas Sarkozy et François Hollande refusent que la ratification soit soumise à référendum !

Pourquoi ? Parce qu’ils savent que les français ne veulent pas de cette Europe. Pour nous commence une lutte sans répit.

Quoi qu’il arrive la résistance face à ce coup de force est désormais un devoir.

 

 

Ci après l'éditorial Par Patrick Apel-Muller dans l'Humanité du 29 février 2012.

Ballades d’Irlande et d’ailleurs   

Les Irlandais auront le droit de voter. Sur cette île qu’ont battue les vents et les ressacs libéraux, une parcelle de démocratie survit à la vague autoritaire lancée contre les Européens.

Le nouveau traité faisant primer la discipline budgétaire sur tous les autres droits dans l’Union sera soumis à un référendum. Cette décision rendue publique hier par le premier ministre Enda Kenny jette une lumière crue sur le refus de Nicolas Sarkozy de donner la parole au peuple sur un texte qui ampute les souverainetés nationales au profit d’une règle édictée par les marchés financiers.

Échaudé par le précédent de 2005 sur le traité constitutionnel, le favori du Fouquet’s n’admet 
de consultation que pipée.

Aujourd’hui,  quelque 200 personnalités lancent 
un appel pour que le peuple décide. Malgré l’adoption du mécanisme européen de stabilité (MES) par un Parlement honteux, l’exigence d’un débat au grand jour va hanter 
la vie politique nationale et ses campagnes électorales. 


Le Parti socialiste n’en sera pas quitte non plus. 
La posture de Ponce Pilate, ici s’abstenant et laissant faire les élus ultralibéraux, n’emporte ni la foi 
ni la conviction. 

«Il faut refuser les mécanismes de sanction, de punition des peuples européens et exiger une maîtrise publique des banques», ont martelé hier, à Paris, des responsables grecs, portugais, allemands et moldaves du Parti de la gauche européenne, réunis autour de son président, Pierre Laurent. Celui-ci s’est gaussé de l’argument du président français sur la trop grande complexité d’une interrogation du peuple: «La question tient en quelques mots: “Approuvez-vous le traité qui vient d’être négocié? Oui ou non?” »

Les salariés de l’ensemble des pays de notre continent, mobilisés par la CES, commencent à voter aujourd’hui par leurs luttes, leurs grèves ou leurs défilés. Une telle unanimité de syndicats aux histoires et cultures différentes devrait sonner comme une alarme pour les dirigeants européens.

Les peuples ne se laisseront pas mettre en coupe réglée.

Les secousses seront brutales.

Il n’est pas fréquent non plus d’assister,en France, à des actions intersyndicales à l’échelle nationale, à la veille d’élections présidentielle et législatives. Elles constituent des interpellations vives aux candidats. Les sondages confirment le puissant rejetdu président sortant et, à cette heure, le choix de François Hollande comme un moindre mal. Mais ni l’un ni l’autre ne suscitent l’adhésion à des projets dont on distingue trop mal les différences.

On sent bien que la dynamique enregistrée par le Front de gauche et son candidatJean-Luc Mélenchon fait bouger certaines lignesà enregistrer les cris d’orfraie poussés à droite devantla nouvelle tranche d’imposition à 75% à laquelles’est rallié le candidat socialiste. Voilà que le spectredes immigrés de Coblence est à nouveau agité par leurs amis UMP devant une proposition somme toute timide.

Mais on est loin du compte.

À choisir le surplace, à ne parier que sur l’effet de rejet suscité par ce quinquennat, le candidat socialiste risque l’enlisement. Michel Foucault écrivait: «Le malheur des hommes ne doit jamais êtreun reste muet de la politique... »

 

 

 
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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 17:12

Dans le Gard Rhodanien on ne connait que trop bien Lakshmi Mittal, c'est lui qui a racheté puis fermé le site d'Ugine à l'Ardoise. Comme nous n'avons pas plus confiance aux promesses de l'UMP, nous ne tombons pas dans le panneau des annonces faites récemment.

Lakshmi Mittal et Nicolas Sarkozy se sont effectivement rencontrés mercredi 29 février pour discuter de l’avenir du site sidérurgique de Florange en Moselle.

Mais contrairement à ce qu’a dit le chef de l'Etat, ce matin sur France Inter, le patron d’Arcelor Mittal ne s’est absolument pas engagé au redémarrage du haut fourneau (P6) au deuxième semestre. "Tout ca c’est du vent", répliquent les syndicats avant de dénoncer ce nouveau "coup médiatique" du président de la République.

De fait la direction continue de faire de la reprise économique une condition au redémarrage du haut fourneau. C’est comme cela depuis six mois. Et de ce point de vue là, rien de changer.

Des investissements déjà programméshttp://referentiel.nouvelobs.com/file/3177415.jpg

Quant aux 2 millions d’euros supplémentaires "qui vont être alloués immédiatement aux travaux de maintenance du haut fourneau", ils étaient eux aussi attendus. Les syndicalistes en savent quelque chose. Ce sont eux qui avaient obtenu du préfet en décembre dernier qu’il conditionne les accords de chômage partiel à la maintenance des installations.

Les investissements annoncés sur la cokerie, étaient eux aussi programmés. "Il fallait remplacer le gazomètre (système qui permet de réguler la pression du gaz) qui ne travaille aujourd’hui qu’à 53% de ses capacités", commente Jean Luc Graetz, élu CGT. "On attendait juste de connaitre le montant des travaux". Le chiffre a donc été annoncé hier : 7 millions.

Une activité jamais menacée

Seule nouveauté apparente : les 8 millions d’euros qui vont être investis "au niveau de la ligne de finition", c’est-à-dire là où s’élaborent les produits destinés aux différents constructeurs automobiles.

Mais cette activité – qui se situe très en aval des hauts fourneaux - n’a jamais été menacée. Elle continue d’ailleurs aujourd’hui de fonctionner normalement, avec de l’acier livré de Dunkerque.

Les syndicats attendent des garanties avant les élections

Si, pour Arcelor, ces investissements démontrent clairement son engagement en faveur du site de Florange , ils ne rassurent donc absolument pas les syndicats qui occupent toujours les bureaux de la direction.

On veut que notre haut fourneau redémarre tout de suite", dit la CGT. On veut "des garanties", renchérit la CFDT.

C’est en juin prochain que la direction d’Arcelor dira si elle lance ou non le processus de redémarrage du haut fourneau. Et, précisent les syndicats, "en juin, les élections seront passées".

 

Il y a neuf mois, ici dans le Gard Rhodanien tombait la "cathédrale" de l'usine de l'Ardoise. Aujourd'hui est présenté à Nîmes le film sur l'Ardoise de Stéphane Bonnefoi fils de notre camarade Alain Bonnefoi et petit-fils de Maurice Bonnefoi deux salariés bien connus pour leurs engagements syndicaux à la CGT et politique au PCF.

On souhaite plus de succès aux camarades de Florange ! Ce ne sont pas les promesses de Sarkozy et Mittal qui sauveront l'usine mais les luttes et un vote "révolutionnaire".

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 10:02

En ce mardi 28 février se tenait à Bagnols sur Cèze une réunion du Front de Gauche qui avait choisi un thème de réflexion. Le Front de Gauche a choisi en effet de faire des débats sur des questions de société importantes donnant la parole à la fois à des spécialistes du sujet et au public qui, après avoir entendu les "experts" donne son avis. Les invités de cette manifestation étaient le sociologue Laurent Mucchielli et Gilles Saynati ancien responsable du syndicat de la magistrature.

Leurs interventions ont permis d'entendre un autre son de cloche que le discours "sécuritaire" du FN et de la Droite dure. Mettant à bas des idées populistes et fausses, les deux intervenants ont développé leurs avis sur un sujet qu'ils connaissent bien.

Le débat s'est poursuivi ensuite, les deux modérateurs de la soirée étaient Michel Tortey secrétaire PCF de la section Gard Rhodanien et Charles Menard responsable du PG et candidat aux législatives sur la troisième circonscription du Gard. L'échange avec la salle a été riche. Les participants se sont séparés après cette soirée intéressante avec une autre vision des choses que le journal de 13 h de TF1 anxiogène et caricatural. muchielli-003.jpg

La prochaine soirée de réflexion du Front de Gauche du Gard Rhodanien dans le secteur de Bagnols aura lieu le mercredi 7 mars à 20 h 30 à Tresques (à la salle polyvalente près du stade de football),

                                                      Le sociologue Laurent Mucchielli (à ses côtés Charles Menard)

le thème en sera "la politique énergétique de la France". L'intervenant spécialiste de la question sera Denis Cohen ancien secrétaire de la fédération Energie de la CGT. Nul doute que cette question permettra de réfléchir ensemble sur le futur de la France, là encore sans vision caricaturale et démagogique. Les citoyens sont invités à entendre les positions du Front de Gauche et à formuler leurs désirs.

muchielli-004.jpgLes deux intervenants Gilles Saynati et Laurent Mucchielli et les deux animateurs du Front de Gauche Charles Menard et Michel Tortey. Le prochain débat sera sur la "politique énergétique de la France"

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 17:27

Le MES va être présenté le 28 février au Sénat pour y être ratifié. Un peu partout des appels sont lancés aux sénateurs pour qu'ils ne votent pas ce MES. Il n'y a aucune crainte en ce qui concerne les élus du PCF Front de Gauche mais pour les autres c'est une autre paire de manche.

Ci-dessous un appel lancé par un élu de la région parisienne aux sénateurs de l'Essonne. Dans le Gard (notre département) de nombreux citoyens et notamment des militants du PCF Front de Gauche ont interpellé les sénateurs après avoir interpellé les députés il y a quelques jours.

Dans la vidéo qui vient ensuite c'est une initiative qui a eu lieu à Tours en ce lundi 27 février 2011 qui va dans le même sens. 

A l’occasion de l’examen du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) par le Sénat, j’appelle solennellement les sénateurs et sénatrices de l’Essonne, notamment ceux se réclamant de la gauche, à s’opposer mardi à la Haute Assemblée, au projet de loi autorisant à ratifier le mécanisme européen de stabilité.

La nouvelle majorité de gauche du Sénat s’honorerait à repousser ce texte qui, loin d’être un mécanisme de solidarité, conditionne les aides aux Etats à de nouvelles mesures drastiques d’austérité, décidées dans le secret d’un collège de gouverneurs, mesures qui ne feront qu’enfoncer l’Europe et les nations qui la composent.

C’est en réalité un FMI européen lié à des normes renforcées de discipline budgétaires que le gouvernement de Monsieur Sarkozy, en complicité étroite avec Mme Merkel, demande de ratifier. C’est un abandon considérable de souveraineté dessaisissant le Parlement de ses prérogatives républicaines.

Avec Le MES et TSCG (Traité de stabilité et de coordination de la gouvernance européenne) qui doit parachever le dispositif, le gouvernement met en place un carcan d’austérité, pour faire payer la crise aux peuples, et contraindre les Etats, les collectivités à une saignée des dépenses publiques.

La camisole budgétaire qui en résultera est incompatible avec une politique de gauche digne de ce nom. Elle complique terriblement une réforme  territoriale alternative fondée sur la citoyenneté et la décentralisation, la libre administration des collectivités.

Face à une telle offensive, l’heure n’est pas aux atermoiements, mais à la résistance et à la riposte, pour un changement durable.

Le premier geste fort de cette contre offensive est le vote contre ce MES au Sénat, un vote de gauche !

Philippe CAMO
Secrétaire départemental du PCF
Conseiller régional d’Ile de France

 

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 21:51

Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent étaient en Corse avant hier pour un meeting à Bastia qui fut encore une fois un succès. Ils auraient dû être aujourd'hui à Ajaccio mais malheureusement Jean-Luc Mélenchon a dû rentrer à Paris hier pour le simulacre de débat avec Marine Le Pen. Nous ne reviendrons pas sur le pseudo débat avec Marine Le Pen qui aura pu permettre de montrer quelle est la politique à l'égard des femmes que veut faire le FN mais sur la réussite de Bastia. La vidéo ci-dessous montre ce nouveau succès.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 01:59

Le Front de Gauche et son programme "L'Humain d'abord" préconise la planification écologique pour un renouveau industriel et technologique, créateur d'emplois, la relocalisation de l'économie, encourage d'autres formes de propriété, propose de reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers en donnant de nouveaux droits aux travailleurs.

Ci après un exemple concret des sidérurgistes lorrains qui montre la capacité du monde salarié - ouvriers, cadres et techniciens - à proposer des solutions préservant les capacités de production en France, l'environnement et économe en "énergie -transport".

Exemples parmi d'autres tels les FRALIB qui défendent un projet de SCIC ( société coopérative d'intérêt collectif" qui luttent contre UNILEVER, un autre géant qui privilégie le profit financier à court terme au service des actionnaires à l'emploi et à la production locale utilisant les atouts régionaux.

 

 

De la ferraille à l’acier.

Le projet d’aciérie électrique permettrait de recycler en France des déchets de plus en plus abondants et aujourd’hui exportés.

 La production de ferraille connaît une croissance constante dans notre pays et les quatre principales aciéries qui pouvaient accueillir ce type de produit ont été malheureusement fermées par Mittal depuis 2004. Résultat, seuls deux millions de tonnes sont encore exploitées sur notre territoire et le reste part à l’étranger. Cette exportation peu glorieuse de déchets recyclables atteint un niveau incroyable. Sept millions de tonnes prennent le chemin de la Belgique, de l’Italie et de l’Allemagne mais également de plus en plus loin, l’Inde, la Turquie ou la Chine. Un comble écologique que le projet d’aciérie à Gandrange pourrait corriger et que les exploitants des entreprises de récupération des métaux espèrent : « Un nouveau défi pour la France, recycler nos ferrailles en France », souligne la Federec, Fédération du recyclage. La création d’une nouvelle aciérie à Gandrange permettrait d’accroître les débouchés de la filière ferraille française, réduisant les exportations lointaines d’une simple matière première, la ferraille. : « Heureusement qu’un syndicat d’ouvriers nous ouvre les yeux sur ces filières de recyclage. Personne n’imagine que sa veille voiture partait en Chine pour être retransformée en fil d’acier réutilisable par l’industrie. Ce projet est vital pour notre pays », souligne Martine Billard. Les syndicalistes abondent dans ce sens : « Rien qu’en Lorraine, la ferraille ne manque pas après la désindustrialisation que nous avons connue. Depuis 2002, notre région a perdu 48 000 emplois dans ce secteur. Des usines à démonter, ça ne manque pas ici. » précise Jacky Mascelli. Et le syndicaliste de poursuivre : « Lors de l’élaboration de ce projet, nous avons contacté nos camarades de la métallurgie et avec les camarades de Saint-Nazaire, on s’est aperçu que la filière recyclage de bateaux n’existait pas dans notre pays faute de débouchés locaux pour les matières récupérées. Gandrange serait donc une solution plus acceptable que l’Inde et autres pays asiatiques surtout qu’elle créerait autant d’emplois en amont qu’en aval du désarmement d’un bateau. Ce projet nous tient à cœur car il pourrait constituer le moteur des efforts déployés actuellement par la Lorraine, qui entend devenir, à terme, un pôle mondial de recherche et développement. On voit bien qu’il y a un besoin d’innovation industrielle dans les domaines des matériaux, de la métallurgie et des procédés. »

 

Article publié dans l'Humanité du 20 février 2012 par Alain Cwiklinski

 


hier-la-cgt-d-arcelormittal-gandrange-a-voulu-faire-coup-do

 

Gandrange : un projet d’aciérie conçu par la CGT

 

Devant le Front de gauche, le syndicat a présenté, vendredi, un projet innovant pour pérenniser le site « oublié » par Sarkozy.

 Vendredi matin, à Florange, la colère de la veille des ArcelorMittal n’était toujours pas retombée. À dix kilomètres de là, à Gandrange, les sidérurgistes oubliés de Sarkozy depuis quatre ans espèrent, eux, encore voir couler de l’acier en présentant un projet industriel innovant aux deux députées, Marie-George Buffet (PCF) et Martine Billard (PG), venues en Lorraine en tant que représentantes du Front de gauche. Pendant plus de deux heures, les responsables CGT, initiateurs de ce projet avec le cabinet d’experts 3E Consultants, ont détaillé avec passion le renouveau possible de l’acier à Gandrange. Jacky Mascelli, délégué syndical, a dressé un constat alarmant de la situation: « Depuis la fermeture de l’aciérie sur le site, le laminoir ne fonctionne qu’avec de la matière première en provenance d’Allemagne et de Pologne. Depuis quatre ans, les comptes de résultats sont plombés par des coûts de transport mirobolants. Les 350 derniers emplois sur Gandrange sont donc en sursis. Une solution serait de couler l’acier ici et donc sauver le laminoir de Gandrange, l’un des derniers en activité pour les produits longs en Europe. » Pour cela, le syndicat propose la construction sur le site d’une aciérie électrique d’un type nouveau permettant de fabriquer de l’acier avec les composants traditionnels mais aussi avec des produits de récupération, la ferraille: « Nous avons travaillé avec le syndicat des industriels de la récupération des métaux. Inquiets de la situation actuelle du traitement de leurs produits récupérés, ils voient dans ce projet, l’outil d’avenir indispensable à la filière », précise Didier Guyot, intervenant pour 3E Consultants.

Marie-George Buffet se réjouit: « Ce projet entre parfaitement dans la volonté du Front de gauche de transformer de façon plus écologique les moyens de production. Socialement, il y aura des créations d’emplois et cette entreprise sera rentable durablement. Elle pourrait être l’emblème d’une nouvelle politique industrielle en France. » La création de cette nouvelle aciérie nécessitera un investissement de 120 millions d’euros amortissable en moins de vingt ans, selon le syndicat, et apporterait un travail à 250 personnes, sans compter le maintien des 350 encore présentes sur le site du laminoir. Le projet a été présenté à la direction du centre de Gandrange qui, selon les syndicalistes, y a vu un intérêt certain. « Mais c’est Mittal qui décide », précise Jacky Mascelli. En 2008, Lakshmi Mittal avait annoncé qu’il n’investirait plus pour maintenir une aciérie sur Grandrange, mais Nicolas Sarkozy, lui, s’était engagé à faire prendre en charge par l’État « tout ou partie des investissements nécessaires » pour maintenir l’aciérie en activité. Une promesse restée vaine qui fait bondir Martine Billard: « Il était de son devoir de maintenir cette filière de production dans notre pays. Si aujourd’hui, M. Mittal refuse cet investissement, l’État a toute sa place pour soutenir cette initiative. C’est une question de choix politique et de volonté. » Et l’intervention de Marie-George Buffet de prendre alors un tournant plus politique: « Alors que bon nombre de candidats à la présidentielle et aux législatives redécouvrent qu’il y a des ouvriers dans notre pays, ils seraient bien inspirés de prendre exemple sur la CGT de Gandrange qui présente des solutions industrielles d’avenir. Parce que, il ne faut pas se le cacher, sans cela, Gandrange n’a pas plus deux ans devant lui. » Le Front de gauche a promis aux syndicalistes de la CGT de se servir de la campagne présidentielle pour faire connaître ce projet.


Article publié dans l'Humanité du 20 février 2012 par Alain Cwiklinski


Florange : Sarkozy s'est couché devant les diktats de Mittal ( Communiqué de presse du PCF)

 

Des l'aube, ce matin les sidérurgistes de Florange en Moselle ont décidé d'amplifier la lutte pour défendre leur outil industriel.

Depuis l'annonce de la direction de ne pas redémarrer le haut fourneau P6, mis en veille depuis octobre, l'intersyndicale CGT – CFDT – FO - CGC craint une fermeture pure et simple.

Les syndicalistes dénoncent, à juste titre, la folie meurtrière des actionnaires d'Arcelor Mittal qui, exigeant des taux de profit de 15% à 20%, s'apprêtent à fermer le dernier Haut Fourneau de Lorraine, pourtant rentable. Si tel est le cas, ce sont 5000 emplois directs supprimés, et

3 à 5 fois plus avec les emplois indirects. C'est l'avenir de tout le territoire lorrain, déjà cruellement massacré par la désindustrialisation et le chômage, qui se joue.

Avec le Front de Gauche, le PCF soutient les travailleurs (Fralib, Arkéma, Gandrange, Petroplus...) en lutte, qui défendent leur outil industriel.

Le Front de gauche se place immédiatement et résolument au service des travailleurs de Florange qui refusent la casse de leur outil industriel.

Le PCF et ses partenaires ne se coucheront pas comme l'a fait Nicolas Sarkozy durant tout son mandat devant les diktats de Mittal et il participera à la grande manifestation régionale le 29 février avec les sidérurgistes de Lorraine.

 

Parti communiste français

Paris, le 20 février 2012.

 


Comme prévu lors de l'assemblée générale de jeudi dernier, les sidérurgistes ont investi ce lundi matin dans le calme les locaux de la direction de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle), bien décidés à défendre leur outil industriel. 

arcelorcgt.jpg

"Ce sera le village de la résistance, où les ouvriers pourront venir parler, s'exprimer sur leur lutte et défendre leur outil de travail", explique le responsable de la CGT, Jean Mangin. "L'Etat a sauvé les Lejaby. Il doit intervenir pour nous", a poursuivi le responsable FO, Walter Broccoli.

Répondant à l'appel de l'intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE/CGC, les ouvriers, pour la plupart casqués, sont entrés dans les "grands bureaux" de l'usine, aux cris de "Mittal, on veut du travail". Ils se sont ensuite rendus dans les étages supérieurs, dont la direction générale était absente, selon Edouard Martin, membre CFDT du Comité central d'entreprise (CCE) d'ArcelorMittal.  Il s'agit de "mettre au chômage technique la direction". "Nous resterons dans ces bureaux tant que les haut-fourneaux de l'usine n'auront pas redémarré", a-t-il ajouté. Les métallurgistes se sont ensuite installés avec leurs drapeaux et leurs dossards chamarrés dans la grande salle du comité d'établissement.

"Aujourd'hui, Florange est à nous, Florange est à vous", a crié un syndicaliste sous les vivas de ses camarades. "Aujourd'hui, nous sommes les maîtres à bord et la direction ne reviendra que lorsque le marché le permettra", a renchéri Edouard Martin, en promettant "au moins une action par semaine jusqu'au 6 mai", date du deuxième tour de l'élection présidentielle. L'intersyndicale a annoncé que des tentes allaient être érigées sur les pelouses de l'usine lors de cette occupation qui devrait se prolonger plusieurs jours. "Si Mittal ne veut plus de Florange, qu'il s'en aille... Mais il est hors de question qu'il démantèle l'usine. Nous ne le laisserons pas faire", a poursuivi, l'air très déterminé, le responsable FO, Walter Broccoli.

Pour les syndicats, la décision de la direction de ne pas remettre en route la filière liquide à Florange annonce une "mort programmée du site" où travaillent quelque 5 000 personnes, dont 3 000 en CDI, les autres en intérim et en sous-traitance. ArcelorMittal, qui a décidé récemment la fermeture définitive de hauts fourneaux à Liège (Belgique) et Madrid, assure qu'en Lorraine il ne s'agit que d'une mise en veille temporaire rendue nécessaire par une demande insuffisante.

Lors d'une assemblée générale la semaine dernière, les syndicats ont promis de faire de Florange "le cauchemar du gouvernement" s'ils n'étaient pas épaulés dans leur lutte.

  

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 18:04

 

Martine Gayraud, est candidate du Front de Gauche aux élections législatives de juin 2012 sur la 6e circonscription du Gard (Nîmes2-4-5, Marguerittes, Uzès), membre de la Commission Exécutive Nationale du PCF et secrétaire départementale de la fédération du Gard du Parti communiste français.

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 02:01

Nicolas Sarkozy vient de déclarer sa candidature à l'élection présidentielle prétendant incarner la parole rendue au peuple. En vérité son quinquennat aura été celui de la parole confisquée, du parlement bâillonné et du peuple méprisé. Pendant tout son mandat, il aura piétiné l'opinion majoritaire des français-e-s. Cette annonce est une bonne nouvelle : il va pouvoir être battu!

Pour le pouvoir d'achat détérioré, pour la retraite à 60 ans sacrifiée, pour les services publics rendus exsangues, pour les immigrés et leur familles poursuivis, pour les chômeurs stigmatisés, pour l'instauration de la TVA à 21,6 %, et tant de chose encore, il est temps de présenter l'addition au monarque du palais de l'Elysée.Pour sa faiblesse coupable à l'égard du pouvoir de l'argent, pour son incompétence devant la crise des marchés financiers, pour son alignement aveugle sur les positions de la chancelière allemande précipitant toute l'Europe chaque jours vers des périls plus grand, Nicolas Sarkozy va répondre de sa politique devant les Français.

Le front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon sont déterminés à lui faire mordre la poussière. Le 6 mai prochain annulons la réservation au Fouquet's de Nicolas Sarkozy.

 

 

 

Présidentielle: Nicolas Sarkozy en veut encore pour cinq ans

Pour expliquer son envie de solliciter un nouveau quinquennat aux Français, Nicolas Sarkozy une sarko affirme que dans la crise actuelle, ne pas se représenter, "ce serait comme un abandon de poste". Pour 2012, il compte jouer sur plusieurs registres:


Je vous ai promis le plein emploi, je vais me battre pour le plein emploi". Place de la Concorde, 6 mai 2007. Résultat : 1 million de chômeurs supplémentaires  "Le chef de l’Etat restera le recordman de la hausse la plus brutale du taux de chômage depuis trente ans". A 8,1% en 2007, son taux devrait être autour de 10% cette année, selon les dernières prévisions de l’Insee. La baisse des moyens consacrés à la lutte contre le chômage s’est accélérée depuis 2008 (-10,5% entre 2010 et 2011 et -11,3% entre 2011 et 2012),  certaines mesures, comme la défiscalisation des heures supplémentaires ont eu des effets néfastes sur l’emploi en période de crise.

 Je m’engage à ramener la dette en dessous des 60% du PIB d’ici 2012". Entretien au Parisien, mars 2007. Résultat : 600 milliards d’euros de dette publique Depuis 2007, la dette publique a explosé de plus de 600 milliards d’euros, passant de 64% à plus de 85% du PIB. "Le déficit public a de son côté augmenté de 49,5 milliards d’euros, de 2,3% à 5,4% du PIB". Cette année, la dette publique devrait atteindre 89,1% du PIB, et 89,3% en 2013, selon les dernières prévisions du ministère des Finances. "La crise est loin d’être la seule responsable de ce dérapage budgétaire", qui cite un rapport de la Cour des comptes de 2010. En effet, les Sages ont montré qu'un tiers seulement de ce déficit (de 7,1% en 2010) était imputable à la récession économique. Que 4,4 points de déficit étaient structurels, héritages des gouvernements passés, de gauche comme de droite. Et que la politique de Nicolas Sarkozy a contribué pour 0,7 points au déficit (référence 2010).

 Je n’augmenterai pas les impôts, mais au contraire ferai tout pour les baisser". Programme présidentiel de 2007. Résultat : 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux"A 43,4% il y a cinq ans, le taux de prélèvements obligatoires atteindra 45% à la fin de l’année",  la "TVA sociale", qui devrait affecter les plus modestes, devrait représenter "une hausse de 11 milliards d'euros d'impôts".

 Je n’accepte pas l’idée d’une désindustrialisation inévitable (…). Je n’accepte pas l’idée d’une France sans usine". Discours à Rouen, avril 2007. Résultat : 350.000 emplois industriels détruits En cinq ans, près de 350.000 emplois industriels ont été détruits en France, affirme.  Un rapport du Trésor démontre que les délocalisations au sens strict vers les pays à plus faibles coûts salariaux n’expliquent qu’entre 10 % et 20 % des pertes d’emplois industriels.

 Je veux être le président de l’augmentation du pouvoir d’achat." Congrès de l’UMP, janvier 2007. Résultat : 337.000 pauvres. Depuis 2007, près de 337.000 personnes supplémentaires sont passées sous le seuil de pauvreté – 954 euros par mois en 2009 – selon l’Insee, soit 8,2 millions de Français. Il s’agit de l’augmentation la plus brutale mesurée depuis que cet indicateur est suivi.

Dans un récent entretien au Monde, François Fillon affirmait de son côté que "le pouvoir d’achat avait progressé de plus de 6% depuis 2007". En réalité, le pouvoir d'achat n'a augmenté que 2% par ménage sur cette période, et devrait baisser en 2012, selon l'Insee. Bien entendu, ce chiffre n'est qu'une moyenne. Certaines personnes ont subit une perte de pouvoir d'achat, d'autres un gain comme l'augmentation de 172% du salaire du chef de l'Etat, décidée au début du quinquennat.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 18:31
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