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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 12:40

La propagande libérale avait bien fonctionné. C'était autour du week-end du 11 novembre, on nous racontait une belle histoire dans tous les médias (journaux, radio, TV). Georges et Suzanne, 84 et 81 ans mettaient un terme à leur retraite pour rouvrir une boulangerie. Ils étaient trop heureux les "hérauts" du libéralisme de pouvoir montrer ce bel exemple, en culpabilisant au passage ceux qui aspirent à la retraite à 60 ans. On connait le refrain, l'espérance de vie montant, il convient de travailler plus longtemps. On oublie pourtant de parler des chômeurs qui ont besoin de travailler, de la fatigue des anciens, de la maladie, de l'usure du temps.

Cette boulangerie commençait à faire le "buzz" dès le 10 novembre pourtant elle ne devait ouvrir que le 21 novembre. Il fallait bien faire monter la mayonnaise.

Ce dont nous n'avons pas beaucoup entendu, c'est que nos octogénaires avaient sans doute un peu sous-estimé l'ampleur du défi. Georges et Suzanne Gardon,  qui avaient décidé de se remettre à travailler après un passage par la case "retraite" de douze ans, ont finalement baissé le rideau de leur toute nouvelle boulangerie. "Fermé pour cause de santé", peut on lire depuis quelques jours sur la porte d'entrée de leur rutilant commerce, avenue de Bordeaux, à Clermont-Ferrand.

Passée l'euphorie des premiers moments, les anciens ont dû faire face seuls à bien des tracas. Georges a d'abord eu du mal à faire fonctionner ses nouveaux ustensiles de travail ultra-modernes. Lui qui n'avait plus fabriqué de pain depuis trente ans !  "Les appareils d'aujourd'hui sont remplis de sécurité et de touches !". Dès sa deuxième nuit de travail, il avait été contraint de façonner son pain à la main, en attendant que les réparateurs ne remettent le matériel en ordre de marche.
Quant à Suzanne, elle avait perdu l'habitude de "rester debout toute la journée" et de se lever si tôt. "J'ai eu bien mal aux jambes", confiait-elle deux jours seulement après l'ouverture.http://www.lemonde.fr/mmpub/ill/2011/11/09/ill_1601347_a4b3_george1.jpg

Voilà la belle histoire selon nos libéraux qui se transforme en cauchemar. Il ne pouvait pas en être autrement.

Seulement voilà on aimerait entendre autant de reportages sur nos radios, nos TV ou lire des articles dans les journaux pour expliquer que cette expérience a été un fiasco.

On pourrait croire que ce silence est guidé par la pudeur, peur de blesser ce couple qui a présumé de ses forces mais non il est orchestré par la propagande du libéralisme.

On continuera de nous présenter des vieux actifs, des centenaires en pleine forme car la logique du capitalisme c'est de reculer l'âge de départ à la retraite, donc si des vieux peuvent travailler à plus de 80 ans, vous pouvez certainement aller au boulot jusqu'à 70 ! A moins que vous ne soyez des fainéants !

On ne peut donc pas avouer l'échec de cette expérience, c'est une question de propagande !

Ne soyons pas dupes et ne tombons pas dans ce genre de piège !

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 12:11

LA PREUVE PAR LA GRANDE BRETAGNE

 

La Grande Bretagne a une économie qui n'est pas en meilleure santé que celle de l'Italie  se finance à des taux inférieurs à ceux de la "vertueuse" Allemagne! ( Le 28 novembre dernier les obligations d'Etat britannique se négociaient avec un taux d'intérêt de 2,27% contre 2,30% pour l'Allemagne - qui n'a pas réussi à trouver la totalité des financements qu'elle souhaitait - et 3,57% pour la France.

Par quel miracle?

La Bank of England applique les propositions de JL Mélenchon (  jugées fantaisistes pas la droite et ses supplétifs économistes stars des médias). Depuis des mois le gouvernement britannique et la banque ont clairement averti les marchés et spéculateurs de tout poil que si les taux d'intérêts montent au dessus d'un plafond de 2,5%, ils se passeront des liquidités des requins de la finance et imprimeront les livres sterling nécessaires au financement du pays!  Ce que font les USA et le Japon par exemple, mais que refusent obstinément les dirigeants européens arcqueboutés sur un traité qui étrangle les peuples et la démocratie et qui jour aprés jour montrent combien nous avons eu raison de voter NON au référendum de 2005!

Pourquoi refuser de faire jouer ce rôle à la BCE? Pourquoi créer de toute pièce ce climat anxyogène, provoquer chômage et misère? Pour aller à marche forcée et sans consulter les peuples vers une Europe supranationale dotée d'une gouvernance "technique" avec pour seul horizon le profil de la finance.

 

 

EN GRECE

 

Pour la première fois en Grèce, un documentaire produit par le public. "Debtocracy" cherche les causes de la crise de la dette et propose des solutions, caché par le gouvernement et les médias corporatifs.

  

Debtocracy est un film documentaire sorti en 2011 de deux journalistes grecs : Katerina Kitidi et Aris Hatzistefanou. Le film traite principalement de la crise de la dette grecque de 2010, et prend pour exemple le cas de l'Equateur, et montre comment ce pays a réussi à s'en sortir grâce à un audit de sa dette et en répudiant une partie de sa dette.

Voir l'interview de Aris Hatzistefanou.

 

http://owni.fr/2011/06/09/debtocracy-documentaire-choc-grece/


Les fondateurs du projet Debtocracy soutiennent que la Grèce doit suivre la même voie en commençant par créer une commission d'audit de la dette souveraine1 puis en sortant de l'euro.

Ce film a connu un vif succès en Grèce. Près de 500.000 personnes ont visionné le film une semaine après sa sortie sur internet, plus d'un million quelques semaines plus tard. Il faut également savoir que le projet a été intégralement financé par des donation.

 

Lire la vidéo

 

 

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 07:12

Lors d'une récente réunion d'une Assemblée Citoyenne du Front de Gauche le saisissant témoignage de Dimitri, Français d'origine Grecque, sur la situation réelle du peuple Grec sous la pression des marchés et de l'Europe Libérale a été filmée.... Ce qui nous attend peut être ? Un témoignage important pour justement de ne pas vivre ce que vivent les malheureux grecs.

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 17:49

imagesmarx.jpg(Re) lisez « La Lutte des classes en France » de Karl Marx... 

...le parallèle est proprement saisissant 

 

Jadis incontournable, Karl Marx est désormais passé de mode. On ne l’enseigne plus guère –y compris dans les amphithéâtres de sociologie et de sciences politiques (a fortiori dans ceux d’économie). On le lit encore moins. On lui préfère Edgar Morin ou Stéphane Hessel. Le manifeste des Indignés plutôt que celui du parti communiste.

Le fait est que l’on a tort. Il n’est nul besoin d’être marxiste pour trouver encore un intérêt de tout premier ordre à la (re)lecture d’un ouvrage comme la Lutte des classes en France. Publié pourtant il y a plus de cent soixante ans, au lendemain de la révolution de février 1848 – qui mit fin à la monarchie de Juillet et instaura la IIe République–, on ne peut qu’être frappé par l’écho de ses premières pages avec notre actualité immédiate. Le parallèle entre la description que Marx offre des dérives de la monarchie de Juillet et ce que nous vivons aujourd’hui est proprement saisissant.

Marx, le meilleur commentateur de notre actualité ? Qu’on en juge dans le texte :

 

«Après la révolution de juillet, (…) Laffitte laissa échapper ce mot : “Désormais, ce sera le règne des banquiers.” (…) Ce n’est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais seulement une fraction de celle-ci (…) : l’aristocratie financière.» (Cela ne date donc pas d’hier…) « Par ses embarras financiers, la monarchie de Juillet fut dès lors dépendante de la grande bourgeoisie, et cette dépendance fut la source inépuisable d’une gêne financière croissante. » (La crise de la dette avant l’heure.) « Il était impossible de subordonner la gestion de l’État à l’intérêt de la production nationale sans équilibrer le budget (…) Et comment établir cet équilibre (…) sans rejeter une partie considérable du fardeau fiscal sur les épaules de la grande bourgeoise elle-même ? » (Le bouclier fiscal, déjà ?) 

« Bien mieux, l’endettement de l’État était d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui régnait (…). En fait, le déficit de l’État était l’objet même de sa spéculation et la source principale de son enrichissement. À la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt (…), une nouvelle occasion d’escroquer l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de négocier avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables.» (C’était avant les agences de notation et le triple A.) 

« Le déficit de l’État étant d’un intérêt immédiat pour la fraction de la bourgeoisie au pouvoir, on comprend dès lors que les dépenses publiques extraordinaires dans les dernières années du gouvernement de Louis-Philippe aient largement dépassé du double celles sous Napoléon (…). » (C’était combien, déjà, le prix de la suite de Nicolas Sarkozy lors du G20 à Cannes ?) «Les sommes énormes qui passaient ainsi entre les mains de l’État facilitaient en outre des contrats de livraison frauduleux, la corruption, la concussion, des filouteries de toutes sortes.» (Affaire Takieddine, affaire Bettencourt…) 

«Et les fractions de la bourgeoisie française exclues du pouvoir de crier “Corruption !” (…) La bourgeoisie industrielle voyait ses intérêts menacés, la petite bourgeoisie était moralement indignée (Eh oui, on s’indignait déjà à l’époque…), l’imagination populaire scandalisée, Paris inondé de pamphlets (…) où l’on dénonçait et stigmatisait de façon plus ou moins spirituelle le règne de l’aristocratie financière.» (Avez-vous récemment fait un tour en librairie ?) On sait ce qui s’ensuivit. De mauvaises récoltes et une crise économique aggravée conduisirent à une explosion du nombre de chômeurs et de pauvres, et ce fut alors, à nouveau… la révolution.

 

Par  Gérôme Truc, sociologue, enseignant à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 17:53

                   Prendre connaissance d’informations permet d’enclencher une réflexion et de l’acter dans la résistance.

Les turbulences actuelles sont le fruit de stratégies savamment orchestrées. Différents acteurs de la société civile, Noam Chomsky ou encore Naomi Klein ou bien des cinéastes tels Paul Grignon ou Jean Luc Léon nous éclairent sur les processus de destruction enclenchés au détriment de la majorité des peuples et au bénéfice d’une minorité en application d’un mode opératoire très structuré.

Qu’il s’agisse des dix principes de manipulations recensés par Chomsky et utilisés contre les peuples par les dirigeants politiques, aujourd’hui accoquinés avec les marchés financiers, nouveaux maîtres du monde.

ou encore de Naomi Klein dans la rédaction de son livre « La stratégie de choc » qui relate les ravages sociaux selon le clivage économique actionné, le dénominateur commun est que ces stratégies fonctionnent que si on ne sait pas.

ou encore de la manière dont se crée l'argent, la façon dont les banquiers tentent de manipuler le monde. 

Alors que fort de sa connaissance on peut agir.

 

FROND1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

Les Chicago boys, économistes formés à l’école libérale de Chicago, distillent un modèle qui permet de tirer profit des désastres, économiques, écologiques, du chaos. De nombreux dirigeants politiques l’ont mis en œuvre, Pinochet, Thatcher, Reagan. Aujourd’hui la pieuvre tentaculaire sur notre continent est encouragée et non combattue par la politique de N.Sarkozy et des autres dirigeants européens.

 

Notre cauchemar est leur rêve. Notre perte est leur gain. Et plus nous perdons et plus ils gagnent. Il est temps que ça change et les indicateurs sont  

FROND2.jpg

nombreux qui attestent de son urgence.

Aucune fatalité ne nous impose de nous y soumettre. Le 27 novembre dernier, L’Islande, pourtant Etat ravagé par les affres financières en 2008, s’est reconstruite en s’exonérant de la tutelle des banques et ce, plébiscités par 93% des votes en faveur du non remboursement de la dette. Trois établissements bancaires en faillite ont été nationalisés, et des droits confortés pour les chômeurs et entretenir le pouvoir d’achat, une croissance à 3% aujourd’hui. Certes l’Islande n’est pas la France, elle a une monnaie indépendante, la couronne et n’est donc pas assujettie aux technocrates européens passionnés d’économie de marché selon …certaines stratégies.

  Mario Draghi, nouveau désigné à la BCE, Mario Monti désigné (encore et non élu) pour succéder à Berlusconi sont deux anciens de la Goldman Sachs, banque déjà impliquée dans la crise dès 1929 aux Etats-Unis, et qui inexorablement entretient une visée où les peuples sont exclus.

De quelle Europe ? De quel projet de société ? Avec quel sens ?

Les actuels débats entre dirigeants européens organisent l’accompagnement de la récession, chômage en hausse, revenus qui baissent, et dettes qui augmentent aux bénéfices des banquiers qui encaissent l’argent public en taux d’intérêt.

Environ 50 Milliards cette année, 1200 depuis 1974, à qui profite le crime disait Agatha Christie ?

C’est parce que nous croyons aux solutions préconisées dans le programme partagé du Front de Gauche, que

  • Nous vous avons invité à regarder un certain nombre de vidéos dont « la stratégie de choc ». Film documentaire réalisé par Michael Winterbottom et Mat Whitecross, d’après le livre de Naomi Klein, « L'argent dette » de Paul Grignon ou « Les nouveaux maitres du monde » réalisé par Jean luc Léon.

Les nouveaux maîtres du monde
http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/goldman-sachs-les-nouveaux-maitres-32516

La stratégie du choc

La Stratégie du Choc - oppression du gouvernement américain - YouTube

La dette/argent

Pour visionner la vidéo argent dette (52mn) cliquez ici

  • Et à discuter lors des assemblées citoyennes pour comprendre d’où vient la dette publique, de la soumission au marché financier, du coût des cadeaux accordés aux riches et grosses entreprises, de l’Euro au service des marchés financiers, de sortir de l’€, une solution à la crise ? du lien entre austérité et faiblesse de croissance, du lien Bourse et économie réelle, de la création monétaire, d’une dette publique libérée des marchés, pour une réforme de la fiscalité et des prélèvements obligatoires, pour une autre utilisation de l’€, de la BCE, de la dette publique.

  • De débattre et échanger sur les propositions de programme du Front de Gauche « l'Humain d'abord » portées par nos candidats à la présidentielle et aux législatives. Comme en 2005, le combat que nous menons ne peut être gagnant qu'avec l'engagement massif des citoyen(ne)s pour faire entendre une autre voix que celles des TV, radios inféodés à l'idéologie dominante. Tâche difficile ? Certes cela demande un effort mais nous avons un atout de taille : Tous ceux qui nous toisaient d'un air condescendant en sautant comme des cabris et en bêlant " concurrence libre et non faussée ", "independance de la BCE ", etc... sont aujourd'hui bien obligés de reconnaître que nos analyses étaient justes ….......même s'ils ne le disent pas aussi nettement et même s'ils continuent à ne penser que soumission aux marchés au lieu de leur déclarer la guerre.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 14:07

Un meeting en réponse au discours de Sarkozy de Toulon II, c'était à Talence (Gironde) le 1er décembre. A voir Jean-Luc Mélenchon le candidat à la présidentielle pour le Front de Gauche et Pierre Laurent (secrétaire national du PCF).

Comme pour la campagne du NON au référendum, le rouleau compresseur de la désinformation, de la déformation systématique des propos du Front de Gauche est en route. La chappe du silence tombe!

Le capitalisme a déclaré la guerre aux peuples et à la démocratie.

Avec ce blog une autre musique, une autre voix existe.

Ci aprés les discours de Clémentine Autain, Pierre Laurent et Jean Luc Mélenchon lors du meeting de Bordeaux qui a réuni plus de 3000 personnes sans que les médias au service de l'idéologie dominante se sentent tenus d'en relater la teneur.

▸ Meeting de Bordeaux, discours de Clémentine Autain

▸ Meeting de Bordeaux, discours de Pierre Laurent

▸ Meeting de Bordeaux, discours de Jean-Luc Mélenchon

A chacun d'entre nous de nous impliquer, de résister, de reprendre le pouvoir sur les requins de la finances, les marionnettes des banques qui sont en train de faire un coup d'état .

 

A chacun d'entre nous de rayonner, de populariser ces prises de paroles, d'être des "radios" qui propage " l'Humain d'abord", notre programme.



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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 07:32

Le Front de Gauche tenait meeting le 1er décembre à Talence près de Bordeaux, Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent et Clémentine Autain étaient présents. Avant de monter sur scène ils ont écouté le discours de Sarkozy à Toulon. Voici leurs réactions.

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a jugé que le discours de Nicolas Sarkozy à Toulon n'était qu'"un disque rayé" d'un "homme perdu et dépassé par la situation".

"C'était un discours totalement défensif" et un "spectacle déplorable de dissertations socio-économiques devant une foule excitée de réactionnaires" qui sont opposés aux 35 heures, à la retraite à 60 ans et "aux autres acquis sociaux".

Sur l'Europe, "tout ce qu'il dénonce, c'est ce qu'il a lui-même organisé" avec le traité de Lisbonne qui a été décidé "contre l'avis du peuple français" après le référendum de 2005, a-t-il souligné.

Sur la perspective d'un nouveau traité annoncé par Nicolas Sarkozy, Jean-Luc Mélenchon a ironisé: "Voilà une nouvelle fracassante !". En ce deuxième anniversaire de l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne (1er décembre 2009), c'est un "aveu d'échec absolu de sa part", a relevé l'eurodéputé et candidat du Front de Gauche à la présidentielle 2012.

Globalement pour Nicolas Sarkozy, "les marchés ont raison, les financiers ont raison et nous devons gagner leur confiance. Nous sommes aux antipodes (...), c'est les spéculateurs qu'il faut briser, pas cajoler", a affirmé Jean-Luc Mélenchon.

Finalement, le chef de l'Etat veut "faire à la France de manière plus progressive ce qu'on a fait à la Grèce" et il entend "contracter la dépense publique, donc aggraver le désastre".

"On dirait un disque rayé" avec un "discours de pure propagande" d'un "homme perdu et dépassé" par la situation, a fait valoir le candidat de gauche radicale.

Pierre Laurent (PCF) a ajouté que "Nicolas Sarkozy prend les Français pour des imbéciles". "Après voir reconnu que la crise trouve son origine dans la déréglementation financière qu'il a toujours soutenue, il n'a rien annoncé pour la remettre en cause sauf la fuite en avant dans les mêmes recettes éculées et dangereuses", selon le numéro un du PCF.

"Le cirque médiatique du candidat Sarkozy à Toulon ne fera pas oublier l'échec du président" qui "une fois de plus a menti sur les causes de la crise et sur les conséquences de ses choix", a-t-il conclu.http://www.pg24.fr/images/stories/photos/meetingdec2011.jpg

En ce 1er décembre 3000 personnes étaient réunies lors de ce meeting du Front de Gauche.

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 01:05

  Déclaration d'Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

"Dans un entretien au Parisien, Robert Hue critique la candidature du Front de Gauche à la présidentielle et se range derrière François Hollande. Il se défend aussitôt : "je ne suis ni un supplétif? ni un satellite du candidat PS". Comment qualifier cette prise de position ? Navrante, désolante... triste, tout simplement.

Pour justifier sa position, Robert Hue n’en finit pas de travestir celle du Front de Gauche en le présentant comme un ennemi de François Hollande.

N'est-ce pas au contraire Robert Hue qui n'a qu'un seul ennemi : le Front de Gauche ?

Ce triste épisode d’un parcours politique qui finit en queue de poisson a tout d’un mauvais remake du "radeau de la méduse."

Le secrétariat de la section Gard Rhodanien s'inscrit dans la déclaration d'Olivier Dartigolles.

Les communistes en touetre-respectes-et-entendus.pngte souveraineté ont fait le choix majoritaire de la construction d'un rassemblement popu laire à vocation majoritaire et le Front de Gauche est né de leur appel lorsque réunit en co ngrès, ils ont décidé de travailler à la mise en oeuvre d'une alternative véritable à la politique de l'UMP, du MEDEF, hélas relayée par la dérive sociale démocrate du PS et le soutien de quelques supplétifs cherchant à assurer leur réélection coûte que coûte.

Les derniers marchandages, loin des intérêts des salarié(e)s et exploité(e)s de notre pays, d'EEV- les Verts sans lesquels ils ne pourraient espérer exister à l'Assemblée nationale, les dernières oeillades en direction de Bayrou ne peuvent que  conforter le PCF dans ses choix car c'est cette même stratégie qui, à chaque fois, a permis à la droite de l'emporter.

Le Front de Gauche a fait le choix de proposer une alternative réelle et audacieuse à la politique menée par la social démocratie qui est en échec partout en Europe de l'Espagne à la Grèce, du Royaume Uni de Tony Blair à l'Allemagne de Helmut Schmitt.

C'est le choix exprimé dans son programme partagé "l'Humain d'abord", celui de la révolution citoyenne, celui de la révolution écologique, celui d'une constituante pour une VI ème république.

Place-au-peuple-2012.JPGLa "parole au peuple" n'est pas un slogan, mais bien une volonté incontournable pour changer radicalement de politique.

 Partout les assemblées citoyennes, qui réunissent beaucoup de personnes montrent,  (malgré le dédain, le mépris médiatique et oligarchique ressemblant beaucoup à celui que les mêmes manifestaient à l'égard des tenants du NON au référendum de 2005) ,l'écoute que ceux qui souffrent de la crise portent à la voie que nous proposons de construire avec les gens est significatif d'un véritable intérêt.


 


 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 20:07

 

Le 29 novembre les compsoises et le compsois ont répondu présent à l’invitation de Josette MOUTON, animatrice du Front de Gauche à Comps à débattre et à enrichir le programme « l’humain d’abord»

En présence  de Charles Menard candidat sur la 3ème circonscription et de Michel Tortey secrétaire de la section du PCF Gard Rhodanien, il y avait aussi Christian Jallat maire de la commune ainsi que plusieurs conseillers municipaux, une trentaine de participants.

 

Débat sur fond de crise, quelles sont les solutions proposées? Avec quelle Europe ? De quel projet de société ? Avec quel sens ? Comprendre d’où vient la dette publique, de la soumission au marché financier, du coût des cadeaux accordés aux riches et grosses entreprises, de l’Euro au service des marchés financiers, de sortir de l’€, une solution à la crise ? Du lien entre austérité et faiblesse de croissance, du lien Bourse et économie réelle, de la création monétaire, d’une dette publique libérée des marchés, pour une réforme de la fiscalité et des prélèvements obligatoires, pour une autre utilisation de l’€, de la BCE, de la dette publique.

De nombreuses autres questions ont été abordées, l’éducation, les jeunes et la politique, l’immigration, rien n’est tabou pas plus le nucléaire, que la santé ou la laïcité.


A la fin de la soirée un comité citoyen a été constitué. Ces membres se retrouveront régulièrement pour élaborer des actions spécifiques, pour aller à la rencontre de nos concitoyens, grâce au tractage au porte à porte à l’affichage.


On peut se rendre compte que les français sont prêts à prendre leur destin en main, qu’ils ne veulent plus se résigner, que l’expérience de chacun peut contribuer à faire de demain une France où la place de l’humain sera plus importante que le finance, et nous savons tous que : « le premier devoir d’une conscience libre est de résister »

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14:08 Publié dans Assemblée Citoyenne, COMITE UZEGE - VALLEE DU RHONE, FRONT DE GAUCHE | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

aasemblle

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 08:14

10 principes pour une transition énergétique réussie

Extraits de L'humain d'abord, programme du Front de gauche

 

«  Nous proposerons un débat public national immédiat sur la politique énergétique en France. Ce grand débat devra permettre la remise à plat des choix énergétiques et du nucléaire et préparer l’alternative aux énergies fossiles. Il se déroulera sous contrôle citoyen de l’information jusqu’à la prise de décision et se terminera par un référendum. Dans le domaine du nucléaire civil, l’ensemble des possibilités – dont la sortie du nucléaire ou le maintien d’un nucléaire sécurisé et public – sera alors tranché. Aucun choix définitif en matière de politique énergétique ne sera effectué avant la conclusion de ce grand débat public.  »

Le Front de gauche propose dans son programme, L'humain d'abord, un grand débat public national sur les choix énergétiques de la France et un référendum à l'issue de ce débat pour, notamment, trancher la question de l'avenir du nucléaire civil.

C'est, plus que jamais, la seule voie sérieuse et réaliste. Et cela, pour trois raisons :

1- L'énergie est un droit universel pour chaque être humain.

L'énergie est, en même temps, la condition du développement et du progrès humain pour chaque peuple de la planète. Les besoins sont considérables. Or les conditions d'accès à ce droit vont être bouleversées par la fin prévisible du pétrole et la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique, qui imposent comme premier impératif la sortie des énergies carbonées (aujourd’hui 84 % de la production d’énergie planétaire). Nous devons donc repenser nos modèles énergétiques et, sans attendre, engager la France dans une transition durable et ambitieuse.

2- L'avenir énergétique de la France est mis en danger par la politique de la droite et de Nicolas Sarkozy au service des marchés et des intérêts financiers.

La démagogie à laquelle se livre aujourd'hui même le président de la République devant la centrale du Tricastin, comme il le fit à Gandrange en 2008 en prétendant défendre l'emploi industriel, n'y change rien. Sa politique menace l'avenir de dizaines de milliers de salariés de la filière, y compris dans le nucléaire. Sous l'impulsion de la droite depuis 10 ans, la France s'est engagée dans une politique de déréglementation et de privatisation qui vise à livrer progressivement tout le secteur énergétique, nucléaire compris, aux logiques de rentabilité. C'est une folie qui, si elle était poursuivie, priverait la France des moyens de maîtriser et de planifier la transition énergétique nécessaire.

Les actes sont légion : transformation des entreprises EDF et GDF en sociétés anonymes, mise en concurrence des acteurs de la filière au détriment des coopérations, démantèlement du service public intégré, filialisation, privatisation de GDF sous la coupe de Suez, augmentation des tarifs, sous-traitance à tout-va (notamment au détriment de la sécurité dans le nucléaire), détricotage du statut du personnel des industries électriques et gazières, loi NOME, ouverture à la concurrence des concessions hydrauliques et de la distribution du gaz et de l'électricité, incapacité à engager la France dans une politique industrielle ambitieuse et durable en matière d'énergies renouvelables... En 10 ans de libéralisation du marché, plus de 300 000 emplois ont été supprimés en Europe dans ce secteur, parmi lesquels 30 000 en France. La nécessité de changer de cap est devenue impérieuse.

3- L'accord PS-EELV n'est en aucun cas à la hauteur.

Alors qu'un grand débat public, sérieux, approfondi et transparent doit être mené dans tout le pays en associant citoyens, salariés, syndicats, élus et tous les partis politiques, cet accord politique bâclé en quelques jours, adossé à un échange de circonscriptions législatives, s'inscrit en complète opposition à cette exigence. Il fragilise l'une des plus grandes filières industrielles françaises, principale productrice d'électricité de notre pays, sans établir de scénario alternatif convaincant. Il conduirait à consacrer plus de moyens au démantèlement de la filière nucléaire qu'à l'investissement dans d'autres moyens de production d'énergie, pourtant indispensables s'il s'agit de compenser la baisse de la part de l'électronucléaire de 75 % à 50 %.

Le minimum pour des forces de gauche devrait être de conduire le grand débat public nécessaire en respectant quatre principes : qu'il soit mené au grand jour, sous contrôle citoyen, en associant salariés et syndicats ; qu'il dispose du temps nécessaire pour se déployer et aller au fond des questions et solutions proposées ; qu'il aborde l'ensemble des enjeux et ne se réduise pas au nucléaire ; qu'aucun choix définitif ne soit engagé avant la conclusion de ce débat et sa validation par référendum.

C'est dans cet esprit, pour les verser au débat, que le PCF rend aujourd'hui publics ces 10 grands principes.

Nous refusons de nous laisser enfermer dans un débat piégé et caricatural, en répondant à des ultimatums ou à des injonctions binaires. Toutes celles et tous ceux qui sont attachés au développement social de notre pays, à l'avenir écologique de la planète, doivent pouvoir se reconnaître dans ces principes de débat.

Dans le domaine du nucléaire civil, l'ensemble des possibilités – dont la sortie du nucléaire ou le maintien d'un nucléaire sécurisé et public – doivent pouvoir être débattues.

Les 10 principes

Les principes sur lesquels devrait reposer, à nos yeux, la planification d'une transition énergétique réussie, et que nous soumettons au débat, sont au nombre de dix.

  • Un principe fondamental : garantir le droit universel à l'énergie et au développement.

  • Un impératif immédiat : sortir des énergies carbonées fortement productrices de gaz à effet de serre.

  • Quatre urgences :

    • lancer un programme national de rénovation thermique de l’habitat ;

    • rééquilibrer l’usage des transports en favorisant les moins polluants ;

    • mener de pair réindustrialisation et planification écologique ;

    • engager un développement massif et diversifié des énergies renouvelables.

  • Une exigence : sécuriser le nucléaire dont le recours reste pour le moment nécessaire dans un mix énergétique rééquilibré.

  • Trois conditions :

    • assurer la maîtrise publique de l’ensemble du secteur énergétique ;

    • programmer un effort de recherche massif dans toutes les directions ;

    • garantir des financements importants et pérennes pour réussir cette transition énergétique.

1. L’énergie, un droit universel

Le droit à l’énergie pour chaque être humain et au développement pour chaque peuple de la planète n’est pas aujourd’hui correctement assuré. 1,6 milliard d’êtres humains n’a pas accès à l’électricité. 80 % des ressources énergétiques de la planète sont consommées par 20 % de la population.

En France, la précarité énergétique touche plus de 3,7 millions de foyers soit 10 millions de personnes. 100 000 coupures de gaz et 150 000 coupures d’électricité ont lieu chaque année. Les élus communistes demandent dans un projet de loi leur interdiction en période hivernale.

La demande mondiale d’énergie aura doublé d’ici 2050 et ce,même dans l’hypothèse de la mise en œuvre de forts programmes d’économies d’énergie dans les pays aujourd’hui les plus consommateurs.

Répondre aux besoins du développement humain dans un monde solidaire, tout en réduisant massivement les émissions de gaz à effet de serre et en préservant l’environnement et les écosystèmes, nécessite d’engager des investissements colossaux pour garantir des capacités nouvelles de production d’énergie aptes à répondre correctement à l’ensemble de ces exigences.

Les pays les plus riches se sont appuyés majoritairement sur un recours massif aux ressources fossiles. Il en va de leur responsabilité de donner la priorité à d’autres modes de production plus respectueux de la planète, de mettre en place de vrais plans d’’économie et d’efficacité énergétiques.

Le droit à l’énergie pour tous impose de conduire cette transition énergétique en bannissant les scénarios qui livrent l’énergie au marché et conduisent à l’explosion des tarifs. L’énergie doit rester ou redevenir un bien commun, maîtrisé publiquement et accessible à tous.

2. Un impératif absolu : sortir des énergies carbonées

Alors que les prévisions du GIEC sur le réchauffement climatique nous commandent de réduire de 50 % les émissions planétaires de CO2 d’ici 2050 et de 80 % dans les pays industrialisés les plus développés, nous sommes très loin, même en Europe, de nous diriger vers la tenue de ces objectifs.

Cet impératif absolu semble avoir disparu du débat public, et même du discours de certains écologistes qui focalisent tout sur le nucléaire depuis la catastrophe de Fukushima. La sortie annoncée du nucléaire par l’Allemagne ou la Belgique va se traduire par un recours accru aux énergies fossiles, gaz et charbon.

Le respect des exigences du GIEC doit rester une priorité. Les révisions de politique énergétique que doit assumer notre pays, ainsi que l’ensemble des pays développés et des grands pays émergents, doivent être dominés par la nécessité de maîtriser un réchauffement climatique qui menace l’avenir de nos sociétés humaines : migration forcée de millions d’êtres humains, submersion de grandes villes ou désertification de régions, voir de pays entiers, perte de biodiversité et menaces sur la santé.

Cette maîtrise implique le recul massif de l’utilisation des énergies fossiles. Pour prendre le relais, nous estimons que la diversification complémentaire des autres sources d’énergie est nécessaire. Il faut effectuer des choix, des priorités afin de composer le meilleur mix énergétique possible à même de satisfaire les besoins en énergie à un prix abordable par tous.

C’est pourquoi nous considérons que le développement impératif des énergies renouvelables pour prendre le relais des énergies utilisant les ressources fossiles ne saurait exclure le recours à un nucléaire mieux sécurisé dans un mix énergétique rééquilibré.

Le recul des énergies émettrices de CO2 entraînera forcément une augmentation notable de la part de production d'électricité décarbonée dans le bilan énergétique global.

3. Un plan national pour l’efficacité énergétique dans l’habitat

Un programme national de rénovation thermique de l'habitat du parc de logement existant – public comme privé – doit être immédiatement lancé.

Un million de nouveaux logements sociaux doit être construit pour répondre à la demande. Ce levier doit être utilisé pour promouvoir une politique publique innovante en matière de normes énergétiques de l'habitat.

Les réseaux de chauffage urbain utilisant le recyclage des déchets et les systèmes de récupération de chaleur doivent être généralisés.

Un plan national de formation et de création d'emplois qualifiés doit être élaboré pour faire face aux besoins.

4. Une politique nationale des transports favorisant le recul de l'utilisation des énergies carbonées

Nous préconisons l'élaboration d'un vaste programme d'économie et d'efficacité énergétiques en matière de transports, basée sur 4 grands axes:

  • la priorité donnée aux transports collectifs urbains et interurbains

  • un plan national de ferroutage sous le contrôle public de la SNCF, à l'opposé de la politique actuelle qui veut autoriser les camions de 60 tonnes sur nos routes

  • le développement du transport fluvial

  • le soutien à tous les investissements industriels pour la voiture propre de demain

5. Une ré-industrialisation écologiquement innovante

Notre pays a besoin d'une nouvelle politique industrielle, innovante. Cela suppose de produire l'énergie nécessaire en conséquence. Le développement industriel est lui-même nécessaire pour faire face aux besoins de la transition énergétique. Mais cette ré-industrialisation doit être conduite dans le cadre d'une planification écologique soutenant la mutation des modes de production industriels, vers des modèles plus économes en énergie et moins producteurs de déchets.

6. Un plan national cohérent et ambitieux de développement des énergies renouvelables nouvelles

Le développement d'énergies nouvelles (solaire, éolien, géothermie...) est indispensable. Des politiques publiques de filières – cohérentes et pérennes – doivent être déployées. Elles doivent permettre d'abaisser le prix de revient des énergies renouvelables hors CO2. L'hydraulique ne doit pas être livré à la concurrence comme le prévoit la loi NOME.

La montée en charge de ces énergies renouvelables nouvelles, non émettrices de CO2, dans notre mix énergétique, ne suffira cependant pas à résoudre tous les problèmes. Le dernier rapport du GIEC de 2011 sur les énergies renouvelables le montre. Qui plus est, ces énergies sont intermittentes et doivent être compensées, en cas d'arrêt, par des centrales au gaz ou au charbon. Il reste que le retard pris par la France à les développer deviendra gravement préjudiciable s'il perdure. Là aussi, cette nouvelle ambition doit être conduite sous maîtrise publique.

7. Un nucléaire sécurisé, 100% public, dans un mix énergétique rééquilibré

La croissance à venir des besoins, l'impératif de la lutte contre le réchauffement climatique et les capacités réelles de montée en charge de nouvelles énergies renouvelables nous conduisent à considérer que la présence du nucléaire civil dans le mix énergétique restera nécessaire et qu'il est une garantie de maîtrise de la facture énergétique des Français.

Dans notre pays, où les atouts de maîtrise de la filière, à certaines conditions, sont réels, la sortie immédiate ne nous paraît pas nécessaire. Elle aurait un coût énorme et constituerait un gâchis préjudiciable.

En même temps, l'accident nucléaire de Fukushima, intervenu dans un pays aussi technologiquement avancé que le Japon, interroge l'avenir de l'industrie nucléaire. La poursuite du nucléaire impose de nouvelles exigences.

La première est la totale maîtrise publique des installations.

Le PCF estime de plus que la question essentielle immédiate qui se pose en matière de nucléaire civil est celle d'une élévation décisive, nationale et internationale, des garanties de sûreté nucléaire.

Notre pays dispose en la matière (recherche, technologies et structures indépendantes de contrôle de l'ASN et de l'IRSN) de moyens avancés. Il doit les conforter et les développer.

L'intégration de la sous-traitance, la protection et les droits des personnels doivent redevenir des priorités, contre la recherche actuelle d'économies sur la sécurité.

Plutôt que de programmer une sortie coûteuse et hasardeuse du nucléaire, nous devrions travailler à dépasser le nucléaire d'aujourd'hui, en finalisant l'EPR de Flamanville, qui renforce la sécurité des réacteurs actuels, en soutenant les projets de générateurs de 4e génération (projet Astrid) plus sûrs, moins producteurs de déchets et économes en matières premières, en investissant dans la recherche, notamment pour être capable de recycler les déchets nucléaires existants. Pour un futur plus lointain, le projet de recherche international ITER sur la maîtrise de la fusion peut ouvrir d'autres perspectives.

8. Une condition expresse: la maîtrise publique

L'énergie doit sortir du marché. Nous défendons le principe d'une gestion de l'énergie 100% publique, avec la création d'un pôle public de l'énergie.

Nous proposons d'abroger la loi NOME.

Ce service public doit avoir la capacité d'investir dans la recherche, la promotion d'énergie nouvelles et de nouvelles capacités de production, tout en maintenant un coût d'accès à l'énergie acceptable pour tous.

Il s'agirait de fédérer tous les acteurs de la filière énergétique (recherche, production et distribution), en premier lieu EDF, GDF, le CEA, AREVA et Total, et ceci pour aller vers de nouvelles formes de nationalisations. L'ASN et l'IRSN doivent rester des outils indépendants de contrôle de la sureté et de la radio-protection.

Se limiter à garder les réseaux de transport et de distribution sous maîtrise publique, comme le propose l'accord PS-EELV, mettrait à la charge des consommateurs le coût de l'infrastructure territoriale, tandis que serait livrée au privé la production électrique.

Nous sommes pour la création d'une véritable Europe de l'énergie au service de la même ambition. L'Europe doit rompre avec la libéralisation du secteur énergétique, la suppression des services publics nationaux, la hausse des tarifs pour les consommateurs.

La démocratie à tous les niveaux doit être le moyen de garantir aux citoyens, aux élus et aux salariés, les droits d'information, de co-élaboration, de contrôle des décisions, d'évaluation de l'impact écologique des productions et des risques industriels et sanitaires.

9. Investir dans la recherche

Une condition sine qua non de la réussite d'une transition énergétique aussi ambitieuse est le déploiement d'un effort public massif de recherche, qui doit être mené dans toutes les directions et sans tabou : énergies renouvelables nouvelles ; énergie nucléaire ; projet ITER ; charbon propre et captage de CO2 ; énergie océanique ; carburant hors carbone ; stockage de l'électricité ; économies d'énergies...

10. Garantir des financements pérennes

La maîtrise publique est indispensable pour empêcher le captage par les appétits privés des ressources financières nécessaires au développement de la recherche et d'énergies nouvelles, aux péréquations de tarifs, aux mutualisations et aux coopérations industrielles.

Le système bancaire et financier, et les politiques fiscales doivent soutenir l'ambition de programmes de transition énergétique en faisant prévaloir l'intérêt général et le droit à l'énergie de tous sur les logiques financières de rentabilité.5840834638_aec139190c.jpg

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