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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 06:06
Comme chaque année la fête de l'Humanité sera un grand moment de la rentrée. Toutefois pour réussir une manifestation qui reçoit 300 000 personnes il faut un investissement militant dans toute la France. Les militants de notre secteur du Gard Rhodanien n'échappent donc pas à cette mobilisation. Depuis plusieurs jours un lourd travail d'intendance est mis en place. La semaine prochaine viendra le moment du déplacement sur le site et l'installation des stands puis la fête elle-même.
Toute cette organisation et ce travail de fourmis ne sont pas forcément perçus par les visiteurs de la fête mais il faut tirer un coup de chapeau à tous ces camarades qui donnent de leur temps pour que la Fête de l'Huma soit un grand événement.
Une des animations qui sera présente à la Fête de l'Huma 2013 est la participation de l'INA. C'est une bien une preuve que la Fête de l'Huma est une institution.
L’Ina sera présente à la Courneuve, du 13 au 15 septembre prochain, à l’occasion de l’édition 2013 de la Fête de l’Huma. L’Institut y présentera notamment deux expos photos revenant sur les années 70 et 80 de l’incontournable manifestation populaire.
 
Toujours dans la volonté d’aller à la rencontre de tous les publics, l'Ina a décidé de s’associer à l'édition 2013 de la Fête de l’Huma, célèbre évènement populaire organisé tous les ans depuis 1930 par le journal de l’Humanité, et qui se tiendra les 13, 14 et 15 septembre prochains à la Courneuve.
L’Institut a ainsi conçu un film unique retraçant l'histoire de la Fête de l’Humanité. Il sera projeté pendant les 3 jours, à plusieurs reprises sur l’écran de la grande scène. Les curieux et passionnés de ce rendez-vous incontournable, pourront apprécier cette rétrospective de 1945 à nos jours.
Et ce n’est pas tout puisque vous pourrez également découvrir deux expos photos :
Au Pavillon Numérique :
L’Ina expose une trentaine de photographies de la fête de l’Huma des années 70 et 80. Réalisés par des photographes de télévision (Bernard Allemane, Josée Lorenzo, Jean-Pierre Loth, Roger Picard et JeanClaude Pierdet), ces clichés ont été réalisés sur le vif. Ce reportage journalistique plonge les spectateurs dans l’ambiance culturelle, festive et colorée de la Fête. Certaines photographies rappellent également la dimension et l’engagement politique de cet événement où artistes, politiques et public ne font plus qu’un.
Au Village du Monde :
L’Institut présente 28 visuels inédits issus de la collection des actualités cinématographiques « Noticiero ICAIC latinoamericano », déclarée Patrimoine national de Cuba et inscrite en 2009 au « Registre de la mémoire du monde » de l’Unesco. L’exposition fait suite à un accord culturel signé entre l’ICAIC (L'Institut cubain de l'art et de l'Industrie cinématographique) et l’Ina. Il porte sur la restauration, la numérisation et la valorisation de la collection.
Les 13, 14 et 15 septembre à la Courneuve.
Un exemple des archives de l'INA, un reportage de 1998.
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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 09:10

Ancien patron de la SNCF et d'EADS, Louis Gallois était-il la meilleure personne à choisir par un gouvernement dit de Gauche pour rendre un rapport sur des mesures à prendre ? On pouvait en douter. Les mesures rendues publiques on voit bien que c'est toujours la logique libérale qui est le corps de ce document. C'est pourquoi le PCF dénonce dans un communiqué la "même vieille rengaine qui nourrit les grands groupes sur le dos des salaires et l'emploi". "Le rapport Gallois insisterait, après bien d'autres rapports écrits sous la dictée du Medef, sur le besoin d'abaisser les cotisations sociales patronales. On connaît la chanson!", ajoute le PCF.

"La baisse des cotisations proposée aurait en effet pour contrepartie une hausse des impôts et des contributions contre le pouvoir d'achat des salariés et de leurs familles", poursuit-il.

"Ce rapport parlerait d'autres mesures (...) Elles consisteraient à favoriser les profits des entreprises en situation d'exporter, d'innover, de consentir un effort de recherche au lieu de développer l'emploi, la formation, les qualifications et les salaires avec les investissements nécessaires dans tout le système productif français", critique le PCF.

Le Parti communiste propose comme "alternative", "la baisse des prélèvements financiers qui asphyxient les entreprises avec les intérêts payés aux banques et les dividendes versés aux actionnaires".

"Le rapport Gallois s'inscrit pleinement dans le cadre d'un rationnement du financement des services publics avec le respect de la contrainte folle de ramener à 3% du PIB le déficit public en 2013", fait-il valoir.

"Il faudrait, au contraire, que la BCE finance massivement, par création monétaire, une grande expansion des services publics en Europe", explique le PCF.

Il faudrait "que le taux d'intérêt du refinancement dont la BCE fait bénéficier les banques soit d'autant plus abaissé que leurs crédits aux entreprises servent à des investissements programmant plus d'emplois et de formations", demande aussi le PCF.

 

Invité ce 6 novembre sur France Info, Jean-Luc Mélenchon ne dit pas autre chose. Pour écouter l'émission cliquer sur le lien ci-dessous.

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 07:53

Des centaines de salariés, syndicats et politiques de gauche ont manifesté devant le congrès du PS, à Toulouse. "Le changement, c'est pour quand ?" demandait la banderole de tête.

A Toulouse, en marge du congrès du parti socialiste où se trouvent de nombreux ministres dont Jean-Marc Ayrault, près de 1200 manifestants ont défilé pour demander au gouvernement socialiste: "Le changement c'est pour quand?". C'était en tout cas la question posée par la banderole de tête tenue à la fois par des syndicalistes de la CGT, de la FSU et de SUD et par des militants politiques du Front de Gauche ainsi que du NPA ou d'Attac. L'intersyndicale (CFDT-SUD-CGC-CGT-FO) de Sanofi était en tête du cortège avec près de 300 des salariés du laboratoire pharmaceutique qui luttent depuis juillet contre la menace d'une fermeture de leur établissement toulousain. Les mots d'ordre y étaient plus syndicaux, même si on voyait une pancarte: "Montebourg assume ton ministère !".manif-Hollande-copie-1.jpg
Plusieurs dizaines de salariés de France3 Midi-Pyrénées s'étaient joint au défilé pour dénoncer un plan d'économies qu'ils jugent suicidaire. "Sauvons les régions" et "France 3 plus loin de chez vous", clamaient leurs banderoles.
Le gros du reste de la manifestation était composé de militants du Front de gauche --membres du Parti de Gauche ou gauche unitaire. Pendant ce temps une délégation du parti communiste français,  conduite par la présidente du groupe CRC au Sénat Eliane Assassi, remettait une lettre de Pierre Laurent (la lettre est reproduite ci-dessous) au nouveau secrétaire national des socialistes, Harlem Désir.
Les manifestants ont défilé en ville dans un quartier proche du Parc des expositions où le congrès socialiste se déroule en présence de nombreux ministres, mais ils n'ont pas tenté de s'en approcher trop près.

 

Une délégation du PCF conduite par Eliane Assassi, présidente du groupe CRC au Sénat a été reçu par Guillaume Bachelay ce samedi midi au congrès du Parti socialiste. A cette occasion cette lettre de Pierre Laurent lui a été remise pour Harlem Désir, le nouveau premier secrétaire du PS. Une réunion PCF-PS devrait se tenir d'ici une quinzaine de jours.

 

Cher Harlem,
Retenu   à   Paris   ce   week-end   pour   deux   importantes   réunions   du   Parti   de   la   Gauche Européenne   que   je   préside   –   son   conseil   des   présidents   et   une   réunion   exceptionnelle   de parlementaires et élus européens, le « Parlacon » – je ne peux répondre à votre invitation au Congrès.   Eliane  Assassi,   présidente   du   groupe   CRC   au   Sénat   et   membre   de   la   coordination nationale de notre parti, conduira cette délégation, également composée de Francis Parny et Marie-Pierre Vieu, membres de notre exécutif national, et de Pierre Lacaze, secrétaire départemental de la Haute-Garonne.

Votre congrès se déroule, nous en avons conscience, dans un contexte inédit depuis 10 ans : celui de la victoire de la gauche aux élections du printemps 2012 et celui d'une crise exceptionnelle du capitalisme financier, de la zone euro et de l'Union européenne. Le Parti communiste français et ses partenaires du Front de gauche ont, en rassemblant plus de 4 millions de voix, contribué à tourner la page du sarkozysme en France. Reste pour la gauche à tourner celle de cette crise en France et en Europe.

Le redressement de notre nation et la réorientation profonde de l'Union européenne, par une politique de combat contre le capitalisme financier et pour le monde du travail, pour une société de solidarité et de justice sociale, sont l'urgence pour engager une sortie de la crise. L'austérité et toutes les vieilles recettes patronales de compétitivité basées sur l'écrasement du « coût du travail » sont une impasse. Les derniers chiffres, alarmants, du chômage le confirment s'il en était encore besoin.
C'est ce que nous ont dit les Françaises et les Français en votant pour le changement et la rupture avec les années Sarkozy. Il serait désastreux de les décevoir. Les communistes veulent rendre le changement possible et feront tout ce qui peut-être utile au rassemblement et à l'action pour qu'il advienne.

La droite et le grand patronat, sonnés par la défaite de leur champion, sont vite remontés sur le ring. Ils refusent le verdict issu des urnes et mènent une offensive quotidienne qui vise à maintenir les choix gouvernementaux sous la pression constante des marchés financiers, des grands groupes, de leurs exigences de rentabilité, de la Troïka européenne et des lobbies des plus gros actionnaires.
Il nous paraît possible d'y résister et d'engager la France dans la voie du redressement social et productif, écologique et démocratique en s'appuyant sur la volonté populaire de changement, sur la mobilisation des forces sociales, citoyennes, syndicales et politiques disponibles.
Or, comme tu le sais, nous sommes pour le moment inquiets du cours pris par la politique gouvernementale.   La   ratification   du   traité   européen   sans   véritable   renégociation,   l'austérité budgétaire programmée pour l'Etat, la protection sociale comme pour les collectivités locales, le manque de combativité et de vision alternative face aux licenciements boursiers et aux plans massifs de suppressions d'emplois, l'absence d'ambition pour les services publics, la politique industrielle et énergétique, le renoncement au droit de vote des étrangers... tout cela nous préoccupe au plus haut point.

Notre attitude est claire. Notre combat est en totale opposition à la droite et à l'extrême-droite. Avec le Front de gauche, nous avançons d'autres solutions et voulons convaincre la gauche qu' elles seraient plus efficaces à sortir notre peuple et notre pays de la crise. Nous appuyons tout ce qui va et ira dans le sens du changement voulu par les Français. L'ostracisme   à l'égard de nos propositions n'est pas une bonne méthode, il est même un des problèmes de la situation actuelle. C'est dans cet état d'esprit que travaillent notre parti et nos militants, nos élus à tous niveaux, nos parlementaires.

J'espère que nous aurons l'occasion d'en parler de vive voix, ainsi qu'avec nos camarades d'Europe Ecologie Les Verts.  Nous souhaitons le débat et la confrontation constructive.
Sois assuré, Cher Harlem, de mes salutations fraternelles.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 17:22

 

220px-Mikis2004Dans les temps anciens, la remise de la dette, par Solon, des dettes qui forçaient les pauvres à être les esclaves des riches, réforme appelée de Seisachtheia, posait les fondements de l'apparition, dans la Grèce antique, des idées de démocratie, de citoyenneté, les politiques et l'Europe, les fondements de la culture européenne et mondiale.


Luttant contre la classe de la richesse, les citoyens d'Athènes ont tracé la route vers la constitution de Périclès et la philosophie politique de Protagoras, qui déclara que :"L'Homme est la mesure au-dessus de tout argent".

Aujourd'hui, les classes riches tentent de se venger de l'esprit de l'homme: "Les marchés sont la mesure au-dessus de tous les hommes" est la devise que nos dirigeants politiques embrassent volontiers, alliés au démon de l'argent tel Faust.

Une poignée de banques internationales, d'agences d'évaluation, de fonds d'investissement, une concentration mondiale du capital financier sans précédent historique, revendiquent le pouvoir en Europe et dans le monde et se préparent à abolir nos états et notre démocratie, utilisant l'arme de la dette pour mettre en esclavage la population européenne, mettant à la place des démocraties imparfaites que nous avons, la dictature de l'argent et des banques, le pouvoir de l'empire totalitaire de la mondialisation, dont le centre politique est en dehors de l'Europe continentale, malgré la présence de banques européennes puissantes au cœur de l'empire.

Ils ont commencé par la Grèce, l'utilisant comme cobaye, pour se déplacer vers les autres pays de la périphérie européenne, et progressivement vers le centre. L'espoir de quelques pays européens d'échapper éventuellement prouve que les leaders européens font face à un nouveau "fascisme financier", ne faisant pas mieux quand ils étaient en face de la menace de Hitler dans l'entre-deux- guerres.

Ce n'est pas par accident qu'une grosse partie des media contrôlée par les banques s'attaque à la périphérie européenne, en traitant ces pays de "cochons" et aussi tournant leur campagne médiatique méprisante, sadique, raciste avec les media qu'ils possèdent, pas seulement contre les Grecs, mais aussi contre l'héritage grec et la civilisation grecque antique. Ce choix montre les buts profonds et inavoués de l'idéologie et des valeurs du capital financier, promoteur d'un capitalisme de destruction.

La tentative des media allemands d'humilier des symboles tels que l'Acropole ou la Venus de Milo, monuments qui furent respectés même par les officiers d'Hitler, n'est rien d'autre que l'expression d'un profond mépris affiché par les banquiers qui contrôlent ces media, pas tellement contre les Grecs, mais surtout contre les idées de liberté et de démocratie qui sont nées dans ce pays.

Le monstre financier a produit quatre décades d'exemption de taxe pour le capital, toutes sortes de "libéralisations du marché", une large dérégulation, l'abolition de toutes les barrières aux flux financiers et aux facilités, d'attaques constantes contre l'état, l'acquisition massive des partis et des media, l'appropriation des surplus mondiaux par une poignée de banques vampires de Wall Street. Maintenant, ce monstre, un véritable "état derrière les états" se révèle vouloir la réalisation d'un "permanent coup d'état " (en français dans le texte) financier et politique, et cela pour plus de quatre décades.

En face de cette attaque, les forces politiques de droite et la social-démocratie semblent compromises après des décades d'entrisme par le capitalisme financier, dont les centres des plus importants sont non-européens. D'autre part, les syndicats et les mouvements sociaux ne sont pas encore assez forts pour bloquer cette attaque de manière décisive, comme ils l'ont fait à de nombreuses reprises dans le passé. Le nouveau totalitarisme financier cherche à tirer avantage de cette situation de manière à imposer des conditions irréversibles à travers l'Europe.

Il y a un urgent besoin d'une coordination d'action immédiate et d'une coordination transfrontalière par des intellectuels, des gens des arts et des lettres, de mouvements spontanés, de forces sociales et de personnalités qui comprennent l'importance des enjeux; nous avons besoin de créer un front de résistance puissant contre "l'empire totalitaire de la mondialisation" qui est en marche, avant qu'il soit trop tard.

L'Europe ne peut survivre que si elle met en avant une réponse unie contre les marchés, un défi plus important que les leurs, un nouveau "New Deal" européen.

Nous devons stopper immédiatement l'attaque contre la Grèce et les autres pays de l'UE de la périphérie; nous devons arrêter cette politique irresponsable et criminelle d'austérité et de privatisation, qui conduit directement à une crise pire que celle de 1929.

Les dettes publiques doivent être radicalement restructurées dans l'Eurozone, particulièrement aux dépens des géants des banques privées. Les banques doivent être recontrôlées et le financement de l'économie européenne doit être sous contrôle social, nationale et européen. Il n'est pas possible de laisser les clés financières de l'Europe dans les mains de banques comme Goldman Sachs, JP Morgan, UBS, la Deutsche Bank, etc… Nous devons bannir les dérives financières incontrôlées, qui sont le fer de lance du capitalisme financier destructeur et créer un véritable développement économique, à la place des profits spéculatifs.

L'architecture actuelle, basée sur le traité de Maastricht et les règles du WTO, a installé en Europe une machine à fabriquer la dette. Nous avons besoin d'un changement radical de tous les traités, la soumission de la BCE au contrôle politique par la population européenne, une "règle d'or" pour un minimum de niveau social, fiscal et environnemental en Europe. Nous avons un urgent besoin d'un changement de modèle; un retour de la stimulation de la croissance par la stimulation de la demande, via de nouveaux programmes d'investissements européens, une nouvelle réglementation, la taxation et le contrôle du capital international et des flux de facilité, une nouvelle forme douce et raisonnable de protectionnisme dans une Europe indépendante qui serait le protagoniste dans le combat pour une planète multipolaire, démocratique, écologique et sociale.

Nous faisons appel aux forces et aux individus qui partagent ces idées à converger dans un large front d'action européen aussi tôt que possible, de produire un programme de transition européen, de coordonner notre action internationale, de façon à mobiliser les forces du mouvement populaire, de renverser l'actuel équilibre des forces et de vaincre les actuels leaderships historiquement irresponsables de nos pays, de façon à sauver nos populations et nos sociétés avant qu'il ne soit trop tard pour l'Europe.

Athènes, octobre 2011
Mikis Theodorakis
Manolis Glezos

 

http://www.particommuniste.be/index.php/europe/7-mikis-theodorakis-sexprime-sur-la-crise-grecque

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 19:36

L'Université d'automne du M'PEP s'est tenue ce week-end avec au centre des débats une question importante : l'euro. On n'est pas obligé de partager les points de vue du M'PEP sur cette question mais en tout cas on ne peut pas contester que cette problématique est complètement d'actualité. En effet depuis l'annonce du référendum en Grèce faite par le premier ministre Papandréou, les capitalistes du monde entier et leurs vassaux s'agitent et s'exaspèrent. Même si Georges Papandréou a été obligé de prendre cette décision car le peuple la lui réclamait, il faut saluer ce geste. En effet qui doit commander le monde ? L'économique ou le politique ?

Evidemment nous, nous répondons le politique et plus encore la voix du peuple, pourtant depuis l'annonce du référendum on entend que des paroles catastrophées et des indignations ! sommieres 2

       Lors d'un débat on aura reconnu notamment René Revol (PG) et Michel Tortey (PC)

Ce n'était pas du tout ce genre de musique que l'on a entendu à l'Université d'automne du M'PEP.

En effet avant l'annonce du référendum les 47 débats et séances de travail de ce week-end studieux du M'PEP à Sommières ont traité de cette question et de bien d'autres. Les intervenants ont été nombreux (48) dont des figures connues dans le Gard Rhodanien Laurette Bastaroli, Pierrette Pasquini, Michel Tortey, Jacques Demanse; Marie-Pierre Vaselli ou Charles Menard.

Sans nul doute que dans les jours à venir il conviendra d'entendre les propositions émises pendant le week-end de Sommières pour dessiner un autre monde que la voie tracée par la BCE, Nicolas Sarkozy ou Angela Merkel !

Le M'PEP doit faire entendre ses propositions tout comme le Front de Gauche. Plus que jamais elles sont d'actualité !sommiere 1

Au premier plan Charles Menard Candidat aux législatives dans le Gard Rhodanien pour le Front de Gauche

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 09:01

5167300308_20dc1e4f08.jpgMumia Abu-Jamal est toujours dans le couloir de la mort aux Etats-Unis pour un crime qu'il n'a pas commis. A l'initiative du comité local de défense de Mumia dans lequel notre camarade Gisèle Coutaud joue un grand rôle, une projection débat se déroulera le lundi 4 avril au centre culturel de Bagnols à la salle A à 18 h 30. On se souvient que notre camarade Gisèle avait écrit au mois de janvier dernier au président Barack Obama sur ce sujet.

Lundi, Jacky Hortaux responsable national de l'association "Ensemble sauvons Mumia" sera présent et discutera avec les participants à cette initiative.

Pour en savoir plus sur le cas Mumia Abu-Jamal voir le site internet ci-dessous :

http://www.mumiabujamal.net

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 12:20

Dernièrement s'est tenue une conférence-débat sur la question de l'euro à Bagnols à l'initiative du groupe local d'Attac et du M'pep. Ci-dessous un bref compte-rendu de cette soirée par les organisateurs. Le débat est sur la place publique.

 

La lutte pour l’abandon de l’euro comme monnaie unique et son remplacement par une monnaie commune s’inscrit dans la continuité des combats pour le « non » au traité de Maastricht qui a institué l’euro, en 1992, et le « non » à la constitution européenne en 2005.

L’euro comme monnaie unique n’a pas tenu les promesses faites au moment de sa création. Mais cet échec était entièrement prévisible. Et même s’il n’y avait pas eu la crise, il aurait fallu sortir de la monnaie unique et bâtir une monnaie non pas unique mais commune. Pour nombre de raisons, l’actuelle zone euro n’est pas encore apte à partager une monnaie unique :

  • Une monnaie unique en l’absence d’accord politique sur les priorités économiques et sociales ne peut pas durer.
  • Pour partager une monnaie unique il faut des niveaux de développement homogènes entre les pays concernés.
  • La monnaie unique actuelle repose sur une conception ultralibérale de la politique monétaire qui retire les banques centrales du pouvoir politique (Banque centrale européenne « indépendante »). Au contraire, la monnaie doit faire partie intégrante de la politique économique des gouvernements, sinon elle est placée, comme l’euro, sous la tutelle des marchés financiers.
  • Le système de l’euro a donné aux banques privées tout le pouvoir de création monétaire. Les banques centrales devraient non seulement pouvoir acheter une partie de la dette des États, comme le fait la Réserve fédérale américaine (sans provoquer d’inflation), mais elles devraient être les seules autorisées à créer de la monnaie.
  • Une politique monétaire unique appliquée à des réalités nationales disparates provoque le chômage ou les bas salaires dans un cas et des bulles spéculatives dans d’autres. Ou les deux à la fois.
  • Les dirigeants allemands ont choisi une politique économique agressive conduisant à mettre tous les autres pays de la zone en déficit commercial, organisant ainsi la pression sur les salaires.
  • La surévaluation structurelle de l’euro par rapport au dollar pénalise l’emploi, encourage les délocalisations tout comme le saccage de l’environnement et provoque l’austérité permanente, tandis que les variations du taux de change attirent la spéculation.
  • Une monnaie commune permettrait la solidarité et de coopération avec les pays qui le souhaiteraient et serait utilisée pour les transactions commerciales internationales. Chaque pays retrouverait sa monnaie nationale et sa banque centrale. Les monnaies nationales en Europe, non convertibles en devises étrangères et donc immunisées de toute spéculation, serait reliées par un taux de change fixe mais régulièrement ajusté, interdisant de ce fait la spéculation entre elles.
  • Une monnaie commune rassemblerait les peuples tout en préservant leur indépendance nationale, car l’euro monnaie unique les divise comme le montre l’attitude de responsables politiques et de médias allemands vis-à-vis du peuple grec.

Aujourd’hui, le combat universaliste et internationaliste, le combat de la vraie gauche, passe par la lutte pour l’abandon de la monnaie unique et la mise en place d’une monnaie commune pour toute l’Europe, pas seulement entre les Seize ou les Vingt-Sept.dossier-3-7394_edited-2--copie-1.JPG

Un aperçu de la salle ce soir là : cette question intéresse les citoyens politisés.

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 13:24

Le comité local du Gard Rhodanien d'Attac et du M'pep organise une conférence-débat ce vendredi 11 février avec Jacques Nikonoff à partir de 20 h. Une réunion qui devrait être intéressante. Ci-dessous une introduction à cette problématique.

 

Faut-il craindre de sortir de l’euro ?

La monnaie, sa création, sa fonction sociale sont régulièrement l’objet de commentaires totalement irrationnels et fantaisistes. Les discours les plus alarmistes nous promettent le désastre économique ou la guerre si, par malheur les peuples avaient la prétention de reprendre le contrôle de cet outil politique. Il est souhaitable selon eux de laisser cette matière à une une petite élite d’experts auto-proclamés. 

Qu’en est-il réellement ?

Essayons de comprendre avec Jacques Nikonoff en quoi une monnaie est un élément nécessaire d’une politique sociale et d’une souveraineté nationale. Sortir de l’euro pour rétablir une monnaie nationale ne serait certainement pas la solution à tous les problèmes. Mais cela pourrait permettre, en phase avec d’autres mesures politiques comme le protectionnisme social et le droit opposable à l’emploi, de s’affranchir durablement de l’oppression qu’exercent les économies prédatrices et les marchés financiers internationaux.

Il est urgent de débattre ensemble de ces questions et d’y apporter différents éclairages pour aller toujours plus loin dans la réflexion.

Venez donc nombreux en discuter et donner votre point de vue.

4692960998_b73c34e381.jpgJacques Nikonoff (le second en partant de la gauche) lors d'une précédente réunion.

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 16:08

Notre camarade Gisèle Coutaud vien d'écrire à Barack Obama pour Mumia.

En effet dernièrement à Chicago Barack Obama a parlé des droits de l’Homme au président chinois qui était en visite aux Etats-Unis. Cette conversation d’ordre diplomatique concernant les libertés au Tibet et à Taïwan a été une occasion pour notre camarade Gisèle Coutaud de rebondir sur le thème : « Monsieur le Président des Etats-Unis vous voyez la paille dans l’œil de votre voisin mais sans voir la poutre qui est dans le votre ». Car si Obama a, à juste titre interpellé son homologue asiatique, il n’a pour l’instant rien fait depuis son accession à la maison blanche concernant la peine de mort dans son pays et notamment dans l’affaire du journaliste et militant afro-américain Mumia Abu Jamal dans le couloir de la mort depuis près de 30 ans. marie pierre au loto

Dans un courrier expédié dès le 21 janvier 2011 (in english please) Gisèle Coutaud qui défend depuis des années cette cause rappelle notamment que Mumia Abu Jamal a été fait « citoyen d’honneur » dans de nombreuses cités et notamment en décembre 2010 à Comps (Gard).

Gisèle Coutaud ici prise avec Marie-Pierre Vaselli (candidate du Front de Gauche) au loto de la CGT à l'Ardoise

On espère que le président des Etats-Unis sera sensible au courrier de Gisèle et l’on attend avec impatience sa réponse….

Au passage on regrettera que la ville de Bagnols n’ait pas répondu favorablement (contrairement à Comps) à la demande de Gisèle Coutaud de faire de Mumia un citoyen d’honneur de la capitale du Gard Rhodanien.

La lettre à Barack Obama reproduite ci-dessous : lettre-Gisele-a-Barack-Obama-001.jpg


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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 12:06

Le canton de Pont Saint Esprit dans le nouveau découpage des circonscriptions devrait voter avec la région alésienne. Actuellement le député sortant est Max Routan le maire UMP d'Alès. On connait ses saillies : pendant les manifestations pour les retraites il a traité le PCF de "morpions de la misère", lors des négociations dans le conflit Richard Ducros à Alès il a traité la CGT de "cons" et là voici sa dernière provocation. Il a fait se dérouler les voeux de la communauté de communes du Grand Alès dans le petit train des Cévennes (Anduze-Saint Jean du Gard) pour forcer les élus de la communauté d'Anduze à adhérer à la future agglomération d'Alès.

C'est un nouveau coup de force sans respect des populations locales.

Il y avait donc une manifestation au départ du train à Anduze.

Vous verrez sur les images qu'elle a été durement réprimée.

Dans le Gard Rhodanien nous ne voulons pas que la création de la communauté d'agglomération se fasse avec les mêmes méthodes, nous voulons du dialogue, de la concertation, nous voulons que les populations aient leurs mots à dire !

Voici le communiqué de la section PCF d'Alès

Le député-maire UMP, président du Grand'alès, matraque et gaze ... comme d'hab.

INTOLÉRABLE. HONTEUX !

300 manifestants, citoyens, élus locaux, de la région d'Anduze ont manifesté contre le diktat de M. Roustan qui veut annexer au Grand'Alès la communauté de communes d'Autour d'Anduze, vraie entité territoriale.
Comme à l'accoutumée, Max Roustan, coauteur de la réforme désastreuse des collectivités territoriales qui vise à détruire les démocratie de proximité que sont les communes et les Départements, charge violemment ceux qui s'expriment et ne se soumettent pas.
Roustan veut engloutir par la force des territoires pour les mettre sous sa tutelle, les vider de leur substance, de leur capacité de décider avec leur concitoyens et imposer sa politique libérale.
Nous condamnons avec vigueur cette violence couverte par le sous-préfet.
Nous appelons élus et citoyens à combattre fermement cette réforme scélérate que M. Roustan tente de mettre en œuvre par anticipation.

La section d'Alès du Parti Communiste Français.

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