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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 01:06



Ce n'est pas par la guerre que

l'on construit la paix et la sécurité

GAZA : STOP A L’HORREUR.          

AMPLIFIONS LES MOBILISATIONS POUR LA JUSTICE ET LA PAIX AU PROCHE-ORIENT

La France doit exiger l’arrêt immédiat de l’offensive terrestre, le retrait des troupes israéliennes de Gaza et la cessation des bombardements. Il n’y a pas d’issue dans l’escalade militaire et dans la guerre.

Les autorités françaises ayant affirmé qu’il n’y a pas de solution militaire, Nicolas Sarkozy doit en tirer jusqu’au bout les conséquences en tenant un langage de fermeté, en s’appuyant, avec détermination, sur le droit international et en appelant le gouvernement israélien à abandonner la logique de force.

La France et l'Europe peuvent agir pour la paix, la justice et la sécurité au Proche-Orient.

Ci après 3 déclarations:

  • Celle de Marie-George BUFFET à l'Assemblée Nationale,
  • Celle du Parti Communiste Israélien,
  • Celle de l'ADECR (Association Départementale des Elus Communistes et Republicains)


Marie-George Buffet,
députée, secrétaire nationale du Parti communiste français   
a interpellé le premier Ministre, mardi 6 janvier,
lors des questions orales de l'Assemblée nationale :

 

Monsieur le Premier ministre,

Hier, cinquante Palestiniens sont morts dont douze enfants dans la bande de Gaza ! Ces victimes s’ajoutent aux 555 Palestiniens et aux 5 Israéliens tués depuis le lancement de l’offensive israélienne.

Une guerre sans issue qui, d’annexions en colonisations, de blocus en mur de la honte, se nourrit dans un terrible engrenage des fanatismes et de leurs violences.

La sécurité internationale est en jeu, l’urgence est à une initiative internationale pour donner  sa chance à la paix !

Donner sa chance à la paix, c’est le message porté samedi dernier dans le monde entier et en France par une multitude d’hommes et de femmes.

Donner sa chance à la paix, c’est travailler enfin à une solution juste et durable : un état palestinien de pleine souveraineté dans les frontières de 1967. Deux Etats, palestinien et israélien, vivant en sécurité et en coopération ! C'est parce qu'il n'y a pas de processus de paix que nous connaissons la tragédie d'aujourd'hui.

Donner sa chance à la paix, c’est d’abord et dans l’urgence : «  faire cesser les violences », imposer un cessez le feu total, lever le blocus , porter secours aux populations de Gaza et revenir à un processus politique !

Monsieur le Premier ministre, pouvez vous dans ces conditions d’extrême gravité nous apporter des éléments concernant  les propositions portées par le Président de la République auprès des autorités concernées ?


Le Parti communiste d’Israël condamne

les attaques meurtrières contre Gaza

et appelle à la mobilisation internationale




Le Parti communiste d’Israël et Hadash (Front démocratique pour la paix et l’égalité) condamne l’attaque meurtrière par l’armée de l’air israélienne contre la bande de Gaza qui s’est soldée par la mort de 300 Palestiniens. Le PCI appelle les partis communistes et ouvriers, et les mouvements sociaux du monde entier à se mobiliser contre ces crimes contre l’humanité commis par Israël. Il demande que la communauté internationale prenne des sanctions contre Israël, et inculpe Tzipi Livni, Ehud Barak et les autres responsables politiques et militaires israéliens pour ces crimes de guerre flagrants, commis dans le cadre du processus électoral en Israël.


Les attaques militaires d’Israël font partie du siège de la bande de Gaza. Israël exploite les derniers moments de l’administration Bush pour accomplir sa politique impérialiste meurtrière mais inefficace d’utilisation de la force militaire pour obtenir un changement politique. Des manifestations contre les attaques israéliennes dans la bande de Gaza se sont déroules dans les principales villes d’Israël, et des manifestations ont lieu à Tel-Aviv, Jérusalem Ouest, Haïfa, Nazareth, Sakhnin, Saint Jean de Acre, Shfamr (Shfaram), Arara, Maker, Shaab, Ablyn, Mag'd el-Kurum, Taybe, Tira et Calanswa . Vendredi des centaines de manifestants ont participé à un rassemblement dans le centre de Tel-Aviv pour protester contre l’opération militaire israélienne prévue en réponse aux tirs de missiles palestiniens depuis Gaza. Ce rassemblement était organisé par la Coalition contre le siège de Gaza et Hadash (Front démocratique pour la paix et l’égalité- Parti Communiste d’Israël). Samedi soir des milliers de manifestants ont participé à un autre rassemblement dans le centre de Tel-Aviv pour protester contre l’opération israélienne


« Je propose que nous prenions l’autre direction », a dit le membre de Hadash à la Knesset Dov Khenin, dirigeant du Parti communiste d’Israël. « Notre pouvoir est notre tragédie. Une attaque victorieuse ne résoudra rien. Ils répondront par des roquettes, et nous finirons par nous embarquer dans une guerre totale. Prendre l’autre direction implique de renforcer l’accalmie, de sécuriser le cessez-le-feu, et de lever le siège qui n’a d’autre conséquence que de renforcer l’unité de la population autour du Hamas. »


« Un véritable processus de paix doit être engagé avec l’Autorité palestinienne, dirigée par Abbas » a-t-il dit. « Ce qui est tragique, c’est que c’est possible. Nous avons juste besoin de la volonté. »


Khenin a ajouté qu’il était « essentiel d’organiser un échange de prisonnier qui inclurait  Gilad Shalit. » Quand on lui a demandé pourquoi de moins en moins d’Israéliens étaient contre la guerre à Gaza, il a répondu :  « Les gens ont perdu espoir. Ils réalisent que ce qui se passe est mauvais, mais ils pensent qu’il n’y a pas d’autre solution. Cependant, nous ne sommes pas destinés à être victimes de l’histoire. » Un autre participant au rassemblement, l’ancien membre de la Knesset Tamar Gozansky, a dit : « Il y a deux ans, nous manifestations au même endroit, avant la deuxième guerre du Liban. Nous étions marginalisés et on nous traitait de traîtres. Cependant, quelques mois plus tard, tous les gens qui s’étaient moqués de nous sont venus avec leurs propres revendications Square Rabin pour protester contre la politique de Olmert. J’espère réellement que nous n’aurons pas de nouveau à leur dire : « Nous vous avions prévenus ». Dans une autre déclaration un peu plus tôt, Khenin a dit : « Une guerre généralisée contre Gaza est dangereuse et n’est pas nécessaire. Elle mettra en danger des milliers de vies des habitants de Gaza et des habitants de l’ouest du Negev ». « La guerre n’est pas une solution au problème des roquettes Kassam » a-t-il ajouté. « Il y a une autre voie : un réel accord pour une trêve. Pas juste un cessez-le-feu, mais également la fin du blocus de Gaza et l’arrêt de l’extrême souffrance d’un million et demi de personnes. »

29/12/08


ASSOCIATION DEPARTEMENTALE DES
ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS DU GARD

 

« L’urgence de mettre fin au martyre des habitants de la bande de Gaza ! »

 

DECLARATION DE PRESSE

 

Les habitants de Gaza n’ont pas connu la trêve réservée à la fin de l’année. Pour eux, l’année 2009 a débuté comme avait fini l’année 2008 – sous les bombes israéliennes, dans une situation humanitaire plus que jamais catastrophique et inhumaine.

 

Une telle violation du droit international le plus élémentaire par le gouvernement israélien est insupportable ! Elle enfonce une population palestinienne déjà exsangue. L’offensive terrestre israélienne tue des civils, dévaste des territoires ; elle ne peut en aucune manière construire la paix et la sécurité dont la région a tant besoin. Elle ne peut qu’aggraver l’insécurité des populations israéliennes touchées par les tirs du Hamas.

 

Les élus communistes et républicains, forts d’une longue tradition de solidarité avec de nombreuses collectivités palestiniennes et des camps de réfugiés, sont activement engagés au sein du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

 

L’Adecr lance un appel à l’ensemble des élus communistes, républicains, progressistes pour que dans chaque commune, communauté de communes et d’agglomération, département, région, les initiatives se multiplient en faveur de l’arrêt des combats, en solidarité avec les populations palestiniennes et les forces de paix de la région.

 

Vœux, délibérations, calicots sur les frontons des assemblées locales, actions de collectes de fonds pour aider les blessés, rassemblements devant les mairies, les préfectures, soutiens aux différentes initiatives d’associations et d’organisations… rien ne doit être négligé pour développer la solidarité et pour exiger de la France et de l’Union européenne qu’elles fassent respecter le droit international.

 

L’Adecr du Gard appelle l’ensemble des élus progressistes à soutenir et s’inscrire dans l’initiative exceptionnelle de l’Association Nationale des Elus Communistes et Républicains, pour la paix en Palestine, par exemple un « Avion pour la paix ».

 

Les élus communistes et républicains seront présents en nombre aux manifestations prévues cette semaine dans toute la France, et notamment samedi 10 janvier à 10h30 à Alès devant le cratère et à 14 heures à Nîmes à la maison carrée.

 

Nîmes, le 6 janvier 2009

 

 

ADECR 1 rue Voltaire 30000 Nîmes

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 12:50

Montpellier, le 07 janvier 2009

 

 

 GARDER LE CAP

 

L’enquête d’opinion réalisée par la SOFRES, publiée par Midi Libre le 07 janvier 09, sur la perception par les habitants du Languedoc-Roussillon de l’action de la majorité régionale exprime un réel soutien de nos concitoyens.

 

Celui-ci se manifeste particulièrement dans le domaine des compétences obligatoires de notre collectivité que sont l’enseignement, le développement économique, la formation professionnelle, les transports et les infrastructures où la politique régionale a permis des avancées significatives conformes aux engagements pris en 2004 rompant avec la politique libérale de réduction des dépenses publiques utiles de Jacques BLANC et de sa majorité de droite et d’extrême droite.

 

Les communistes ont apporté une contribution décisive pour qu’il en soit ainsi.

 

Ce sondage constitue donc un encouragement à poursuivre afin que les forces qui se sont rassemblées autour d’un projet politique de progrès gardent le cap et répondent aux aspirations populaires.

 

Face à la dégradation de la situation des salariés et de la grande majorité de la population, à la montée du chômage, l’heure n’est pas au renoncement mais au contraire au renforcement des politiques de gauche, de développement durable et partagé. Là est le premier enseignement de cette enquête.

 

 

 

Jean Louis BOUSQUET

Président du groupe Communiste et Citoyen

de la Région Languedoc-Roussillon

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 19:39

Le maire communiste d’Aubagne (Bouches-du-Rhône), Daniel Fontaine, veut « révolutionner » la place et le rôle des transports en commun.

          Quelque 330 000 déplacements par jour dont 70 % en voiture ! C’est cette réalité de l’agglomération du pays d’Aubagne et de l’Étoile, aux portes de Marseille, que Daniel Fontaine veut transformer, pour « créer une nouvelle dynamique de développement ». Selon le maire communiste d’Aubagne, pour répondre aux besoins des populations et aux enjeux environnementaux, il faut « révolutionner la manière de se déplacer et donc faire preuve de volonté politique ». D’où le projet, soutenu unanimement par les douze communes de l’agglomération, aux majorités politiques différentes, de mettre en place dès le mois de mai prochain, la gratuité totale des « bus de l’agglo ». Ces démarches s’inscrivent sur le long terme. Daniel Fontaine précise que le tramway qui, vers 2014, reliera Marseille à la zone économique d’Aubagne sera aussi gratuit.

              La décision des élus d’Aubagne rencontre un écho enthousiaste dans la ville, « chez les jeunes qui le plébiscitent », observe le maire, qui évalue les dépenses de transport urbain pour une famille avec deux enfants à 700 euros par mois. Pour Alain Sendra, commerçant et responsable de Coeur de ville d’Aubagne, « cette décision est une très bonne chose pour les usagers », espérant cependant « que cela favorise la venue en centre-ville et non le contraire pour faire ses courses ». L’objectif des élus est clairement annoncé : favoriser le transport collectif au détriment de la voiture.

Les expériences d’autres villes comme Le Mans, Clermont-Ferrand, Châteauroux, qui ont mis en avant la gratuité des transports, ont été étudiées sur place par les édiles provençaux. Ces villes connaissent une fréquentation accrue des passagers. Dans l’agglomération d’Aubagne ou le réseau bus draine 6 500 personnes par jour, l’objectif « est de doubler d’ici 2009-2010 », explique le maire. Qui va payer ? Question sensible s’il en est. Tenant compte d’une tarification déjà très modique, « une des plus faibles de France », la vente des billets ne rapportait que 693 000 euros par an. Elle sera entièrement compensée par le « versement transport » dont sont redevables les entreprises de plus de 10 salariés, lequel, au regard de la taille de l’agglomération, plus de 100 000 habitants aujourd’hui, passera de 0,6 % à 1,05 % de la masse salariale dès février 2009. Ainsi, selon Daniel Fontaine, « les moyens existent pour mettre en place sans attendre la gratuité des transports ici » et, pour le futur, « de garantir leur développement » avec l’agglomération.

                 Aubagne, un exemple ? Peut-être. En tout cas, le premier magistrat ne cache pas son souhait « que ce que nous faisons puisse être utile » dans le cadre de la mise en place, dans les Bouches-du-Rhône, d’un syndicat mixte des transports pour améliorer la situation dans le département. Le nombre et la diversité politique des collectivités territoriales qui s’engagent sur la gratuité des transports publics comme solution aux défis des déplacements urbains montrent, pour le moins, que la question se pose.


par Max Staat dans l'Humanité du 2 janvier 2009

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 01:27

 Le Président du groupe de la Gauche Unie écrit

au chef de la diplomatie française à propos du

"réhaussement" du lien UE-Israël.

Extraits.

Monsieur le ministre

« Vous avez pris cette lourde responsabilité malgré les cris d'alarme des dirigeants palestiniens vous adjurant de surseoir à pareille décision dans les circonstances présentes.

Vous l'avez prise en passant outre le refus du Parlement européen d'émettre l'« avis conforme », auquel la décision du Conseil est soumise en la matière, tant qu'Israël n'aura pas donné des signes tangibles de sa volonté de relancer le processus de paix.

Vous avez délibérément voulu ignorer les violations de plus en plus graves du droit international par les dirigeants israéliens, particulièrement vis-à-vis de la population de Gaza, à laquelle ils infligent un blocus total que le rapporteur spécial pour l'ONU des droits de l'homme dans les territoires occupés, Richard Falk, a assimilé avec raison à « une punition collective équivalant à un crime contre l'humanité ».

Si vous avez agi ainsi, c'est que la présidence française de l'Union européenne, au plus haut niveau, avait fait ce choix. Il lui incombe d'autant plus aujourd'hui, où ce crime se double d'une offensive militaire d'une violence sans précédent depuis la guerre de 1967, de prendre une initiative politique significative, rompant clairement avec cette intolérable propension à garantir aux dirigeants israéliens l'impunité et la bienveillance quoi qu'ils fassent.


Laisser se développer pareil engrenage sans que le chef de l'État n'en tire les conséquences constituerait une fin déshonorante de la présidence française de l'Union européenne. Nombreux sont les regards aujourd'hui tournés vers Paris, dans l'attente d'une décision à la hauteur du crime perpétré sous nos yeux. »


Francis WURTZ,

Président Gauche unitaire européenne - gauche verte nordique

au Parlement Européen.

le 28 décembre 2008,

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 11:52

Conseil Municipal du 8 novembre 2008

Intervention de Laurent Castanier

pour le Groupe Communiste et apparenté



Crise du Capitalisme, la prime aux voleurs !

 

Le gouvernement, même s'il est susceptible de faire baisser momentanément  les tensions sur les marchés financiers, procure une prime à tous les prédateurs qui se sont servis sur l’économie réelle, qui ont nourri les fonds de pensions et les pratiques hypothécaires du type subprimes.

Quoi qu’en dise le Président de la République, les contribuables paieront  la note. Ils le feront directement du fait des coupes claires effectuées dans tous les budgets sociaux de la loi de finance 2009. Ils le feront aussi indirectement du fait des suppressions massives d’emplois auxquelles il est et sera procédé pour relancer la sphère financière. Nos collectivités, nos services publics sont également étranglés par la même logique.

L’urgence est de réorienter l’argent pour satisfaire les besoins humains et non plus la spéculation. Il faut pour cela, notamment, se doter au plus vite d’un pôle financier public permettant la relance de l’économie réelle fondée sur la production de richesses.

 

La crise était prévisible. La majorité savait depuis des années, comme tout le monde, que la bulle financière spéculative ravageait l’économie réelle tout en apportant des gains faramineux à ceux qui avaient déjà tout. En France, les 500 familles les plus riches, qui possédaient il y a dix ans 6 % du PIB, en détiennent 14 % aujourd’hui. Pendant cette période, la précarité et la pauvreté ont battu tous les records. Voilà qui condamne le bilan du Gouvernement !

 

Les pertes, à l’échelle de la planète, s’élèveraient à plusieurs milliers de milliards de dollars. Le chiffre de 20 000 milliards est avancé. Si une intervention était nécessaire, force est de constater qu’elle ne nous protégera pas des dérives coupables, pas plus qu’elle ne moralisera les circuits financiers. L’intervention de l’État doit être assortie d’un pouvoir de contrôle.

 

Tout démontre que les traités de Maastricht et de Lisbonne sont remis en cause par la vraie vie. La défense de dogmes qui ont conduit à ce désastre n’est pas acceptable. La question du partage des richesses dans une société qui doit mettre l’économie au service des hommes et non pas l’inverse est plus que jamais posée.

 

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 11:48

Conseil Municipal du 8 novembre 2008

Intervention de Laurette Bastaroli

pour le Groupe Communiste et apparenté

 

La Région participe au financement des initiatives de commémoration  et manifestations culturelles de la Retirada c’est-à-dire l’exil des Républicains Espagnols chassés de leur pays sous les bombardements fascistes de Franco.

 

Notre Région a vécu cette période de l’Histoire Noire espagnole de 1939 à 1945 et accueilli ces réfugiés hélas dans des camps de concentration ou d’internement.

Ils fuyaient les massacres franquistes – ils n’ont pas reçu la compassion qui convenait  pour ce peuple meurtri et courageux. Nous devons assumer cette période nous aussi de leur histoire. Ce fut les camps de Rivesaltes – d’Argelès  - St Cyprien  - Bram  - d’autres en France et en Algérie,  parfois la prison pour les réfugiés politiques  qui les accueillirent d’abord.

Certains ont été des Résistants aux côtés de la Résistance française.

Il y a à Bagnols une grande communauté espagnole.

Il est bon  de perpétuer cette mémoire pour les enfants et petits enfants  et pour toute la population bagnolaise. Bagnols a vu arriver des camps ces nouveaux travailleurs. Ils ont construitleur vie et une famille ici.

 

Ils ont marché plusieurs jours sous les rafales des avions

Ils avaient combattu sur l’Ebre

Ils étaient chassés par la phalange au son de « viva la muerte ! »

Eux avaient choisi « !No pasaran ! »

Ils étaient hommes, femmes, enfants perdus dans la débâcle

Arrivés en France en février sous la neige.

 

J’invite tous nos collègues et les citoyens de notre ville à voir les expositions – entendre les débats et conférences – participer aussi aux spectacles qui vous sont proposés.

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 23:20

Réinventons un destin collectif et solidaire

par Pascal Savoldelli,
président du groupe communiste  du Conseil général du Val de Marne.

 

Si elles étaient appliquées, les préconisations du rapport parlementaire que le député (UMP) Jean-Luc Warsmann vient de remettre au gouvernement sur « la clarification des compétences des collectivités territoriales » conduiraient à de très graves reculs du service public, de la démocratie et des relations de proximité qu’élus et population tissent depuis des années au plan local.

Les principales idées de ce rapport structurent un dispositif cohérent de dénigrement de l’action publique territoriale et d’amplification du rôle de donneur d’ordres du gouvernement, résolument orienté vers le développement d’un État stratège de plus en plus éloigné des préoccupations populaires.

Les regroupements territoriaux envisagés ne peuvent que réduire très rapidement la portée puis le nombre des collectivités locales. Les communes seraient absorbées par des intercommunalités. Les « unions » et « fusions » des départements dans les régions seraient favorisées dans un premier temps par des incitations financières, en appuyant l’ensemble du dispositif sur la généralisation à tout le territoire d’établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.

Les suppressions de la clause de compétence générale et du principe de non-hiérarchie entre collectivités locales contribueraient douloureusement à cette réorganisation en vidant les communes et les départements des moyens de leur autonomie d’initiative et d’action avec les populations. Le tout dans un pilotage de l’État renforcé notamment au niveau du préfet de région, sur fond de révision des modes de scrutin et de redécoupage électoral.

Ce projet de réforme des collectivités locales prolonge les coups portés aux services de l’État par la réforme générale des politiques publiques.

Mais il va plus loin !

À l’évidence, ce rapport est une première étape dans un processus de dilution et de suppression à terme des communes et des départements. Ses objectifs sont à considérer dans une nouvelle organisation territoriale de la France totalement soumise aux stratégies libérales qui, plus que jamais dans le contexte de crise du capitalisme, veulent accélérer la marchandisation des services et la réduction des dépenses publiques.

Dans cette lecture, le rapport est en totale cohérence avec les projets institutionnels élyséens de gouvernance du Grand Paris, de certaines communautés urbaines dans des grandes villes françaises à l’instar d’autres métropoles et pôles de développement économico-urbain européens et mondiaux.

Comme je l’ai exprimé lors du récent congrès de l’ANECR, je pense que nos propositions contre une telle remise en question de l’organisation territoriale dans notre pays doivent être à la mesure des enjeux considérables qu’elle représente pour la vie quotidienne et l’avenir des habitants, des jeunes, des salariés… et pour l’existence et le développement de véritables foyers de démocratie.

Notre idéal d’inclusion dans la société de l’ensemble des habitants et des salariés contre les politiques d’exclusion de la droite est un enjeu de classe. Non seulement il exige de ne pas laisser remettre en question des fonctionnements démocratiques qui, depuis la Révolution sont devenus des éléments du pacte républicain, mais il appelle aussi et surtout à développer une dynamique de projet.

En effet, nous ne pouvons en rester à défendre un statu quo institutionnel qui a ses limites dans une société en pleine mutation. Nous avons aussi à répondre à la question : quelle organisation de l’administration territoriale de la République pour aujourd’hui et pour demain ? Nous devons le faire de manière offensive et constructive.

S’inscrire utilement dans ce débat nécessite de procéder à l’évaluation des processus successifs de décentralisation depuis les lois de 1982-1983 mises à mal par l’acte II. Par exemple, les empilements institutionnels sont une réalité qu’il faut analyser au regard des nouvelles donnes économiques, sociales et démographiques. Prendre en compte les besoins d’évolution qui se font jour, développer la démocratie… appellent

la tenue d’un grand débat national associant les élus et les citoyens pour des avancées en matière de décentralisation et de relation entre l’État et les collectivités locales.

Dans ce débat, il me semble que deux constats particulièrement positifs sont à valoriser.

- Il serait contraire à toute forme de progrès social et démocratique de ne pas promouvoir les échelons territoriaux qui sont impliqués dans des relations de proximité en intervenant en toute première ligne sur le quotidien de la vie et les souffrances des populations. À l’opposé des termes du rapport, il convient donc de développer les compétences et les moyens qui sont en phase avec la singularité des relations de proximité des communes et non, comme il le préconise, de leur retirer leurs compétences dsociale.

- Les capacités de réflexion partagée et les complémentarités d’action entre la commune et le département font quotidiennement la preuve de leur efficacité et de leur utilité sociales dans bien des domaines, surtout quand on y met les volontés politiques et partenariales nécessaires. Il faut les préserver et les renforcer.

Je crois également qu’il faut mettre au coeur de nos exigences, le respect et l’approfondissement de la responsabilité nationale comme garante des principes d’égalité et de solidarité sociale et territoriale. La montée en puissance des mécontentements et des oppositions aux désengagements financiers de l’État ne peut que s’inscrire fortement dans la perspective d’une réforme globale du système fiscal, avec de véritables péréquations, une réforme du crédit et de l’imposition des entreprises, modulable en fonction des orientations données à leurs bénéfices.

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 23:40

Quelques remarques Monsieur Le Président sur cette réouverture attendue des gardois.

 

 

  °       Ainsi que le souligne le rapport d’introduction, le développement du transport ferroviaire de voyageurs fait partie des actions prioritaires retenues à l’issue du débat public sur la problématique des transports dans la vallée du Rhône et sur l’arc languedocien initiée par l’Etat et conclu en 2006

 

 °         L’étude préliminaire d’opportunité et de faisabilité, lancée la même année 2006 à l’initiative des régions Rhône Alpes, PACA et Languedoc Roussillon a été validée le 20 décembre 2006.

Elle présentait plusieurs scénarii qui nécessitent l’étude technique et financière qui nous est présentée aujourd’hui.

Je voudrais, Monsieur Le président, insister sur le calendrier

Après beaucoup d’incertitudes, notamment du côté de l’Etat, le protocole d’intention des trois régions a pu enfin être signé le 21 Janvier 2008.

 

Ce protocole mentionne « il est proposé de viser une première étape de réouverture limitée à la section Avignon –Valence -Valence TGV à l’horizon 2010 » avec réouverture des gares du Gard rhodanien, pour ce qui nous concerne.

 

Compte tenue du calendrier présenté aujourd’hui dans la convention relative à l’étude préliminaire technique et de financement, il convient bien d’aller vers la réalisation des engagements inscrits au protocole d’intention. Je rappelle que la rive droite – si elle a été fermée aux voyageurs depuis 35 ans – elle n’a pas cessé d’être opérationnelle pour le transport des marchandises. Elle voit aussi périodiquement passer les voyageurs TGV lorsque c’est nécessaire au trafic de dégagement de la rive gauche.

Il nous parait donc nécessaire d’insister fortement auprès de RFF pour que le calendrier soit tenu. Cet effort est d’autant plus nécessaire que nous allons voter, aujourd’hui, dans les mêmes délais les aménagements du Parc Marcel Boiteux où nous mobilisons des fonds régionaux à hauteur de 1 250 000€ et européens pour les études de conception avec un début de travaux au 1er trimestre 2010, pour un outil de développement économique pertinent pour le parc.

 

Vous avez déclaré, Président, en début de séance que l’année 2009, avec l’impact de la crise financière, allait être douloureuse pour nos économies, d’où mon insistance sur ce calendrier

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 11:26
 

Montpellier, le 25 Juillet 2008


Laurette Bastaroli

Conseillère régionale



Déclaration de Laurette Bastaroli

groupe communiste et citoyen




Les divers incidents du Tricastin suscitent de la part des élus régionaux du groupe communiste et citoyen les premières réflexions suivantes :


§            Les politiques de sous-traitance des activités notamment de maintenance menées par AREVA et EDF contribuent à rendre difficile les responsabilités dans les manquements à la sécurité des installations.


§            La maîtrise par le service public des activités nucléaires est seule garante pour l'ensemble de la filière, de la fabrication à l'exploitation des centrales et du traitement au recyclage des déchets nucléaires.


§            Les énergies renouvelables pour assurer la complémentarité des besoins énergétiques de notre région, largement déficitaire au plan de la production d'énergie, ne sauraient en aucun cas remettre en cause le recours incontournable à la production d'énergie d'origine nucléaire.


§            Nous exigeons la plus grande transparence sur les moyens qui seront mis en œuvre pour corriger tous les dysfonctionnements constatés dans la dernière période au Tricastin.


§            Une privatisation des activités nucléaires qui privilégie la rentabilité pour le profit des actionnaires et de la finance, est contraire à l'intérêt de ce secteur industriel et des populations de la région.

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 15:18
Monsieur le Président, Cher Collègue,

C’est un débat important sur une question qui nous est posée : à partir de nos compétences, quel mode d’organisation de transport choisir pour les gardoises et les gardois ?

D’abord pour lever toute ambiguïté : je comprends l’urgence pour notre collectivité de trouver une solution permettant le transport des élèves gardois à la rentrée prochaine. Et dans le contexte actuel la relance de la DSP est certainement la moins mauvaise des solutions.
Pour autant, je crois qu’il aurait été opportun que notre collectivité, dont la majorité est à gauche, s’inscrive (au delà de l’urgence) dans un travail de réflexion et d’étude pour la constitution d’une régie directe sans délégation.
Certes nous avons débattu à maintes reprises des transports, mais de façon partielle et segmentée : syndicat mixte du grand Alès, schéma départemental des transports, tarif à 1,50 €…
Mais il aura fallut la décision du tribunal administratif cassant le marché, sur la forme et non sur le fond, pour que soient abordés les enjeux et les alternatives possibles.
Je crois qu’il y a pour notre collectivité une opportunité à saisir : à l’heure ou le gouvernement de Nicolas Sarkozy met en pièce tout le service public, je considère, non seulement nécessaire de résister et de défendre ses outils indispensables, mais de travailler à intégrer d’autres domaines d’intérêt général : comme l’eau, les ordures ménagères, la petite enfance… et les transports, sous la maîtrise publique…
Parce que le service public, porteur d’égalité de services et de coût sur tout le territoire national est indispensable à la cohésion sociale, aujourd’hui bien menacée. Disant cela, vous comprenez bien que je ne défends pas les multiplicités des conventions avec les petits transporteurs qui nous lient jusqu’ici qui n’apportent pas une réponse satisfaisante en matière de transport.
Pour autant, même si quelques salariés du groupement de transport sous la houlette de Véolia vont, probablement et je le souhaite, aligner leurs conventions salariales sur les mieux lotis d’entre eux, je ne suis pas persuadé que les actionnaires de Véolia aient prioritairement le mieux disant social comme objectif en soumissionnant l’appel d’offre au département.
Alors que notre collectivité souhaite engager et revisiter ses politiques pour participer du développement durable, à l’heure où le prix du carburant atteint des sommets, il y a là une belle opportunité pour travailler à la complémentarité des modes de transports publics : rail, route et construire une réponse cohérente.
Avec la SNCF et le Conseil Régional nous avons un opérateur public et une collectivité qui a compétence sur les TER. Autant d’atouts pour travailler à la continuité des modes de transports, sans rupture de charges, notamment sur le trajet domicile/travail comme le prévoit la loi SRU et avec le billet unique, Kartatoo mis en place par la Région.
Je serai également surpris que l’intérêt des actionnaires de Véolia soient compatibles avec cette conception du service public sur l’ensemble du département et notamment en zone rurale ! Je sais aussi qu’une telle transition demande du temps.
Une DSP sur 5 ou 6 ans aurait permis d’engager ce chantier et intégrer le syndicat mixte alésien (agglo et conseil général). D’évidence, une telle transition, notamment dans le contexte financier créée par l’étouffement des collectivités en raison d’une décentralisation non financée n’est certes pas aisée. 
Le chiffre de 60 M d’€uros a été avancé pour la constitution d’une flotte de 400 autocars, 700 chauffeurs. C’est en effet une somme importante, mais qu’il faut relativiser, nous versons 28 M d’€uros chaque année aux autocaristes (qui intègre la gratuite des transports scolaires et demain le billet à coût unique à 1,5€). 60 M d’€uros financés par l’emprunt, avec le lissage des remboursements des annuités ce n’est certainement pas impossible.
Des collectivités ont fait ce choix. Dans les départements du sud-ouest, d’autres y travaillent comme le département du Cher et de l’Allier.
Sinon comment comprendre que Véolia (28,6 milliards d’€uros de chiffre d’affaire en 2007), qui n’a rien d’un philanthrope, vienne sur un marché de 10 ans et ou les intérêts de ses actionnaires ne seraient pas défendus et valorisés ?
Je rappelle que c’est avec des arguments similaires qu’au début des années 70 (capacité technique des collectivités) qu’a été engagée la privatisation des services d’eau et d’assainissement dans quasi totalité des grandes villes de France. Cela a contribué à la création de gros mastodonte (Compagnie Générale des Eaux), dont les appellations ont changé, au fur et à mesure que les gigantesques profits réalisés étaient réinvestit dans tous les domaines de l’activité humaine.

Au point que l’on ait pu dire « qu’il accompagnait chacun de nous de la naissance à la mort ».

Or, aujourd’hui, nombre de collectivités se regroupent pour recréer des régies directes afin d’échapper à l’emprise des grosses sociétés, dont la première particularité est de faire payer le m3 d’eau à des prix prohibitifs.
Il est fort à parier que dans quelques années quand ces gros opérateurs de transport se seront assurer une situation de monopole sur le territoire national voir au delà que nous connaissions les mêmes effets et les mêmes conséquences.
Demain ces sociétés ne manqueront pas de faire valoir des exigences financières incomparables à celles qu’elles proposent aujourd’hui pour obtenir le marché.
J’aurai souhaité que nous nous engagions sur une étude sur la faisabilité d’autres alternatives, je m’abstiendrai donc sur ce dossier.

 le 5 Juin 2008,
Jean-Michel SUAU,
 Vice-Président  Délégué à l’Inclusion et au Développement Social,
Conseiller Général du canton Alès Ouest Nîmes

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