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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 22:58

 Pour combler le déficit de la sécurité sociale (les 3 branches), l’UMP de SARKOZY, le MEDEF ont choisi de nous faire payer ... !!!!

  •  Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 Euro

  •  Nous sommes hyper contrôlés lors de nos arrêts maladie et accidents

  •  Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste (2 visites),

  •   Pour tout traitement de plus de 91 EUR, nous en sommes de 18 EUR de notre poche

  •  Nous devons payer de notre poche 50 centimes par boîte de médicament

  •   Nous devons cotiser plus en 2008  (passage à 41 ans de versement, 43 ans d'ici 2012)

Car toutes ces mesures seraient destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards d'euros.  Or, savez-vous que, entre autres :

  • Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu n'est pas reversée : 7,8 milliards
  • Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu n'est pas reversée :  3,5 milliards
  • Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,6 milliard.
  • La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu n'est pas reversée : 1,2 milliards
  • La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards
  • Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés - 2,1 milliards  
  • Retard permanent de paiement par les entreprises privées - 1,9 milliards 

 
En faisant une addition toute bête, on arrive au chiffre de 20 milliards d'Euros.

 

Conclusion, si les responsables de la Sécu et nos gouvernants avaient fait leur boulot efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui en 2007 en fait : de 9 milliards d'excédent.


-  
Ces chiffres sont tous issus du rapport des comptes de la Sécurité Sociale.

  Pour autant, ne sont pas pris en compte les 40 milliards que génèrent en 2007,  les exonérations de cotisations sociales dans tout le secteur privé des entreprises. Notons que ces « aides » d'exonérations de cotisations sociales, depuis leurs origines (tous gouvernements confondus) sont estimées à 225 milliards d'euros. Ne parlons même pas du refus de la taxation des stocks-options et produits financiers (à hauteur des petits épargnants) qui aurait pu ramener en 2007, 3 milliards d'euros selon la Cour des Comptes et son Président. 

 

 

UNE MEILLEURE SANTÉ. POUR LA SÉCU,

LES COMMUNISTES PROPOSENT :

 

L’espérance de vie augmente, les moyens de se soigner se développent... Oui disons-le, les dépenses de santé augmenteront.

Pourtant, le PCF avance qu’il est possible d’assurer le remboursement à 100%, autrement dit d’assurer la gratuité des soins et respecter la philosophie qui a animé les instigateurs de la Sécurité Sociale à la Libération(1) : « Cotiser suivant ses moyens, se soigner suivant ses besoins. »

D’abord il y a les recettes.


Elles dépendent du type de production, du type de développement et de la répartition des richesses dans notre pays. Le rapport de la Cour des Comptes est sans appel : 40 milliards d’euro - 3 fois le déficit de la Sécu - d’exonérations de cotisations, dont 3 milliards au moins pour les seules stock-options. Ce ne sont pas les malades qu’il faut «responsabiliser», ce sont les actionnaires, les financiers et les employeurs. Ils doivent contribuer à la solidarité nationale.

  • L’augmentation des salaires, (1% d’augmentation des salaires = 2,5 milliards d’euros en plus dans les caisses de la SECU ),
  • La relance de l’emploi (100 000 emplois supplémentaires créés = 1,3 milliard d’euros en plus). Si le gouvernement croit vraiment à son objectif d’éradiquer le chômage en 5 ans, nul n’est besoin de créer la « tva sociale » !
  • La taxation des profits… et du capital financier au même niveau que les salaires … alors le trou de la Sécu deviendrait un mauvais souvenir.

 

Et puis, il y a ce qui fait l’état de santé d’une population :

La prévention. Les conditions de vie, de travail, l’environnement, l’alimentation… sont des enjeux colossaux pour diminuer la fréquence du cancer, du diabète, de l’obésité et peut-être même de la maladie d’Alzheimer. C’est en fait un débat crucial : dans quel monde voulons-nous vivre ? Dans celui de la compétition généralisée, où chacun se débrouille comme il peut pour survivre, ou dans celui de la solidarité, du partage et de la mise en commun. La Sécu créée à la Libération dans un pays ruiné, a fait la force de la France (1). Le PIB aujourd’hui permet de lui donner sa pleine mesure.


(1)Ambroise  Croizat est ministre du Travail du général de Gaulle du 21/11/1945 au 26/01/1946 puis ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 26/01 au 16/12/ 1946. Surnommé le « ministre des travailleurs », son nom reste attaché aux grandes lois relatives à la Sécurité sociale (Mise en place de celle-ci, organisation administrative des caisses et des élections aux conseils d'administration des caisses et régimes des fonctionnaires), son influence s'exerce aussi sur les projets concernant les comités d'entreprise, le statut des délégués du personnel, les conventions collectives, la prévention et la réparation des accidents du travail, le régime des prestations familiales. En vingt-huit mois, il accomplit ainsi une œuvre considérable. Il est député communiste de la Seine de 1936 à 1940. Après avoir purgé une peine de prison pour son appartenance au PC, interdit sous le gouvernement de Vichy, il est transféré en Algérie. Libéré, il devient membre de l'Assemblée consultative d'Alger dans laquelle il représente la CGT. À la Libération, il est élu membre des deux Assemblées constituantes puis de l'Assemblée Nationale de 1946 à 1951.


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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 22:35
Depuis quelques jours, le prix de l'essence à la pompe vient de passer les 1,50 €. Dans le budget des ménages qui ont pourtant modifié leurs habitudes et notamment réduit le kilométrage parcouru, la part des dépenses en carburant atteint des niveaux inégalés. Ce sont d'abord les plus modestes qui sont touchés, mais aussi ceux qui, faute de transports publics suffisants, sont contraints d'utiliser l'automobile, notamment pour se rendre sur leur lieu de travail, ou pour en chercher...
Au-delà, c'est toute l'économie qui est menacée, notamment les pêcheurs et les agriculteurs déjà fragilisés.

Alors qu'il est chaque jour plus difficile de faire face aux dépenses de la vie quotidienne, pour se nourrir, se loger, se déplacer, le racket sur l'essence doit cesser. Il est possible d'agir tout de suite pour plus de pouvoir d'achat et plus de justice. C'est ce que propose le Parti Communiste Français.

La faute à qui?
Bien sûr, la raréfaction du pétrole et des énergies fossiles est une des causes de ces augmentations. Mais la brutalité de la crise actuelle que nous vivons est à rechercher ailleurs :

 

  • dans la course aux profits des compagnies pétrolières. Depuis 2004, Total réalise chaque année un volume de bénéfices équivalent au tiers du total des dépenses de carburant en France : des profits fabuleux directement prélevés sur le pouvoir d'achat des consommateurs et qui, loin d'être investis dans la prospection, le raffinage, la recherche, ou dans les énergies alternatives, alimentent la voracité des actionnaires (+20% de dividendes par an chez Total) ;
  • dans la folie des marchés qui, spéculant sur le prix du baril comme on joue aux courses, amplifient de manière dramatique l'envolée des cours;
  • dans la politique étrangère des Etats-Unis qui, pour s'accaparer les ressources pétrolières du Moyen Orient, mène depuis six ans une guerre qui aura coûté 3.000 milliards de dollars et rendus service aux spéculateurs ;
  • du côté de l'État, qui perçoit une manne colossale de plus de 30 milliards d'euros, soit 10% de ses recettes fiscales avec deux taxes sur les seuls carburants particulièrement inégalitaire (TVA et TIPP). Au total, ces taxes représentent près des 2/3 du prix d'un litre à la pompe. Sarkozy, si prompt à dilapider 15 milliards d'argent public en exonération fiscales pour les plus riches ne fait rien pour le pouvoir d'achat du plus grand nombre.

Tout de suite !

Alors qu'il est chaque jour plus difficile de faire face aux dépenses de la vie quotidienne, pour se nourrir, se loger, se déplacer, le racket sur l'essence doit cesser. Il est possible d'agir tout de suite pour plus de pouvoir d'achat et plus de justice.

C'est ce que propose le Parti Communiste Français.

 

  • En instaurant un prix maximum à la pompe, notamment pour le fioul ;
  • En décidant la diminution de 5% de la TIPP sur l'essence et le gel de celle sur le Gazole; En adoptant un plan d'urgence pour développer les transports publics ;
  • En finançant ces mesures par une taxe sur les profits des compagnies pétrolières.

Préparer l'avenir

Mais pour sortir durablement de cette impasse, il faut surtout un autre mode de développement, une autre logique que celle imposée par le capitalisme : un productivisme rapace et aveugle qui pille les ressources énergétiques et la planète.
A ce rythme, il n'y aura plus de pétrole d'ici quelques décennies, c'est à dire demain. Les énergies fossiles sont limitées et productrices de gaz à effet de serre.  Il ne faut pas en rester aux beaux discours du Grenelle mais vraiment passer aux actes. L'argent est là, il n'y en a jamais eu autant.

Le Parti Communiste Français propose :
  • Abonder un fond de recherche pour les développer les énergies renouvelables financé notamment sur les profits ;
  • Garantir durablement le droit à la mobilité par une politique d'investissement massive dans les transports publics et une politique tarifaire accessible ainsi que le ferroutage ;
  • Constituer à partir d'EDF et GDF un pôle public de l'énergie ayant vocation à être élargi pour fonder un véritable service public européen de l'énergie ;
  • Organiser une Conférence mondiale sur l'énergie pour une gestion commune et « hors-marché » des ressources énergétiques et leur partage équitable;

 

Voilà quelques propositions que la France devrait porter pendant la présidence de l'Union Européenne au lieu de continuer à livrer l'énergie aux intérêts privés. Les communistes sont et seront de toutes les mobilisations pour faire échec à ces politiques et construire des alternatives.





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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 01:40

 

 

Départ à 60 ans, augmentation des salaires et des pensions

On ne bat pas en   retraite !

 

La gauche a gagné les élections municipales et cantonales de Mars. Les attentes sont fortes pour des projets locaux de gauche,certes.                   
Mais la droite sanctionnée, c'est aussi un message pour que la gauche propose et se mobilise pour un projet et des solutions notamment sur  le pouvoir d'achat, le travail et l'emploi, les retraites,  une mondialisation constructive pour les peuples.

 

Celà a été le sens du soutien et de la participation du Parti communiste aux manifestations du 22 mai pour l'avenir des retraites. C'est le sens de ses propositions.

 

 

 

Loin d'avoir entendu le message des urnes, Nicolas Sarkozy et François Fillon ne veulent pas revenir sur les 15 milliards de cadeaux fiscaux et prétendent accélérer encore la politique de rigueur pour le plus grand nombre.

 

 

Retraites: au nom de l'équité?

Après les quarante annuités d'abord pour les salariés du privé, puis pour ceux du public, après l'attaque des régimes spéciaux, le nouveau rendez-vous du 27 mars prévu par la loi Fillon de 2003 annonce la couleur: 41 ans de cotisation en 2012 pour prétendre à la retraite à taux plein, 42 ans un peu plus tard. Et pourquoi pas la suppression de toute référence à un âge de départ en retraite comme le revendique le rapport Attali couvert d'éloge par Nicolas Sarkozy et le Medef?

 

 

Pendant ce temps :

Les prélèvements sur les salariés augmentent, les salaires stagnent, la précarité croît et plus de 720 000 retraités vivent avec 632 euros par mois, le minimum vieillesse soit 23% de moins que le seuil de pauvreté.

 

Quant aux profits, ils vont bien, merci. Les entreprises du CAC 40 ont réalisé 100 milliards de profits, un record! Et les 500 plus grandes fortunes professionnelles ont augmenté de 40%. Qui dit mieux? Le président qui s'est accordé 174% d'augmentation!

 

 

Travailler plus, pour gagner moins?

Le plan emploi-séniors est un échec. A peine plus de 50% des 55/59 ans ont un emploi. Aujourd'hui, moins de 50% des salariés « liquidant » leur retraite  peuvent partir à taux plein et doivent subir une décote de -5% par année manquante. Avec la précarité, particulièrement pour les jeunes et les femmes, cela s'amplifierait. Les propositions gouvernementales de 2008 conduiraient, en 2020, à des pensions équivalentes, en moyenne, à 55% du dernier salaire. C’est la raison de la proposition faite par Sarkozy aux Angles de permettre le cumul d’une pension de retraite et d’un salaire!

 


 

  

On peut dire "NON" et financer de vraies retraites!

Avec les syndicats, le PCF  demande l'augmentation des pensions, le rattrapage du pouvoir d'achat des retraites, le départ à 60 ans et  la reconnaissance des départs anticipés pour pénibilité.

 

L’emploi  est au cœur du financement des retraites. Cela exige un relèvement du taux d’activité notamment des femmes, des jeunes, des seniors. Une politique de développement des salaires, de la formation  contribuerait à un nouveau type de croissance ainsi que des mesures pour résorber la précarité et pour la reconnaissance des formations.

 


Le Parti communiste propose de revenir
sur les exonérations de charges sans contrepartie.
Il propose de moduler la part patronale en fonction de la politique d’emploi, de salaire et de formation des entreprises.
 

 


Moduler la part  patronale.

L’objectif est  d’accroître les rentrées de cotisations. Les entreprises qui développent l’emploi, les salaires, auraient un taux de cotisation relativement abaissé, mais comme il y aurait plus d’emploi de salaires et de croissance réelle, cela accroîtrait la masse des cotisations ; les entreprises génératrices de licenciements, d’emplois précaires, de bas salaires, et qui joueraient sur les placements financiers seraient assujetties à des taux de cotisation beaucoup plus lourds.

 

 

Pour garantir le système par répartition, pouvoir partir réellement à 60 ans et avoir de bonnes retraites, de nouveaux financements sont incontournables. Les revenus financiers des entreprises ne contribuent pas au financement de la protection sociale. Il faut les taxer.  

 

 

Taxer les revenus financiers: combien d'euros?

Leur appliquer le même taux de cotisation qu’aux salaires apporterait 20 milliards d’euros par an alors que le déficit 2007 de la branche vieillesse est de 5 milliards. A cela s’ajoute les revenus financiers nets des institutions financières 60 milliards, les assujettir au taux de la cotisation salariale pour les retraites ferait rentrer encore 6 milliards d’euros

 

 

 

Le Parti communiste exige aussi que le gouvernement cesse de couvrir le MEDEF qui bloque les négociations sur le départ anticipé à la retraite pour pénibilité du travail.

 

 

Pour changer:

des mouvements sociaux et une gauche qui se bat

Pour rompre la logique du MEDEF et de la droite, sur les retraites comme sur d'autres questions, il faut se faire entendre. Et saisir toutes les occasions, par la rue, par les urnes... 

 

Il faut aussi reconstruire une gauche rassemblée qui a des idées, une gauche, en rupture avec le libéralisme et qui se bat, pour donner, par exemple, des droits de regard et  de décision aux citoyens et aux salariés sur ce qui les concerne. Une gauche qui estime, par exemple, qu’il y a beaucoup d’argent qui pourrait être bien mieux au service du pouvoir d’achat, de l’école, de la formation, du service public, de la santé, dans la culture, les retraites plutôt que dans la spéculation comme c'est le cas avec l'affaire de la Société Générale et la crise financière en cours.

 

 

C'est à cela que

le Parti Communiste Français

veut être utile



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