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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 08:22

Comme a l'habitude les spiripontains ont répondu présents en grand nombre au loto de la cellule PCF Gabriel Péri de Pont-Saint-Esprit.
Plus de 260 personnes sont venues pour gagner les nombreux jambons, rosettes et bons d'achats offerts. Une très belle loterie de 14 lots a eu un francs succès.
Le bar lui a été assailli et tout ou presque a été vendu.
Merci à tout ce qui sont venus nous soutenir, merci particulier à tous les camarades qui ont œuvré à la réussite de cette journée.
Le cru 2013 est donc une réussite , il est le signe qu'il est possible réaliser de grande chose pour cette année de lutte qui s'annonce.
loto-pont-2013-3.JPG

Une vue de la salle, le public a répondu en nombre et s'est bien amusé même s'il n'y a pas eu de lots pour tout le monde.

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 08:51

Comme partout en France, la section PCF Gard Rhodanien, dans le cadre de la préparation de son 36e congrès qui aura lieu en février 2013 a voté sur les textes qui serviront de bases aux travaux du Congrès.

Vendredi 14 décembre en début de soirée et samedi 15 décembre en matinée le local du 9 rue Villeneuve à Bagnols recevait les votants du secteur. vote congrès 2012 008

Seuls les camarades à jour de leurs cotisations annuelles pouvaient voter. Ils étaient donc 112 en mesure de voter. Ce sont finalement 84 votants qui ont effectué leur devoir soit 75 % du corps des "inscrits".

A midi samedi les responsables de la sectionvote-congres-2012-004.jpg sous la présidence de Michel Tortey (secrétaire de la section) ont effectué le dépouillement sur les quatre textes en compétition à savoir :

 

Texte 1 : base commune adoptée par le Conseil National intitulée "il est grand temps de rallumer les étoiles"

Texte 2 : "Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur"

Texte 3 : "Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme"

Texte 4 : "Un parti résolument communiste dans l'affrontement de classe. Ni abandon, ni effacement".

 

Les résultats sont les suivants :

 

Texte 1 : base commune adoptée par le Conseil National intitulée "il est grand temps de rallumer les étoiles" : 54 voix soit 64,28 %

Texte 2 : "Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur" : 7 voix soit 8,33 %

Texte 3 : "Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme" : 17 voix soit 20,23 %

Texte 4 : "Un parti résolument communiste dans l'affrontement de classe. Ni abandon, ni effacement" : 6 voix soit 7,14 %.

 

Les résultats ont été centralisées au niveau départemental et national.

Prochaine étape en janvier prochain il y aura des conférences de section et fédérales afin de poursuivre la préparation du Congrès à partir du texte choisi. Conférences qui permettront de reconduire ou renouveler les équipes dirigeantes.

Enfin au mois de février se tiendra le 36e Congrès du PCF... mais nous aurons l'occasion d'en reparler ici-même.

vote-congres-2012-007.jpgOn se pressait pour voter. Il faut faire la queue et patienter un peu.

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 10:35

Dans le cadre du 36e congrès du PCF s’est tenue une série de 5 débats départementaux. Celui de Bagnols sur Cèze organisé par la section PCF du Gard Rhodanien était le second après celui de Vauvert qui avait pour thème « la fragmentation de la société » et avant ceux de Nîmes « la gauche et le changement » et d’Alès « la crise et son issue ». Le dernier programmé ce samedi 8 décembre à Vallabrix dans le canton d’Uzès portait sur « les transformations du PCF ». Accueilli par Bernard Rieu le maire communiste de Vallabrix les participants à cette dernière consultation avant le vote des motions ont pu discuter autour du PCF et de son avenir.vallabrix-2012-001.jpg Le débat a été riche, certains intervenants étaient des communistes mais il y avait aussi des « anciens communistes » ou des membres du Front de Gauche affilié à un autre parti de cette coalition ou sans appartenance partisane. Toutes et tous ont témoigné de la nécessité d’un parti communiste fort pour contrecarrer le capitalisme arrogant et l’austérité portée par un gouvernement social-libéral qui déçoit fortement les attentes de nombreux citoyens. Sont venus bien entendu dans les échanges l’individualisme de notre société, la pédagogie du renoncement qui fait obstacle à toutes les utopies ou tout simplement à une pensée alternative et à une forme de désespérance contemporaine qui chez certains devient même un cynisme. L’optimisme était toutefois de mise à l’évocation d’une nouvelle génération de militants récents et à la campagne de communication « je suis communiste et ça fait du bien » qui peut montrer une nouvelle image du PCF.

Place au vote maintenant. Il y a le choix entre quatre motions. La base commune proposée par le Conseil National et trois textes dits « alternatifs ». Le scrutin aura lieu le vendredi 14 et le samedi 15 décembre dans les cellules et les sections.

Au mois de janvier auront lieu les conférences de sections puis départementales avant le Congrès National qui se déroulera lui du 7 au 10 février 2013. Les communistes seront donc amenés à poursuivre leurs réflexions lors de ces différentes étapes. De nombreux camarades du Gard Rhodanien ont participé au débat à Bagnols mais aussi une dizaine d'entre eux étaient à Vallabrix ce samedi démontrant leur implication dans la vie de leur Parti.

vallabrix-2012-004.jpg

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 07:07

Pour le trentième anniversaire du décès de Louis Aragon, le parti communiste français (PCF) inaugure demain mercredi 14 novembre un mois d'hommage au poète et écrivain avec des soirées carte blanche, des expositions, des lectures, des concerts jusqu'au 19 décembre à son siège parisien.

Louis Aragon, né en 1897, adhère au parti communiste en 1927, il lui restera fidèle jusqu'à sa mort le 24 décembre 1982, ce qui lui a été parfois reproché. Quand la réalité du stalinisme éclate aux yeux des communistes, Aragon traverse une crise existentielle mais il continuera d'être solidaire envers et contre tout.

«Aragon n'appartient pas au Parti communiste, il appartient à tous», annonce d'emblée Pierre Laurent, secrétaire national du PCF qui inaugurera le mois Aragon lors du vernissage d'une exposition d'art contemporain «Des vies à écrire» en partenariat avec le Mac/Val, le musée d'art contemporain du Val-de-Marne. «Il est accroché dans l'air de ce pays», dit en souriant Jack Ralite.

Lors de l'hommage du PCF, une exposition de photographies, le «56, rue de Varenne» reconstituera à partir du 5 décembre les murs de l'appartement parisien d'Aragon qui étaient décorés d'une multitude de documents punaisés comme un collage.

Dans notre région c'est le 23 novembre dans la salle des cheminots CGT, à 20h, rue benoit Malon à Nîmes, que des membres du collectif de la Librairie Diderot rendront Hommage à Louis Aragon: des textes , des poèmes, des chansons (Sarah Malclès à l'accordéon, Christine et Georges Fabre guitare et voix) interventions de Valère Staraselski.
Le même hommage sera rendu à Marseille, le 7 décembre, à la fédération du Parti Communiste français.

Le même jour à la médiathèque de Bagnols sur Cèze (18 h) nos camarades et amis du groupe "ça ira" joueront leur spectacle théâtral "Celui qui dit les choses sans rien dire" de Louis Aragon mis en musique par Tonio Bastaroli. On se souvient que ce texte évoque la peinture de Chagall. groupe-ca-ira-2.JPG

Le groupe "ça ira" lors d'un récent hommage croisé à Louis Aragon et à George Besson à Laudun.

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 11:19

La meute des nouveaux chiens de garde est à nouveau lachée!

La fête ouvre ses portes aujourd'hui. (voir Programme). Les grands médias qui ont enterré le PCF régulièrement sont bien obligés de constater que la fête de l'Humanité reste un grand rendez-vous qui mobilise des centaines d'adhérents pour tenir les différents stands. Alors,  il faut dénigrer à tout prix............. La fête serait un succès populaire parce que seuls les concerts  intéresseraient la foule qui déambule dans les allées. La fête aurait perdu son caractère politique. Ceux qui auront la chance de participer à cette édition pourront constater, au vu de la foule qui participe aux différents débats, que la fête est aussi un grand bouillonnement  d'échanges d'idées, de confrontation politique.

La fête grand succès populaire convivial et festif nous le revendiquons! La fête grand rendez-vous politique de la rentrée, qui sera cette année aussi le lancement de la campagne pour exiger un référendum sur le pacte de stabilité, nous l'affirmons. Et la foule qui se presse pour débattre, non seulement à l'Agora, mais dans de nombreux stands, est un démenti cinglant à ces baillonneurs du pluralisme que sont devenus nos grands médias!

La foule de plusieurs milliers de personnes qui se presse devant la scène centrale  lors du meeting du dimanche est une autre preuve que la fête de l'Humanité n'attire pas  que sur la seule programmation festive.

 

Et comme il faut salir à tout prix, voilà que ressort la rumeur sur le financement de la fête. Il y a quelques décennies c'était l'argent de Moscou, voilà que maintenant ce serait celui des comités d'entreprise dont celui d'EDF.

Rumeur à double déclic: salir les communistes, leur journal ( même si l'HUMA n'est plus l'organe central du PCF) et remettre en cause les choix syndicaux des comités d'entreprise en matière de culture et de loisirs.

 

Ci après la réponse de Hervé Tourniquet, avocat au barreau des Hauts-de-Seine en réponse à un article du Journal du Dimanche.  


"À la suite de la publication d’un article du JDD daté du 9septembre, titré: « La CGT en correctionnelle» et reprenant des accusations maintes fois formulées contres les activités sociales et culturelles des collectifs de salariés d’EDF-GDF et de l’Humanité, nous publions ci-dessous la mise au point de la direction de l’Humanité et de ses conseils.

« L’Humanité prend acte de la décision par laquelle le juge d’instruction, M. d’HUY, a décidé de la renvoyer devant le tribunal correctionnel.

Nous ne pouvons que nous élever contre le fait que, malgré tous les éléments que nous avons produits en toute transparence au cours de l’instruction, le journal l’Humanité et sa Fête puissent encore se voir reprocher un quelconque détournement au préjudice des activités sociales et culturelles des électriciens et gaziers d’EDF et GDF.

En réalité, ce qui est qualifié de “détournement” n’est autre qu’un partenariat, mutuellement avantageux, entre la Fête de l’Humanité et la direction de l’action audiovisuelle de l’Iforep, institut de formation reconnu pour ses compétences, notamment dans ce domaine.

Pour l’Iforep, le fait de pouvoir bénéficier de l’expérience de l’intervention sur la plus grande scène musicale de France et du patrimoine inestimable constitué par les images et le son des plus grands artistes de renommée internationale s’étant produits sur cette scène;

Pour l’Humanité et sa Fête, le fait de pouvoir bénéficier du savoir-faire et des moyens techniques et humains d’une structure connue pour sa compétence et son sérieux, à l’instar des partenariats que l’Humanité avait institués autrefois avec la Société française de production et, depuis, avec d’autres organismes.

La direction de l’Humanité et son conseil regrettent que tous les éléments que nous avons apportés au cours de cette instruction n’aient pas été pris en considération et nous nous élevons vigoureusement contre les interprétations qui surgissent ici et là.

Les millions de personnes fréquentant depuis des années la Fête de l’Humanité savent que ces accusations sont aux antipodes de la réalité de cet événement annuel unique, bâti sur le militantisme, le dévouement, l’ouverture, la chaleur de l’accueil.

En 2001, après sept années d’instruction, de “révélations” et d’affirmations péremptoires du même genre que celles qui apparaissent aujourd’hui, la justice, après avoir mis en cause le journal l’Humanité et sa Fête, avait fini par reconnaître, au bout de cinq semaines de débats “sur pièces”, que les poursuites n’étaient en rien justifiées, et avait totalement innocenté ses dirigeants.

Onze ans plus tard, l’Humanité et sa Fête, habituées au combat permanent pour leur existence, c’est-à-dire à la survie du pluralisme de la presse et du débat démocratique, abordent cette nouvelle épreuve avec confiance, celle que leur donnent tous les amis de la Fête et de son journal, qui font vivre au quotidien le grand projet de Jean Jaurès: celui d’une presse libre, indépendante des puissances financières, courageuse et digne.

La Fête de l’Humanité leur donne rendez-vous dans quelques jours. Ils peuvent être fiers de leur journal et de leur Fête. Ils en sont les uniques artisans, transparents, engagés et légitimement attachés. »


Nanterre, le 9 septembre 2012 Hervé Tourniquet, avocat au barreau des Hauts-de-Seine.

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 23:25

 Les estivales citoyennes du Front de gauche

Université Stendhal Grenoble 3 Saint Martin d’Hères

25 et 26 Août 2012

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Le Front de gauche continue.

Pour la première fois, ses composantes organisent un rendez-vous politique avant la rentrée sociale.

Ouvertes à toutes et tous, les « estivales citoyennes du front de gauche » souhaitent permettre un débat public débouchant sur des propositions alternatives à gauche, pour sortir de la crise.

Elles rassembleront divers acteurs de la vie politique, sociale et culturelle de notre pays.

 

Dans le prolongement des estivales de Grenoble, aura lieu l'université d'été du PCF à la station des Karéllis en Savoie du 30 août au 1er septembre 2012.

 

 

 

Deux meetings sur la situation en France et en Europe

 

Les ateliers de la transformation sociale le Samedi

 

La journée du Front de gauche le Dimanche

 

 

 

 

 

 

Deux Meetings

 

 

 

 

Samedi de 18h00 à 19h30

 

Meeting européen

 

Avec notamment:

 

·        Maité Mola, Vice-présidente du PGE, Izquierda unida (Espagne)

·         Paolo Ferrero, Secrétaire national de Rifondazione comunista (Italie)

·         Marisa Matias, Députée européenne, Bloco de Esquerda (Portugal)

·         Oscar Lafontaine ou un/une vice-président-e de Die Linke (Allemagne)   (a confirmer)

·         Pierre Laurent Président du Parti de la Gauche Européenne

 

 

 

 

 

Dimanche de 11 H à 13 H

 

Meeting public du Front de Gauche

sur la rentrée politique et sociale

 

 

Le meeting sera organisé autour de tables rondes avec animateurs permettant des prises de parole de l’ensemble des dirigeants des organisations politiques du Front de Gauche et de plusieurs personnalités membre du Conseil National du Front de Gauche

 

 

 

 

 

 

 

 

La journée du samedi 25 août

10h à 18h

« Les ateliers de la transformation sociale »

 

 

Cinq « Filières » 26 ateliers

 

Défendre, développer l’emploi

Refuser l’austérité

Refonder l’Europe

L’alternative démocratique

Affronter l’urgence écologique

 

34 ateliers « hors filières »

 

Durée des ateliers : 1h 45

 

 

Pour l’ensemble de ces ateliers, de nouvelles et de nouveaux intervenant-e-s sont susceptibles de remplacer certaines des personnes annoncées ou de s’ajouter à elle. De même de nouveaux ateliers seront ajoutés. Enfin tous les horaires ne sont pas arrêtés, ils sont liés aux accords des participants. Le programme des Estivales, publié sur le site du front de gauche www.placeaupeuple2012.fr sera régulièrement actualisé ce qui permettra de suivre ses évolutions

 

 

 

Cinq « Filières » 26 ateliers

 

 

1 - Défendre, développer l’emploi

 

 

10h 00           Comment défendre l’emploi ?

                        Avec Eric Corbeaux et trois salarié-e-s d’entreprises en difficulté :

                        Technicolor Thomson, Trois suisses et Stil Montataire

 

14h 00            Un pole public financier  pour mobiliser le crédit en faveur de l’emploi avec Jacques Rigaudiat, un représentant du collectif National “Pôle public bancaire” et/ou des “économistes atterrés”

 

14h 00            Sécurité sociale professionnelle : avec une responsable CGT Isère, Régis Régnault et Jean-Claude Mamet

 

16h 00           “Changer le travail, nouveaux droits pour les salariés”. Atelier ouvert par le documentaire de création de Marcel Trillat : “Rêver le travail” Avec Yann Cochin, Martine Billard et Bernard Vasseur

 

16h 00           Quelle politique de l’emploi? (RTT, Droits, Code du travail…) Avec Michel Husson, Jacques Rigaudiat et un ou une militant(e) syndicaliste de pôle emploi et/ou d’association de chômeurs.

 

 

 

 

2-  Refuser l’austérité

 

 

10h 00           Comment sortir du piège de la dette ? Avec Michel Husson, et Pascal Franchet

 

10h 00           Quelles mesures d’urgence face à la crise? Avec Guillaume Etievant, Stéphanie Treillet.

 

10h 00           Quelle alternative à l’austérité? Quelles politiques économiques de gauche? Avec Jacques Généreux, Pierre Khalfa, Jacques Rigaudiat 

 

14h 00           Austérité, précarité, les femmes premières touchées? Emplois, salaires, statuts, des inégalités aggravées?

                        Avec Marie-Pierre Thoubans, Ana Azaria (Femmes Egalité), Stéphanie Treillet et un ou des syndicalistes.

 

XXhXX           Comment financer la politique sociale du logement? Avec Romain Biessy, intervenants possibles : Michel Mouillart, Benoît Filippi, J.C. Driant, F. Lemaire (Collectif " Pour un Pôle public financier au service des Droits !), Dominique Dujols… 

 

 

 

 

 

3- Refonder l’Europe

 

 

14h 00            “Refonder l’Europe?” Avec Endréa della Vecchia (FGTB, joint Social Conference),  Bernard Cassen  et Francis Wurtz

 

16h 00           MES; TSCG, un carcan pour les peuples. Avec Francis Wurtz, et Raoul Marc Jennar

 

14h 00            “Le ver était-il dans le fruit?” Retour sur la construction européenne. Antoine Schwartz, Pierre Khalfa

 

14h 00           Monnaie, banques et rôle de la BCE. Avec Denis Durand et Michel                  Husson

 

 

14h 00            Crise européenne et changement du paysage politique à gauche. Avec Philippe Marlière et Elisabeth Gauthier

 

16h 00            “Crise politique et crise économique, une conjonction à haut risque”. Avec Cédric Durand et Laurent Maffeïs

 

 

 

 

4- L’alternative Démocratique

 

 

 

10 H 00          “Démocratie: un problème de jeunes ?”

Avec Joëlle Bordet, Odile Barral et Françoise Laroche 

 

10 H 00          “Démocratie: quelle(s) rupture(s) ?

Avec Samy Joshua, Francis Sitel, Patrice Cohen-Seat, Hélène Franco

 

14h 00           “Démocratie: démocratie politique? démocratie sociale?”. Laurent Garrouste, Roger Martelli, Evelyne Sire Marin, Pierre Zarka

 

 

16h 00           “Démocratie demandez l’impossible !”

Avec Michèle Riot-Sarcey et Michel Butel

 

 

 

 

 

 

5- Affronter l’urgence écologique

 

 

XXhXX           Gaz de Schiste et code minier

Avec des représentants de collectifs citoyens et d’associations, environnementales.

 

XXhXX           Pétrole et transition énergétique.

Avec N Feat, M. Auzuneau et des représantants d’associations environementales

 

 

XXhXX           “Ecosocialisme et buen vivir”.

Avec M. Lowy, D. Tanuro, A Bernier

 

 

XXhXX           Pour un syndicalisme vert. Avec Louis-Marie Barnier, Anne Debregeas et un(e) syndicaliste de la chimie.

 

10h 00            Régie publique de l’eau, quelles politiques régionales, départementales et locales? Avec Gabriel Amard, Jean-Luc Touly

 

XXhXX           La planification écologique appliquée au développement des métropoles. Avec Maurice Charrier, intervenants possibles : Guillaume Faburel, Ludovic Halbert, Eric Charmes, Pierre Mansat, Guy Burgel, Jean Pasquinet sur la relocalisation des activités, Christophe Guilluy et Christophe Noyé –les nouvelles fractures sociales

 

 

 

35 ateliers « hors filières »

 

 

Ecole Université recherche :

 

14h 00            « Quelle loi d’orientation pour construire l’école de l’égalité? » Avec Cécile Cuckierman, sénatrice, un-e représentant-e de la FSU , Bertrand Geay et Myriam Martin

16h 00            Enseignement supérieur et recherche. Avec Pierre Chantelot, Olivier Gebuhrer, Patrice Perdereau

 

 

 

 

 

Hopital Santé :

 

 

14h 00           “Hôpital, droit à la santé” Avec Bruno Percebois, animateur de la campagne « Notre santé en danger », et  Françoise Nay, membre de la coordination nationale de défense des hopitaux, débat animé par Louis Marie Barnier

16h 00         "Pour vous, comment doit se concrétiser le changement ?"     Débat avec des actrices et acteurs du mouvement social Santé.          Annie David, sénatrice, fera  les conclusions de ce débat.

 

 

Egalité des droits :

 

XXhXX           “Français et étrangers, pour l'égalité des droits et la citoyenneté”. Avec des représentants de la LDH (sur collectif votation citoyenne), de la FASTI…

14h 00           “Situations de handicap, perte d'autonomie, prendre enfin la mesure des enjeux, pour un droit universel.” Animé par MP Toubhans et V Assante, avec Jean-Pierre Ringler, Président de la coordination Handicap Autonomie et Jean Luc Gibelin…

XXhXX          Les droits des femmes à l’épreuve de la loi HPST. Maternité / IVG. Avec Maya Surdut, un responsable du collectif des Lilas/ANCIC

 

XXhXX           “La dictature du genre et du patriarcat : vite une loi contre le sexisme et les discriminations.” Animé par Delphine Beauvois avec des représentant-e-s des associations : HF, Femmes solidaires, La Barbe, Planning local…

 

XXhXX           Lutter pour régulariser et dépénaliser les séjours irréguliers, en faveur de l’égalité effective des droits (séjour, études, travail). Avec Raymond Chauveau de la confédération syndicale CGT, Luz Mora de Solidaires, Anna Azaria de Femmes Egalité, RESF, un-e représentant-e CIMADE ou Gisti, Emmanuel Terray de la LDH, animateurs Christian Pierrel et Danielle Simonnet

 

XXhXX           La France au regard du respect des droits de l'enfant : quels changements immédiats ? Organisé par Elisa Martin

 

 

 

 

 

Défense :

 

XXhXX           “Boucliers anti-missiles, déploiement vers l’Asie, il faut sortir de l’OTAN” Avec Niels Andersson et Christian Pierrel

 

XXhXX       La militarisation de la sécurité: un danger pour la démocratie.

                    Avec Edouard Sill

XXhXX          Réserve républicaine ou garde prétorienne ? Avec Djordje Kuzmanovic

XXhXX          Le soldat: un citoyen à part entière ou entièrement à part ? un enjeu pour la 6e République. Avec JC Schmidt

 

XXhXX           Etat des lieux de l'industrie de l'armement. Avec Y Le Pollotec

 

XXhXX           Retour sur le bourbier afghan. Avec Georges Lefeuvre

XXhXX           La nouvelle noblesse rentière et la menace de guerres régionales dans la crise. Avec Alain Joxe

XXhXX           Le redéploiement stratégique de l'empire en crise d'hégémonie. Avec Arnaud Le Gall

 

International :

 

XXhXX           L’épreuve du pouvoir en Amérique Latine et les formes d’intégration régionale avec janette Habel, Christophe Ventura et Obey Ament 

 

XXhXX           “Changer la politique de la France en Afrique”. Avec Sylvie Jan ( Front de Gauche Afrique), Marc Ona (“ça suffit comme ça”, collectif de l’opposition gabonaise), un militant de l’opposition sénégalaise, un syndicaliste AREVA et le Niger

 

XXhXX           Les nouvelles formes d’intégration régionale en Amérique Latine avec Janette  Habel Christophe ventura et Obey Ament

XXhXX          Les révolutions arabes ont-elles échoué ? Avec Denis Sieffert, Jean-Pierre Filiu, Jacques Fath 

 

XXhXX          France Algérie 50 ans après organisé par Alain Billon 

 

 

Citoyenneté :

XXhXX          Sondé ou citoyen ? Avec Alain Garrigou

XXhXX           Citoyenneté universelles: quelle application concrète? Avec Eduardo Meneses. Franck Pupunat et un représentant d’Emmaus International)

 

XXhXX          Désobéissance civique. Avec des représentant de Désobéissance, des Déboulonneurs, des faucheurs volontaires et  Hélène Franco.

 

XXhXX          Economie sociale et solidaire: La loi de préemption par les salariés pour une transformation en coopérative et la loi cadre de l'économie sociale et solidaire); la bataille des  associations citoyennes et d'éducation populaire; avec Sylvie Mayer et François Longérinas

 

XXhXX           “Démocratie locale et égalité des territoires : comment articuler implication citoyenne et intérêt général ?” Intervenants pressentis: Jean-Pierre Worms, Georges Gontcharoff…

 

Emancipation, transformation, enjeux de société :

 

14h 00           « Syndicalisme et politique » Avec Didier Le Reste, Eric Corbeaux, Marc Dolez. Animation Jean François Tealdi, journaliste

 

14h 00           « Pour sortir de la crise quelle ambition sociale et culturelle » Place des artistes de la création et de son partage dans notre société. Avec Jacques Pornon, directeur de Scène Nationale, syndicaliste, Jean Voirin, syndicaliste, secrétaire national, Nawel Bab-Hamed Maire Adjointe déléguée à la culture de la ville de Lyon

16h 00           “Face à la crise de la presse, comment assurer le pluralisme” Avec 

Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, Denis Sieffert, directeur de la rédaction de politis, Cécile Cukierman, Sénatrice, Emmanuel Vire, secrétaire général du SNJ CGT débat animé par Jean François Tealdi, journaliste.

 

XXhXX          “Le sport, enjeu d’émancipation pour les femmes”. Avec Nina Charier, Annick Davisse, Colette Bocher.

XXhXX          "Le concept gramscien d'hégémonie. Une grille de lecture pour analyser le mouvement ouvrier aujourd'hui ?" avec Razmig Keucheyan et Karel Yon

14h 00           Face à la recomposition politique droite/extrême droite quel projet de société (citoyenneté, égalité des droits, développement durable et solidaire…) André Dechot  Alain Hayot, Alexis Corbière et Laurent Maffeïs

 

 

 

 

 

La journée du dimanche 26 août

9h à 11h

« Le développement du Front de gauche »

 

 

 

 

1 - Atelier/réunion des fronts thématiques permettant aux participant-e-s d’échanger sur leur expérience, le développement de ces fronts et leur activité à venir.

 

 

2 - Atelier consacré à une réunion du Conseil National du Front de Gauche ouverte à toutes et à tous pour discuter de son fonctionnement, de son évolution, de sa composition, de son association aux décisions du Front de Gauche…

 

 

3 – “Les nouvelles formes de militantisme” avec Francette Lazard,  Ana Azaria

 

 

4 – “Comment mener bataille dans le cadre des assemblées citoyennes sur le nouveau traité européen ?” Avec Danielle Obono et Manuel Bompard

 

 

5 - Atelier de désintoxication du langage. Avec Patrick Kabakdjian

 

6 - Conférence gesticulée Pôle Emploi organisé par Tifen Ducharne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ESTIVALES CITOYENNES DU FRONT DE GAUCHE 2012

Bulletin d'inscription

 

 

Merci de bien vouloir renseigner les champs ci-dessous qui nous permettront de prendre en compte ta demande.

 

Nom, prénom :

Fédération :

Courriel :

Adresse postale :

Tél. :

 

Le coût de la participation est de 160 € pour 2 nuits et 2 jours incluant les repas et les petits-déjeuners.

 

Règlement de l' inscription à titre individuel en retournanr ce bulletin auprès du secteur financier du PCF, 2 place du Colonel-Fabien, 75019 Paris ou bien, dans un cadre collectif, auprès de la section.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 07:27

 

Nous venons, comme chaque année, de recevoir le résultat net comptable du journal l’humanité.

Ce résultat 2011 n’est pas bon avec une perte nette de 1 953 419 €.

Ce solde négatif est dû pour l’essentiel à une baisse de diffusion de 700 000€, une perte de 33 000€ sur la fête de l’humanité et une diminution de plus d’un million d’euros des aides publiques.

 

Journal du monde du travail, journal des luttes, journal des débats pluraliste, l’humanité est un outil indispensable pour appréhender les réalités d’aujourd’hui, un regard sur le monde, sur notre environnement.

Pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore nous devons faire vivre et venir en aide au journal de Jean Jaurès.

 

Pour cela, trois possibilités :

 

1)     L’abonnement à l’humanité.

 

Outil militant de qualité, notre journal devrait dans l’idéal arriver chaque jour dans la boite à lettre de chaque militant communiste. Pendant la dernière campagne électorale nous avons côtoyé de nombreux militants du Front de Gauche, encartés ou pas, n’hésitons pas à leur proposer l’abonnement à l’Huma.

Plus de 80 adhésions ont été réalisées depuis le 1er janvier 2012 dans notre fédération, 110 en 2011, veillons à ce que ces nouveaux adhérents bénéficient d’un abonnement d’accueil. Leur faire découvrir l’Huma c’est potentiellement en faire de futurs abonnés.

 

2)     La souscription

 

En 2011 la souscription a permis de récolter 1 397 000€ amortissant ainsi le déficit annoncé. C’est une recette indispensable pour notre journal. Face à la diminution des aides publiques, c’est la seule solution que nous avons à notre disposition.

 

3)     La fête de l’humanité.

 

2012 sera la fête de la jeunesse, de la construction du changement à gauche. Ce sera un moment important de rassemblement pour l’emploi, la justice et le progrès social. Sa réussite dépend de nous. Bien sur de nombreux (se) gardoises et gardois ne pourront venir à la fête. La distance, les frais (déplacement hébergement) sont autant d’obstacles difficiles à dépasser en ces temps de crise pour bon nombre d’entre nous. Pour autant, tous pouvons concourir à la réussite de cette fête 2012 en achetant la vignette/bon de soutien et en la proposant autour de nous.

 

Plus que jamais, nos luttes ont besoin d’un vecteur comme l’humanité pour développer l’espoir d’un avenir meilleur, pour rassembler notre peuple autour de l’humain d’abord.

 

 

P/ L’exécutif départemental

      Michel TORTEY

 

PS : Merci de faire parvenir à la fédération les initiatives prises et leurs résultats.

 

 

L'Humanité Comptes 2011 COURRIER DE P. LE HYARIC, Directeur de l’Humanité

Expulsion

Comme nous l’avons annoncé il y a quelques semaines, l’Humanité est expulsée du bâtiment qu’elle occupe actuellement. Nous faisons face à cette injustice et nous préparons un déménagement dans de nouveaux locaux au Carrefour Pleyel, à Saint-Denis, pour la dernière semaine du mois d’août. Les travaux y ont commencé cette semaine. Nous faisons le maximum pour que les conditions de travail des équipes du journal soient améliorées, dans un environnement plus vivant. Ceci nous cause évidemment des dépenses nouvelles, beaucoup de soucis et de tracas alors que nous serons à quinze jours de l’ouverture de la Fête de l’Humanité. Nous proposons à celles et ceux qui peuvent le faire de participer à une souscription «spéciale déménagement» afin de couvrir une partie des frais engendrés. Comme ont su le faire à plusieurs reprises les équipes de l’Humanité face à des obstacles érigés sur leur route, nous allons une nouvelle fois relever ce défi et nous donner les moyens de développer l’Humanité, l’Humanité Dimanche et la plate-forme numérique

Consolider l’Humanité au service du changement

http://www.humanite.fr/medias/consolider-l%E2%80%99humanite-au-service-du-changement-500630

par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité.

Présentation des comptes 2011 de l'Humanité, par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité.

Le résultat net comptable de l’Humanité pour l’année 2011 fait apparaître une perte nette de 1953419 euros. Ce résultat négatif est dû pour l’essentiel à une baisse des recettes de diffusion de plus de 700000 euros, une perte de 330000 euros sur la Fête de l’Humanité et une diminution de plus d’un million d’euros des aides publiques. En face, nos coûts de production, de distribution, de transport et de routage augmentent substantiellement. La réussite de la souscription exceptionnelle atteignant 1397000 euros a permis d’atténuer les pertes du journal.

Les premiers éléments pour l’année 2012 ouvrent la voie à une possible amélioration de nos résultats à condition de réussir la Fête de l’Humanité, de donner une impulsion à la diffusion dans le dernier trimestre et de maintenir un haut niveau de souscription. À ceci s’ajoute la nécessité de contenir nos coûts de production et la hausse des prix de la distribution, de défendre et de sauver la coopérative de distribution Presstalis.

Depuis la fin de l’année 2011 jusqu’à ce mois de juin, les résultats des ventes commerciales, des abonnements et de la diffusion militante montrent un progrès de près de 4 %. Nous maintiendrons nos recettes de diffusion des hors-séries. Les recettes publicitaires devraient légèrement augmenter. Nous restons dans l’incertitude sur les sommes qui seront allouées au titre des aides à la presse. De janvier à mi-avril, nous avons installé un fonds de solidarité au développement de l’Humanité qui a permis une recette de 400000 euros et la réalisation de 2500 abonnements « week-end » (l’Humanité Dimanche et l’Humanité du vendredi).

 

L’un des grands enjeux des jours à venir est l’impulsion de la diffusion-vente du bon de soutien donnant droit à l’entrée de la Fête de l’Humanité. Avec une programmation culturelle et des concerts de grande qualité, la Fête va être à la fois celle de la jeunesse et une fête utile à la construction du changement à gauche. Elle sera un espace et un moment important de rassemblement pour l’emploi, la justice et le progrès social, un lieu de rencontre des forces progressistes européennes pour chercher les moyens de sortir l’Europe des griffes des marchés financiers et de réorienter ses politiques dans le sens des intérêts des travailleurs et des peuples.

Lieu de la rencontre et du débat à gauche, la Fête peut – quatre mois après la défaite de la droite – être activateur d’un processus de changement progressiste. C’est dire à quel point sa préparation durant tout l’été, avec la diffusion du bon de soutien, et sa réussite peuvent être un atout décisif pour les indispensables mobilisations populaires contre les pressions de la droite et des milieux financiers, afin de créer les conditions pour que la gauche s’engage dans des réformes structurelles transformatrices favorables au monde du travail et de la création, et pour dégager les voies d’un nouvel avenir pour les jeunes.

Enfin, comme nous l’avons annoncé il y a quelques semaines, l’Humanité est expulsée du bâtiment qu’elle occupe actuellement.

Nous faisons face à cette injustice et nous préparons un déménagement dans de nouveaux locaux au Carrefour Pleyel, à Saint-Denis, pour la dernière semaine du mois d’août. Les travaux y ont commencé cette semaine. Nous faisons le maximum pour que les conditions de travail des équipes du journal soient améliorées, dans un environnement plus vivant. Ceci nous cause évidemment des dépenses nouvelles, beaucoup de soucis et de tracas alors que nous serons à quinze jours de l’ouverture de la Fête de l’Humanité. Nous proposons à celles et ceux qui peuvent le faire de participer à une souscription « spéciale déménagement » afin de couvrir une partie des frais engendrés. Comme ont su le faire à plusieurs reprises les équipes de l’Humanité face à des obstacles érigés sur leur route, nous allons une nouvelle fois relever ce défi et nous donner les moyens de développer l’Humanité, l’Humanité Dimanche et la plate-forme numérique.

C’est en ce sens que nous relancerons une grande souscription populaire au cours de la Fête, et que nous proposerons dès cet été aux lectrices et lecteurs, aux militants, de participer à une campagne d’abonnement militant pour une offre de fin de semaine, avec un temps fort durant la Fête de l’Humanité.

 

Nous ne pouvons malheureusement plus exclure d’augmenter le prix de vente de nos journaux au début de l’automne pour faire face aux augmentations de coûts, comme l’ont fait nos confrères. En même temps, nous entamerons un travail d’amélioration des contenus et de la présentation de l’Humanité et de l’Humanité Dimanche.

Plus que jamais, dans une période politique nouvelle, nous voulons faire de l’Humanité et de l’Humanité Dimanche des journaux utiles à tous les progressistes, utiles pour promouvoir le changement à gauche.

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 10:49

Le président à l'Assemblée Nationale de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), André Chassaigne (PCF), a justifié mardi l'abstention de son groupe sur la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault en disant ne pas croire à "la politique de rigueur" qu'il s'apprête selon lui à "mettre en oeuvre".

"Je le dis tranquillement: nous ne croyons pas en la politique de rigueur que vous vous apprêtez à mettre en oeuvre", a déclaré à la tribune le député du Puy-de-Dôme en s'adressant au Premier ministre.

Selon André Chassaigne, "après l'annonce d'une hausse minimaliste du Smic", l'annonce la semaine dernière par l'hôtel Matignon d'une stabilisation des dépenses de personnel de l'Etat est  "une seconde très mauvaise nouvelle".

"Comment en effet prétendre relancer la croissance en éteignant tous les moteurs possibles de cette relance ' Où sont les perspectives sans hausse des salaires, sans investissements publics, sans mobilisation du crédit bancaire, sans relance de l'emploi industriel '", a-t-il interpellé.

Le chef de file de GDR a aussi critiqué la décision du président François Hollande de faire ratifier par le parlement le traité sur la stabilité financière dans l'Union européenne.

"Destiné avant tout à rassurer les marchés financiers, ce traité ne s'attaque à aucune des causes de la crise actuelle. Il en aggrave au contraire les conséquences en durcissant les politiques d'austérité et en consacrant la mise sous tutelle européenne des politiques économiques et budgétaires nationales", a déclaré André Chassaigne.

Selon lui, le pacte de croissance assortissant ce traité est "trop modeste", avec une dotation limitée à 120 milliards d'euros.

Comme Jean-Luc Mélenchon l'avait fait pendant sa campagne présidentielle, André Chassaigne a demandé que "les Français soient consultés par référendum" sur le traité européen.

Le député communiste a réclamé "une réforme plus profonde et globale de la fiscalité".

Toutefois, a-t-il précisé, le groupe GDR ne votera pas contre la confiance au gouvernement car il entend être "constructeur du changement tant attendu". "Nous voulons que la gauche réussisse. Nous le voulons vraiment", a conclu le député.

Il revient sur cette décision et explique le point de vue du Front de Gauche dans la vidéo ci-dessous.

 


 

 

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 13:39

Monsieur le président de la République,
Le sommet européen des 28 et 29 juin auquel vous vous apprêtez à participer est d'une extrême importance. L'Union européenne, toujours dans la tourmente, « doit être réorientée », comme vous l'avez souligné dans votre campagne électorale. L'élaboration de mesures nouvelles, rompant avec les logiques d'austérité qui s'avèrent chaque jour plus injustes et plus désastreuses, demeure un impératif pour sortir durablement de la crise.

C'est aussi le premier sommet où vous engagerez la parole et la politique de la France. Il s'agit maintenant de traduire, dans les actes, le changement pour lequel les Français vous ont élu.

À l'occasion de votre discours le 22 janvier au Bourget, vous avez pris l'engagement de « renégocier le traité européen, issu de l'accord du 9 décembre », c'est-à-dire le traité élaboré par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Cinq mois plus tard, le respect de cet engagement paraît plus nécessaire que jamais.

Les Français ont décidé de tourner la page de la politique de Nicolas Sarkozy. Il serait donc incompréhensible que nos politiques budgétaires continuent à être dictées par ce traité, et pire, qu'elles soient soumises à un contrôle accru de Bruxelles au mépris de la démocratie parlementaire et de la souveraineté populaire.fete-de-Lezan-2012-suite-002.jpg

Nos concitoyens ont déjà été floués après leur « non » au TCE en 2005. Aujourd'hui, le maintien en l'état du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) serait un nouveau déni de démocratie.

Ensuite, et surtout, les développements de la crise au sein de l'UE montrent qu'aucun assainissement de la situation financière des États membres ne sera obtenu en s'entêtant dans la voie actuelle.

Sans une politique de relance construite sur de nouveaux modèles de développement, sans dégager nos grands choix d'investissements de la dépendance et des injonctions de rentabilité des marchés financiers, la sortie de crise fuira comme la ligne d'horizon au fur et à mesure des prétendues avancées de la coordination économique européenne. Celles-ci, au contraire, tendent à transformer l'Europe en champ clos dominé par les grands groupes, comme l'ont souhaité dans une récente tribune les PDG de Telecom Italia, Axa et Siemens.

Ce qui se profile à l'ouverture du sommet européen nous inquiète au plus haut point.

Le pacte budgétaire, ou TSCG, sortirait intact du Sommet. Il serait le seul texte considéré comme contraignant, et donc, avec les Mécanismes européens de stabilité qui conditionnent l'octroi de fonds au respect des injonctions du traité budgétaire, le seul soumis à ratification des États.

À la demande d'Angela Merkel, le « pacte de croissance » que vous avez souhaité lui adjoindre ne figurerait que dans un protocole annexé aux conclusions du Sommet. Il n'aurait aucune valeur de contrainte et sa portée réelle serait en tout point contredite par les mesures imposées par le Pacte budgétaire. Cela ne conduirait probablement qu'à un nouveau gâchis de fonds. Le carcan de l'austérité serait resserré, rien ne serait changé sur les points décisifs, ni la mutualisation de la dette, ni le rôle de la Banque centrale européenne (BCE). L'Union bancaire dont il est question ne changerait rien aux critères actuels du crédit. En France, l'investissement public de l'État, comme celui des collectivités locales, serait étouffé.

Si tout cela se confirmait, vous devez la vérité aux Français. Rien ne vous oblige à entériner de telles conclusions.

Je comprends parfaitement, monsieur le président, qu'un changement d'orientation des politiques européennes ne se décrète pas. Il se négocie. Et la chancelière Merkel résiste à cette réorientation, et marchande même, en contrepartie de la moindre concession, une part de domination plus grande encore. La France n'est pas obligée de céder.

Nous ne sommes pas les seuls, au Parti communiste français, au Front de gauche, à nous inquiéter.

Quatre dirigeants d'organisations de jeunes socialistes en Europe (de France, d'Autriche, d'Espagne et d'Allemagne) vous ont demandé solennellement, dans une tribune publiée il y a une semaine, de rejeter ce pacte budgétaire. Pour leur part, Bernadette Ségol et Ignacio Fernandez Toxo, deux principaux responsables de la Confédération européenne des syndicats (CES), ont à leur tour mis en garde sur « le contenu de la croissance et les moyens de la relancer », sur la dégradation des conditions sociales dans l'Union et sur la mise en péril du cadre démocratique européen, soulignant explicitement : « Nous ne croyons pas que les réformes structurelles du marché de l'emploi créent de l'emploi et encore moins de la croissance. »

Je vous le demande par conséquent : ne signez pas les conclusions du sommet si elles devaient en rester là. Rendez publiques ces décisions et ouvrez le débat dans le pays et en Europe sur ses limites. Ne forcez pas le train de la ratification du Pacte budgétaire au Parlement français, comme a décidé de le faire Angela Merkel devant le Bundestag dès le 29 juin.

Sinon, vous le savez, nous ne ratifierons pas ce texte. Nous appellerons tous les parlementaires de gauche à en faire de même. Nous inviterons les Français à manifester leur opposition à une ratification contraire à votre propre engagement de renégociation.

Une autre voie est possible. Nous proposons que la France prenne l'initiative d'« Etats généraux de la refondation européenne » pour porter, notamment :

la réorientation du statut et des missions de la BCE, pour moduler le refinancement des banques privées afin d'encourager les investissements qui programment plus d'emplois et de formation, et de pénaliser les crédits aux spéculateurs,
la création d'une banque publique européenne axée sur le développement social, écologique et solidaire, financée par la création monétaire de la BCE, la taxe sur les transactions financières et une part du budget communautaire, et chargée de soutenir l'essor des services publics, d'investissements publics socialement efficaces et de projets industriels novateurs et créateurs d'emplois,
la relance par l'élévation des standards sociaux et écologiques en Europe. »

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français,

Paris, le 27 juin 2012.

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 00:34

 Ci après le rapport présenté par Olivier Dartigolles au Conseil National du 11 mai 2012.

Pour sa part Marie George Buffet, présidente du Front des luttes, dans le cadre de la discussion qui s'est ensuite engagée devait notamment souligner l'enjeu de l'élection législative et l'attente  des gens:

" .............. A la différence de 2007, dans les quartiers populaires, l'intérêt à l'égard des élections législatives est réel, on y parle 3 ème tour, de la nécessité de battre la droite aussi à l'Assemblée nationale, , d'y apporter en urgence des reformes qu'ils attendent. Aussi nous faut avoir une grande ambition,. Nous n'avons pas vocation à être un aiguillon, mais bien une force qui pèse sur les choix dela majorité de gauche. Cela nécessite d'avoir encore plus de poids, un groupe beaucoup plus important............"

arton1172-f36e6.jpgRapport d'Olivier Dartigolles au CN du 11 mai 2012

L'élection de François Hollande à la présidence de la République ouvre une nouvelle période politique et représente un espoir. A l'annonce du résultat, ce qui a été le plus fortement ressenti, c'est un soulagement, la fin d'une tension qui était devenue insupportable, après cinq années dont il ne faudra jamais oublier – pour ne pas avoir à le revivre - combien elles furent, pour notre pays et notre peuple, pour l'image de la France dans le monde, une période des plus sombres.
Par sa brutalité, son mépris, par la dureté des coups portés au monde du travail, par des régressions sociales et démocratiques d'un niveau rarement atteint dans l'histoire de notre République, par un véritable acharnement à diviser, à blesser, à stigmatiser, par un climat de haine et de suspicion qui a si durement mis à mal nos belles valeurs républicaines, par un abaissement moral dont l'entre deux tour de l'élection présidentielle a donné une ultime et sidérante illustration, le Sarkozysme a défiguré notre pays. Sans la moindre condition, il fallait s'en débarrasser.
Cela a été possible et réalisé par une dynamique de rassemblement à gauche. Dès dimanche soir, la bataille politique et idéologique portant sur l'analyse et l'interprétation des résultats a été lancée. Il en a été de même après le premier tour. Il ne faut pas la sous estimer car elle conditionne, pour partie, le climat dans lequel s'engage la campagne des législatives. Face aux opérations d'enfumage, qui consistent notamment à contester l'ancrage à gauche des préoccupations et des attentes d'une majorité des électrices et des électeurs, il nous faut répondre en répétant une chose simple, incontestable à la lecture des résultats et des enquêtes post-électorales : sans le Front de gauche, sans l'émergence d'une force politique nouvelle, unitaire, indépendante et autonome, sans les 4 millions de suffrages obtenus par notre candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, sans la magnifique campagne marquée par une irruption citoyenne et populaire qui a été très largement reconnue comme l'événement marquant de cette élection présidentielle, sans les propositions de notre programme, l'Humain d'abord – mot d'ordre que le peuple de la Bastille dimanche soir a accroché à son cœur pour fêter la victoire -, sans notre engagement clair et déterminé entre les deux tours, nous serions aujourd'hui à attendre la composition du premier gouvernement du second quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il faut aussi rendre hommage au mouvement social, aux syndicalistes, aux militants du mouvement associatif, qui ont participé, souvent avec beaucoup de courage, à la mobilisation pour résister pendant cinq longues années et gagner.

Dès dimanche soir, Pierre Laurent a exprimé la joie des communistes qui ont combattu sans relâche Nicolas Sarkozy, sa majorité et sa politique et qui ont œuvré de toutes leurs forces à la victoire du 6 mai. Le Parti communiste souhaite, dans l'intérêt de nos concitoyens et pour que se lève une espérance à l'échelle de l'Europe, la réussite d'une majorité de gauche face à la crise, pour en sortir, face à l'urgence sociale, pour une amélioration concrète des conditions de vie.

Si l'antisarkozysme a été le premier moteur de l'élection de François Hollande, c'est que notre peuple, avec une majorité nette et une forte participation, ne pouvait en supporter davantage. Le vote du premier comme du second tour est d'abord un vote de sanction de la politique ultralibérale, antisociale et autoritaire menée au cours des cinq dernières années. Jusqu'au dernier jour, avec la publication au Journal officiel du décret de mise en place de la TVA antisociale et de celui relatif à l’évaluation des enseignants, la majorité de droite aura accompli une bien sale besogne, qui avait pour objectif de régler définitivement son compte à notre modèle social. Les forces progressistes ne sont pas simplement aujourd'hui appelées, dans des conditions historiques bien différentes à celle de 1981 ou 1997, à un travail de reconstruction – il faudra le faire – mais bel et bien à des responsabilités et des exigences pour un nouvel élan, un projet de société répondant à une puissante aspiration au changement dans un contexte où les basculements, les mutations et les transformations sont d'une telle ampleur qu'il faut faire du neuf et pas du recyclage.
Cette introduction à nos travaux sera essentiellement consacrée aux prochaines élections législatives. Pour en préciser le niveau d'ambition, l'orientation que nous souhaitons lui donner dans le cadre d'une campagne nationale animée avec nos partenaires du Front de gauche, pour décider d'une feuille de route et des objectifs politiques que nous nous fixons, il convient de bien partir de la réalité d'un nouveau rapport de force politique issu de l'expression du suffrage universel tout en mesurant combien l'évolution de la situation à l'échelle européenne va, de nouveau, peser très fortement.

 

Un nouveau paysage national et européen.

 

En allant à l'essentiel, quelle analyse peut-on faire du vote du 6 mai ? La victoire de François Hollande est nette mais il n'y a pas eu d'effondrement de la droite, avec, au final, un score aussi serré qu’en 1981. Entre les deux tours, Nicolas Sarkozy a gagné plus de 7 millions de voix.

Depuis l'élection de 2007, le paysage électoral et politique a été profondément bouleversé. Durant cette période, pas moins de quatre nouvelles forces politiques sont nées avec l’ambition affichée de changer le rapport des citoyens à la politique : le Modem, le NPA, EELV et le Front de gauche.

Aujourd’hui, au lendemain de l'élection présidentielle de 2012, il est nécessaire d'approfondir nos analyses. Je vous présente ici un rapide point d’étape sur quelques éléments marquants de l’état du paysage politique et électoral en abordant la participation électorale, le rapport droite-gauche et le Front de gauche.
Alors que les législatives de 2007, les municipales de 2008, les cantonales de 2008 et 2011, les européennes de 2009 et les régionales de 2010, ont été marquées par les pires taux de participation de la Ve République, le 1er tour de l’élection présidentielle de 2012, sans atteindre le record de 2007, affiche une participation supérieure à celle de 2002 et de 1995. Ce résultat est d’autant plus remarquable que les médias dominants avaient annoncé un nouveau record d’abstention suite à une campagne électorale qu’ils avaient jugée décevante pour  une majorité d'électrices et d'électeurs.

Si nos concitoyens continuent à plébisciter le scrutin présidentiel alors que pour toutes les autres élections l’abstention ne cesse de croître, c’est probablement parce qu’ils pensent, à tort ou à raison, que seule cette élection leur permet de peser sur les choix politiques majeurs de leur pays.

En rassemblant au 1er tour 43,75% des exprimés - +7,31 par rapport à 2007 - , la gauche atteint son plus haut score depuis 1988, alors que la droite -hors FN- plafonne à 38,1% -, soit moins 15% sur 2007 - ce qui la remet à son niveau de 2002. Depuis les législatives de 2007, d’élection en élection, à l’exception des Européennes de 2009, la droite est en recul.

Dans le total de la gauche, le PS représente 65,44% des voix de gauche contre 71% en 2007. A l’inverse, le Front de gauche pèse pour 25,37% du total de la gauche, alors qu’en 2007, le PCF ne représentait que 5,3% des voix de gauche. La dynamique acquise par la gauche au 1er tour vient effectivement du Front de gauche, qui s’affirme comme le moteur pour toute la gauche.
Dans le prolongement du rapport présenté au lendemain du premier tour, notons qu'avec 11,1% des exprimés – 11,3% en métropole – le Front de gauche est à un score intermédiaire entre celui du PCF en 1995 (8,64%) et celui de 1981 (15,35%). Si la géographie des zones de force du Front de gauche correspond globalement à la carte du vote communiste, on observe des percées spectaculaires dans le Sud Ouest, en Alsace, à Paris où Jean-Luc Mélenchon dépasse le score de Georges Marchais en 1981. Selon les sondages, entre 17% et 21% des 18/24 ans, de 19% à 21% des ouvriers, de 12% à 16% des professions intermédiaires, de 12% à 15% des cadres, 21% des habitants en HLM auraient voté Front de gauche.

Ces données ne peuvent que nous encourager à nous fixer de belles ambitions aux législatives, tant en termes de progressions de notre pourcentage qu'en nombre d’élus.
Il nous faut être très attentif au processus de recomposition politique en cours. Un mot sur l'extrême droitisation de la droite. La séquence située entre le 22 avril et le 6 mai, cette course derrière le Front national jusqu'à le dépasser dans l'ignominie, n'est pas qu'un simple calcul électoral. Non, c'est un choix, une orientation bien réfléchie pour une grande partie de la classe dirigeante de la droite, comme c'est le cas dans de nombreux pays européens. Ce qui n'est pas sans provoquer un débat et des remous au sein même de cette droite. Cette orientation très droitière consiste à profiter de la crise, à créer un état de choc, de sidération, où l'écrasante majorité de celles et ceux qui sont les victimes de la crise sont si fortement brutalisés qu'ils sont les otages d'une rhétorique ultralibérale, autoritaire et populiste, bien rodée. Sortons des schémas datés qui présentent le vote FN comme un vote de colère. Certes, il  peut être l'expression d'un ras le bol, la manière de pousser un cri, « je crie, mais personne ne m'entend » exprime cet oublié de la démocratie dans le livre de François Miquet-Marty dont la lecture permet de mieux comprendre les mutations à l'œuvre. Reste que l'adhésion aux idées du FN dans l'opinion publique n'a jamais été aussi élevée. Sommes-nous confrontés à une droitisation de la société ? Non, tant le désir de gauche, le souhait d'issue par la gauche, se sont exprimés par le vote à la présidentielle. Mais des idées de droite continuent à peser, à progresser dans cette même société.

 

Passons aux dimensions européennes.

 

Les milieux dirigeants européens avaient inscrit depuis longtemps la date du 6 mai, second tour de l'élection présidentielle dans notre pays et scrutin législatif en Grèce, sur leur agenda.

En France, celui qui était, aux cotés de la chancelière allemande, le principal artisan du nouveau traité budgétaire et du mécanisme européen de stabilité, est sanctionné par un peuple qui a placé les questions du pouvoir d'achat, des salaires, de l'emploi, en tête des préoccupations qui ont le plus fortement motivé le vote. A Athènes, le refus des politiques d'austérité vient de faire exploser le système politique avec une défaite spectaculaire des partis membres de la « coalition d'union nationale », notamment Nouvelle Démocratie et Pasok. L'évènement de ces élections est la fantastique progression des forces de la gauche « anti-austérité », et tout particulièrement de la coalition « Syriza », le Front de gauche grec, menée par Alexis Tsipras, qui devient la seconde force politique du pays et la première à gauche. Au nom du Parti de la gauche européenne, des communistes, Pierre Laurent a salué chaleureusement ce résultat obtenu par une offensive politique sur deux terrains : d'abord celui d'une opposition totale aux mémorandums, puis à un appel à l'unité de gauche, à son rassemblement pour construire une alternative, avec des propositions précises, pour se libérer de l'emprise des banques et marchés financiers, pour réorienter la construction européenne avec une feuille de route que nous partageons avec Syriza et Alexis Tsipras, vice-président du PGE. Malgré toutes les attaques contre la démocratie et le désespoir qui peuvent conduire au vote d'extrême droite, le message politique envoyé par le peuple grec est un véritable coup de tonnerre dans le ciel européen. Le journal l'Humanité vient de relancer la pétition de solidarité avec la résistance du peuple grec. En septembre, avec le PGE, nous engagerons la grande campagne autour de la pétition citoyenne européenne. Avant le somment européen de la fin juin, nous tiendrons à Paris un grand évènement de solidarité franco-grec organisé par le PGE et le Front de gauche avec la participation de notre camarade Alexis Tsipras.
Il faut se préparer à une actualité européenne des plus brûlantes. Depuis une dizaine de jours, les déclarations des principaux dirigeants européens se succèdent, en cascade, non sans arrières pensées, dans une sorte de concours d'éloquence sur le thème de la croissance. La convocation d'une réunion informelle des chefs d'États et de gouvernements à Bruxelles dès le 23 mai prochain, un mois avant le sommet européen des 28 et 29 juin, est le signe d'une accélération du calendrier. Les grandes manœuvres sont engagées. Il faut s'y préparer.
Pour aller à l'essentiel, mais ce sujet mériterait un approfondissement de notre analyse, les plans d'austérité n'ont rien réglé et de nouveau la situation est explosive avec des risques de très fortes turbulences pour la zone euro et toute l'Union européenne. Pour tous, y compris le « modèle allemand », présenté il y a six mois encore comme l'exemple à suivre, personne n'est à l'abri d'un sérieux décrochage. Pour le deuxième trimestre consécutif, c'est le risque de récession pour Berlin. Dans un récent rapport, l'Organisation internationale du travail (OIT) alerte sur l'urgence qu'il y a de sortir du piège de l'austérité, symbolisé par le pacte « Merkozy », en s'engageant dans une stratégie de croissance et d'emploi. Sans changement de politique économique ni des critères du crédit, l'injection par la BCE dans le système bancaire européen d'un total proche de 1000 milliards d'euros de liquidités a pu, un temps, calmer les marchés et la spéculation, mais sans rien bouger aux logiques d'austérité. Cette situation absolument catastrophique se développe sur fond de récession européenne. Huit économies, dont sept en zone euro, se trouvent désormais en « récession technique » (deux trimestres successifs de croissance négative du PIB): La Belgique, le Danemark, l'Espagne, l'Italie, l'Irlande, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni. Les menaces d'une récession généralisée s'intensifient en Europe, seule région du monde à connaître une telle situation.
Voilà ce qui oblige les dirigeants européens à réagir et qui explique le débat qui vient de s'ouvrir sur la croissance. N'est-il pas opportun dans un tel contexte, de prendre appui sur ce débat, tout en ne nourrissant aucune illusion particulière, pour ouvrir une brèche, notamment sur les missions de la BCE, avec la logique de briser la spirale austérité-récession. Cette question m'amène à passer à la présentation de nos objectifs politiques pour les prochaines élections législatives.


Nos objectifs politiques pour les élections législatives des 10 et 17 juin

 

En prolongeant et en amplifiant la dynamique du Front de gauche à l'élection présidentielle, nous engageons la bataille des législatives avec une belle ambition : une progression de notre influence, franchir une nouvelle étape dans la marche en avant du Front de gauche, avec la réélection de nos sortants et des conquêtes assurant un groupe parlementaire renforcé dont aura besoin toute la  gauche.   
Préparons-nous à une bataille difficile dans un temps extrêmement court, dans un mois, c'est le premier tour. En fait, il s'agit de travailler dans deux directions, inutile de se disperser : il faut remobiliser nos électeurs après la présidentielle, renouer le fil et le contact avec eux, et gagner des électrices et des électeurs de gauche qui ont voté F. Hollande au second tour et qui veulent assurer et garantir une politique de changement à gauche avec le bulletin Front de gauche. Nous bénéficions d'un bon résultat à l'élection présidentielle avec près de 4 millions de suffrages. Sans oublier qu'un tiers des électeurs de François Hollande ont voulu assurer le coup, sensibilisés à l'argument du PS leur proposant de placer le futur président en tète des candidats du premier tour. Ils ont assuré dans les enquêtes post-électorales qu'ils auraient pu voter pour le Front de gauche. Bref, tout en mobilisant nos électrices et nos électeurs du 22 avril, nous disposons d'un espace politique bien plus large encore. La bataille sera rude. Avec une droite qui disputera la partie, avec un Front National menaçant. A gauche, le PS jouera à fond la carte consistant à donner au président les moyens de gouverner, après avoir d'ici le 17 juin pris des décrets symbolisant un changement de politique.

Quels sont nos objectifs pour les prochaines élections législatives et pour la période qui s'engage ? Nous allons proposer des marqueurs clairs pour une vraie politique à gauche de changement. Il faut de très nombreux députés qui n'aient pas la moindre hésitation pour abroger les lois scélérates du quinquennat Sarkozy et des dix dernières années de droite au pouvoir. De très nombreux députés favorables au relèvement significatif du SMIC et des salaires, au retour à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, à la relance de l'emploi industriel et les services publics. Nous voulons réussir le changement à gauche. Nous voulons donner du sens à la gauche. Nous voulons faire évoluer le rapport de force au sein de la gauche pour permettre de véritables ruptures. Nous voulons qu'une prochaine majorité de gauche à l'Assemblée nationale adopte des lois portant sur les urgences sociales, écologiques et démocratiques. Notre rapport au futur gouvernement de gauche et à sa future majorité parlementaire est simple : nous voulons obtenir des résultats pour une amélioration des conditions de vie. C'est aussi ce que demandent les organisations syndicales, comme en témoigne l'appel des syndicats enseignants qui demandent au nouveau président une « réelle rupture » et ce dès la rentrée 2012.

L'enjeu des prochaines semaines et de l'élection législative de juin consiste à laisser grande ouverte la porte du changement. A ne pas accepter un horizon rabougri. A tout faire pour qu'émergent, dans une démarche prenant appui sur le mouvement syndical et associatif, dans un processus dont le moteur doit rester l'intervention populaire et citoyenne, les solutions pour une sortie de crise.
Pour les législatives, nous proposons une campagne nationale du Front de gauche avec une coordination nationale de la campagne, du matériel national en compléments des outils de communication élaborés à l'échelle des circonscriptions.
La gravité de la crise et la possibilité d'une autre politique, une politique qui transforme et permet de vivre mieux, provoquent encore beaucoup de doute et de perplexité. Il n'y aura pas d'état de grâce mais un état de gravité. Est-il possible de faire autrement ? Avec quels moyens financiers, démocratiques, avec quelle politique européenne ? C'est à cela, dans le prolongement de la campagne d'éducation populaire menée lors de la présidentielle, qu'il nous faut répondre. Par des idées, des propositions, des solutions portées par le Front de gauche. Le Front de gauche a joué un rôle décisif dans l'élection de François Hollande, nous proposons aujourd'hui d'en faire de même pour aider la gauche toute entière à assurer et à réussir le changement.

Nous avons les grands axes de propositions de notre programme « L'humain d'abord », il faut poursuivre et amplifier la mobilisation et l'engagement militant pour élargir l'audience et l'adhésion à notre programme. Donnons des traductions concrètes à ce programme en termes de propositions de loi que défendront les députés de gauche, du Front de gauche, dans la prochaine assemblée. Donnons nos priorités sur les six prochains mois. Nous bénéficions du travail réalisé par le groupe des député-e-s communistes, républicains, citoyens et Parti de gauche tout au long de la dernière législature. Un document de synthèse présente les propositions alternatives en une dizaine de fiches : emploi, salaire, pouvoir d'achat; sécurité sociale, retraites; finances publiques; environnement, énergie; industrie, agriculture; droits, justice, sécurité; institutions; union européenne, international, défense; éducation, culture; logement. Localement, mettons sur la table les dossiers chauds. Dans les Bouches-du-Rhône, Pierre Darhéville a écrit au Président de la République en évoquant les dossiers les plus brulants de son territoire (Fralib et la SNCM jusqu’au Grand Conseil de la Mutualité et aux Roms).
Au delà de nos batailles locales, qu'ils nous faut mettre en perspectives avec les grands axes de notre programme « L'Humain d'abord »,  il nous faut rentrer très précisément dans le débat sur le niveau d'ambition à gauche.
Sans rien lâcher sur notre projet de société, soyons présents sur tous les terrains, y compris sur celui qui consiste à réagir aux propositions, aux premières décisions du nouveau Président de la République.

 

Les questions d’emploi et de salaire.

 

Je parlais de marqueurs pour une vraie politique de gauche. N'ayons pas la crainte d'entrer très précisément dans un débat de contenus qui pourrait laisser croire que nous retombons dans des schémas de type gauche plurielle avec la volonté de peser sur le PS. Non, la question se situe à un autre niveau. Des millions de gens attendent des améliorations de leurs conditions d'existence, pour eux, leur enfant. Ils veulent ne plus craindre l'avenir. Ils seront donc attentifs aux premières décisions du nouveau président de la République et de sa première équipe gouvernementale.

Prenons deux illustrations : sur la politique européenne, et sur les questions d'emploi et de salaires.

En fin de campagne, le candidat Hollande a déclaré que "l'austérité ne peut pas être une fatalité", en allant même jusqu'à déclarer qu'il œuvrerait pour la "réorientation de l'Europe pour l'emploi, pour la croissance, pour l'avenir". Cette « renégociation » du traité ne viserait pas à mettre en cause le contenu actuel du projet de traité, mais chercherait à le « compléter » par un volet sur la « croissance ». Nous connaissons les lignes du débat avec l'Allemagne, la commission européenne et de la BCE qui ne veulent pas toucher aux missions de la BCE et refusent que soit levées les politiques d'austérité, ne parlant de politique de croissance que pour plus de « compétitivité », de « flexibilité » et de réduction des dépenses publiques.

Dans un contexte où les choses s'accélèrent, comment peut-on marquer des points, obtenir des avancées ? Ne peut-on pas faire œuvre utile en aidant à faire lever les contradictions dont est porteuse aujourd'hui la ligne Hollande ? Il y a une illusion qu'il faut aider à lever : celle qui consiste à prétendre que l'on peut faire de la croissance au niveau de l'ensemble de la zone euro, tout en continuant de mettre en œuvre dans chaque pays pris isolément les orientations du pacte européen de stabilité financière et sans s'attaquer à la tutelle des marchés financiers et aux exigences de rentabilité financière contre l'emploi et la croissance réelle, alors que, pour réussir, des projets communs européens devraient être articulés avec des objectifs chiffrés et concertés de créations d'emplois. Il en va de même si l'on veut tenir sur une ambition écologique et de transition énergétique.

Mais le plus grand enjeu concerne la BCE, la création monétaire et le crédit. Nous proposons d'engager le débat là-dessus sans attendre. C'est nécessaire pour aider à diffuser plus largement nos propositions, pour réagir sur le mandat de « renégociation » du Traité par F. Hollande. Et cela préparerait d'ailleurs un futur référendum, qui est pour nous un impératif démocratique, sur le traité budgétaire.
Prenons maintenant les questions emploi et salaires.  

François Hollande a donné un premier rendez-vous aux syndicats et au patronat à la mi-juillet pour une conférence nationale pour la croissance et l’emploi. Il s’agira de discuter des «priorités» du quinquennat.

Au cours de la campagne, le nouveau président s'est prononcé pour la suppression de la TVA sociale, un « coup de pouce » au SMIC, une augmentation de l'allocation de rentrée scolaire, le blocage des prix des carburants pendant trois mois, même si M. Sapin, chargé du projet présidentiel pendant la campagne, a dit que ce blocage n'était pas opportun en l'état actuel des choses en raison de l'amorce d'une baisse des prix à la pompe, l'encadrement des loyers, une tarification progressive de l'eau de l'électricité et du gaz. Avec le Front de gauche, nous pouvons pousser à partir de cela en prenant appui sur les luttes dans les entreprises et sur la demande d'une forte revalorisation du SMIC, sans couper ce débat des questions relatives à l'emploi et à la formation. Il ne s'agit pas de s'en tenir à un simple relèvement du SMIC, puisque l'on propose une revalorisation de tous les salaires dans le cadre d'une conférence sur les salaires et l'emploi que F. Hollande lui-même a évoquée. Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a atteint 2,8 millions fin mars en métropole (3,1 millions pour la France entière). Au total, avec ceux exerçant une activité réduite, la France compte 4,5 millions de demandeurs d’emploi (+6% en un an).

Le nouveau gouvernement, il faut bien mesurer cela, va être très rapidement confronté à la conjoncture avec la menace d'une récession, y compris en France, la poursuite de l'aggravation du chômage, notamment chez les jeunes et les seniors, et le risque d'une explosion des licenciements après plusieurs mois de demande de rétention des « plans sociaux » par Sarkozy pour cause de campagne électorale. Dans l'immédiat des problèmes  très importants vont ressurgir sur les dossiers prétendument « réglés » ou laissés en souffrance  par Sarkozy: Lejaby, Fralib, Pétroplus, SNCM, Arcelor... sans parler des gros dossiers sectoriels comme celui de l'industrie automobile ou celui de la construction navale.
Le nouveau président a proposé : des contrats de génération avec baisse des cotisations sociales patronales, des contrats d'avenir « pour faciliter l'insertion des jeunes dans l'emploi(,,) en priorité dans les quartiers populaires », 60 000 emplois dans l'éducation nationale, mais à budget constant, c'est à dire au prix de la suppression de 60 000 emplois ailleurs dans les services publics, la mise en place de « la sécurisation des parcours professionnels » , mais avec « le financement de la formation concentré sur les publics les plus fragiles, les moins formés et les chômeurs », ce qui paraît très restrictif, un « coup d'arrêt à la procédure de RGPP et à l'application mécanique du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux » et lancement, dés 2012, d'un « cycle de concertation syndicale avec les organisations de la fonction publique ».

Là encore,  on peut s'inscrire dans une bataille constructive avec notre programme, nos propositions de loi, je pense par exemple, puisqu'il est beaucoup question des jeunes, à la proposition de loi cadre, déposée en décembre dernier par Marie-George Buffet, visant à  permettre aux jeunes de prendre en main leur avenir, ou encore à la sécurisation des parcours professionnels ; à un droit de veto suspensif des CE et des délégués du personnel sur les décisions de suppression d'emplois des patrons et un droit de contre-proposition ; à l'interdiction des « licenciements boursiers », particulièrement si l'entreprise qui licencie verse aussi des dividendes. Nous avons de quoi dire.
Il est indispensable d'avancer sur l'idée de la concertation syndicale sur la fonction publique, les services publics, leurs missions au service de toute la population en mettant en avant la nécessité de faire progresser l'emploi public et pas seulement dans l'éducation nationale.

La réforme fiscale et financière est, sans doute, l'un des enjeux les plus cruciaux et celui sur lequel les désaccords avec F. Hollande sont les plus nombreux. Nous pouvons, sur ce chantier particulièrement, nous inscrire dans une confrontation là encore positive de propositions pour faire gagner en cohérence et en efficacité les dispositions qui seront adoptées afin d'être à la hauteur des attentes populaires et des défis de la crise. On peut mettre en avant les exigences exprimées dans la tribune des économistes, soutien du Front de gauche ayant appelé à voter au second tour pour F. Hollande.

 

« On compte sur vous »...

 

Quand des personnes nous disent « on compte sur vous » – nous l'avons souvent entendu –  ils expriment bien des choses. On compte sur vous, les communistes, le Front de gauche, pour continuer à nous donner de l'espoir. On compte sur vous pour continuer à faire du neuf à gauche et en politique avec le Front de gauche. On compte sur vous, aussi, pour prendre vos responsabilités dans la nouvelle période qui s'ouvre. Ils nous disent aussi «  ne nous laissez pas tomber ». Tout cela nous place devant de grandes responsabilités. Il faut à la fois ne pas décevoir et n'alimenter aucune illusion qui pourrait très vite se retourner contre nous. Notre ambition est la mise en œuvre du programme l'Humain d'abord tout en étant présents, disponibles, sous la forme dont décideront les communistes lors d'une conférence nationale après le second tour des élections législatives, pour aider à tout ce qui pourra aller dans la bonne direction.
De la composition de la future majorité de gauche à l'Assemblée nationale dépendra la qualité des lois qui y seront votées. Tout au long de sa campagne, François Hollande n'a cessé de répéter qu'il ne changera pas son programme. Mais le nouveau président est aujourd'hui face à un désir de vrai changement progressiste. Il devra en tenir compte d'une manière ou d'une autre.
Un groupe du Front de gauche largement renforcé, en lien avec les mobilisations populaires, les luttes, les assemblées citoyennes, sera un atout déterminant. Nous visons la réélection de tous les sortants communistes, apparentés, PG et FASE, et l'augmentation de ce nombre en plaçant le candidat Front de gauche en tête de la gauche dans plusieurs dizaines de circonscriptions. Dans certaines de ces circonscriptions où le danger de triangulaire menace la gauche, nous faisons la proposition de conduire le combat au nom de toute la gauche.
Concernant le danger FN aux prochaines législatives, nous sommes en discussion avec le PS et les Verts à propos d'une quarantaine de circonscriptions où le risque est réel d'une élimination de la gauche au premier tour. Nous serions souvent dans ces circonscriptions devant un choix tragique  entre le candidat de droite et celui de la droite extrême. Nous cherchons donc à aboutir à un accord au cours de ce week-end. Nous avons la responsabilité commune de ne pas priver l'électorat de gauche de la présence d'un candidat de l'une des formations de gauche. Au cours de l'élection présidentielle, nous nous sommes sentis bien seuls dans ce combat contre le FN. C'est pourquoi, en faisant respecter la place de chaque formation, nous sommes prêts bien évidemment à prendre toutes nos responsabilités. Nos valeurs et nos combats nous placent en première ligne de cet affrontement.

Concernant Jean-Luc Mélenchon, notre candidat commun à l'élection présidentielle,  sa présence dans la bataille des législatives participera à la dynamique politique et collective.  Plusieurs possibilités ont été examinées, en relation à nos fédérations. C'est le cas de Hénin-Beaumont où la gauche a rassemblé 60% des voix le 6 mai, une gauche qui a besoin de faire du neuf, mais où la présence de Marine Le Pen et de sa propagande, relayée un peu trop complaisamment encore, prétend s'approprier le vote ouvrier. Consultés par le secrétaire national du Parti, Pierre Laurent, les camarades de la circonscription et notre candidat Hervé Poly estiment que cette candidature permettrait de relever le défi pour la gauche dans le cadre d'une campagne où les questions sociales seront très présentes.

Nous sommes candidats à faire réussir la gauche, donc à dire ce que nous croyons juste et ce qui ne va pas, à le dire avec les citoyennes et les citoyens, car la gauche ne saurait gouverner sans le peuple. Prenez le pouvoir, c’est d’autant plus d’actualité que Sarkozy est parti.

Notre engagement lors de l'élection présidentielle a été clair et il a été entendu: nous ne participerons pas à un gouvernement qui n'aurait pas sur sa feuille de route une rupture avec les politiques d'austérité, une alternative de progrès aux logiques inscrites dans le nouveau traité budgétaire européen qui conduisent à l'échec. Le nouveau traité n'est pas seulement une impasse tragique pour l'Union européenne, il est aussi une camisole de force qui ne permettrait pas la mise en œuvre d'une véritable politique de gauche à l'échelle de notre pays.

Sitôt passé le deuxième tour des élections législatives, nous aurons tout de suite à évaluer la nouvelle situation politique et les nouveaux rapports de forces politiques, à évaluer aussi de l'évolution des choses autour du traité budgétaire européen,  à décider de notre positionnement  et de nos initiatives dans ce contexte ; nous aurons également à répondre à la question d’une éventuelle participation au  nouveau gouvernement que François Hollande et le premier ministre composeront au lendemain des élections législatives.

Nous avons décidé, vous le savez, lors du dernier Conseil National, de consulter les communistes et d’organiser sur cette question une Conférence Nationale ; il est évident que cette consultation devra se tenir dans des délais très rapides, au tout début de la semaine qui suivra le deuxième tour.

 

Le processus pourrait  donc être  le suivant : le Conseil National se réunira dès le lundi 18 juin au matin, de 9h30 à 13heures : il discutera et adoptera  en fin de matinée une courte résolution précisant notre orientation et les premières initiatives de notre parti dans la situation politique nouvelle : cette résolution comportera une proposition précise sur la question de la participation de notre parti au gouvernement.

Cette résolution adoptée sera envoyée aux fédérations dès 13heures : les fédérations organiseront sur leur territoire, le lundi 18 et le mardi 19, des assemblées générales  de communistes et des conseils départementaux pour en discuter.

La conférence Nationale se réunira le mercredi 20 de 10h à 16h 30, et pourrait être suivie d’un meeting militant.

 

La conférence Nationale, pour rappel, est composée des membres du CN, des parlementaires (dont nous espérons qu’ils seront particulièrement nombreux à l’issue des législatives) et de délégués des fédérations désignés par les conseils départementaux. Une répartition des délégués, avec leur nombre par  fédération, sera  envoyée dans les tous prochains jours ; les Conseils départementaux pour tenir compte des délais très courts et pour des raisons pratiques évidentes, sont invités à les désigner avant le 18 juin pour pouvoir organiser dans les meilleures conditions  possibles cette conférence.
Après les élections législatives, il nous faudra établir le bilan de la séquence électorale tout en réfléchissant à la manière de donner un nouvel élan au Front de gauche, une nouvelle feuille de route avec des objectifs précis, un haut niveau d'ambition tant sur les contenus de nos batailles politiques que sur notre conception du rassemblement, des mobilisations. Une chose est sûre, nous avons tout à gagner à ne pas nous fixer des plafonds, des limites. Tout à gagner à ne pas renvoyer à plus tard ce qui doit nous mobiliser dès à présent. Tout à gagner « à aller à l'idéal et de comprendre le réel », selon la belle formule de Jaurès. Tout à gagner pour les élections législatives du mois prochain en étant les plus rassembleurs pour assurer et garantir à la gauche les moyens de réussir le changement.

 

A toutes et tous, bonne campagne.

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