Le discours de Pierre Laurent secrétaire national du PCF lors de la Fête de l'Humanité.

Même s'il n'y a pas vraiment eu de sortie estivale (les camarades de Bagnols occupés notamment par les questions municipales, les camarades de Pont, eux, mobilisés sur les affaires de Pont mais aussi sur le service postal du canton), malgré tout les communistes du Gard Rhodanien avaient choisi de se retrouver pour un "barbecue" de rentrée chez Jean-Marie Daver à Pont.

Eric Barbry secrétaire de la cellule de Pont participe à l'allumage du feu : moment important !

Même si cette initiative programmée un jeudi soir donc en semaine n'a pas permis à tous de venir c'était quand même une cinquantaine de personnes qui se sont retrouvés ce jeudi 9 septembre.

Dans son discours de bienvenue Michel Tortey secrétaire de la section Gard Rhodanien a remercié les participants et a fait un panorama de la situation politique du moment : les attaques contre la liberté par Sarkozy, l'exaspération populaire à la réforme des retraites, la difficulté de la vie quotidienne, les menaces sur le service public... Michel Tortey illustrant par deux exemples récents la présence des communistes avec les gens en lutte : la poste de Saint Julien de Peyrolas et le lycée Albert Einstein de Bagnols.

Michel Tortey (au micro) avec à ses côtés Jean-Marie Daver à l'écoute attentive

Evoquant la présidentielle de 2012 Michel Tortey a cité Pierre Laurent le secrétaire national du PCF : "Il ne suffira pas d'incanter le changement, fut-il pétri des meilleures intentions de transformation sociale radicale, pour empêcher que ne se mettent en place toutes les impasses dont la logique présidentialiste a le secret. Les femmes et les hommes providentiels ne vont pas manquer, soyons en certains.... Et bien nous, nous voulons faire dominer le débat de projet, nous voulons ouvrir un chemin qui permette aux millions de femmes et d'hommes qui cherchent quelle pourrait être cette société dans laquelle ils aspirent à vivre, d'y réfléchir ensemble, d'agir ensemble pour faire entrer dans la réalité ce projet et de le dire ensemble le moment venu jusque dans les urnes".

Bien entendu il a été question de la Fête de L'Humanité qui se tiendra la semaine prochaine et à laquelle participeront quelques camarades du Gard Rhodanien comme chaque année.

Les luttes se poursuivent samedi prochain devant la Poste de Pont Saint Esprit et les prochaines manifestations pour les retraites notamment le 23 septembre les communistes y seront.

Un soirée conviviale appréciée de tous.  On a débattu autour du verre de l'amitié

en hommage aux roms perséctués des textes  ont été dits par certains camarades (Michèle Oromi, Laurette Bastaroli, JM Daver, Nicole Castanier, Corinne Cancel)

                 Les saucisses seront cuites et les débats se poursuivront tard dans la nuit !

Une nouvelle vidéo qui résume les activités de l'université d'été du PCF.

Ainsi que quelques photos prises par nos représentants du Gard Rhodanien.

La table des Gardois à l'Université d'été du PCF.

Pierre Laurent aux côtés du Président de la Ligue des Droits de l'Homme

Bernard Guetta (journaliste à France Inter) aux côtés de Francis Wurtz

Du 27 au 29 août, à Seignosse (Landes), des centaines de militants (dont certains du Gard Rhodanien) participeront à des débats et des ateliers.

Pour la troisième année consécutive, le PCF convie ses militants sur la côte landaise pour son université d’été. Celle-ci aura lieu du 27 au 29 août, à Seignosse-le-Penon. Les communistes ont longtemps considéré que leur rentrée politique avait lieu à la Fête de l’Humanité et de ce fait ne jugeaient pas utiles d’organiser quelque rassemblement à l’échelle nationale avant le rendez-vous de la mi-septembre, la Fête. Or si la Fête de l’Huma est de loin le plus vaste forum où se retrouvent des centaines de milliers de militants et de sympathisants du PCF et est devenue au fil du temps le lieu incontournable du débat à gauche, il est apparu utile aux yeux des dirigeants communistes de créer un espace où les militants puissent approfondir leurs connaissances, participer à des rencontres sur des thèmes divers, mais avec un certain recul, argumente Patrice Bessac, responsable de la formation au sein de la direction du Parti et à ce titre organisateur de l’université. L’objectif du week-end de Seignosse n’est pas de faire un coup médiatique autour de la rentrée politique du nouveau secrétaire national, élu le 20 juin, lors du dernier congrès. Pierre Laurent, qui prononcera le discours de clôture de l’université, aura participé, le 26 août, à la sortie à la mer organisée par les communistes du Nord, à Malo-les-Bains.

Un programme riche et varié attend les quelques centaines de militants annoncés. Une palette de quelque soixante débats thématiques devrait permettre aux participants de choisir ou d’aller « picorer » des informations dans les différents espaces, explique Patrice Bessac. Au menu, les dossiers brûlants, la défense des retraites, la santé, les luttes sociales en Europe, l’identité de la gauche… mais aussi, les questions internationales (Proche-Orient, Amérique latine…). Une place importante est accordée à l’écologie, ajoute Patrice Bessac. Et puis, innovation de cette université, les militants pourront s’initier – ou parfaire leurs connaissances – aux différentes formes de la communication dans de nombreux ateliers avec des professionnels qui accueilleront toutes les personnes intéressées. On pourra s’attarder un peu aux « apéros parlottes », sur des questions que l’on aborde habituellement sur le zinc.

Une quarantaine d'élus du Parti communiste, de membres du Front de gauche et de syndicalistes ont manifesté mercredi après-midi au Cap Nègre (Var), devant la résidence de vacances du chef de l'Etat pour demander "l'abolition des privilèges".

"Il est indécent que 200 familles se partagent 80% du patrimoine national alors que 80% de la population n'en ont que 20%", a déclaré devant la presse et les militants, le secrétaire fédéral du PCF et conseiller régional Alain Bolla.

Les manifestants, qui voulaient célébrer l'anniversaire de l'abolition des privilèges par l'Assemblée constituante le 4 août 1789, ont déployé devant la résidence du Cap Nègre deux banderoles proclamant "Non au retour des privilèges", "Faisons payer les banques, pas les peuples".

Un discret mais efficace service d'ordre mis en place par la gendarmerie a cantonné les manifestants à une trentaine de mètres de l'entrée du domaine du Cap Nègre, évitant ainsi tout incident.

"Il n'y a jamais eu autant de différences entre les habitants du Cap Nègre, du Cap d'Antibes et la population", a dit le conseiller régional PCF Gérard Piel.

Pour lui, "Nicolas Sarkozy ne mérite pas les vacances, il doit retourner à l'Elysée travailler". "Il est temps de retrouver les valeurs de la République car la France, avec ses 12.000 euros de cigares et son permis de construire bidonné est devenue une République bananière".

Il a aussi demandé "l'arrêt des lois scandaleuses, comme celles sur la sécurité, les gens de voyage".

Après trois-quarts d'heure aux cris de "A bas les privilèges, réveillons Sarkozy", la manifestation s'est disloquée sans incident.

Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi en fin de matinée en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy dans la résidence du Cap Nègre, propriété de la famille Bruni-Tedeschi au bord de la Méditerranée. Le chef de l'Etat devrait séjourner trois semaines dans le Var.

La vidéo d'Europe 1