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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 09:57

Il ne vous a pas échappé que "c'est la crise !", cependant les dépenses militaires sont toujours au programme. Le mouvement pour la paix organisation (né après la guerre suite à l'appel du député communiste et résistant Charles Tillon qui, fin 1947 et qui eut notamment comme créateur Raymond Aubrac), lance une nouvelle campagne. http://www.mvtpaix.org/images/images-habillage/bandeau-logo.jpg

 

Ci-dessous le texte de leur cyber-pétition que l'on peut signer en ligne.

 

Les caisses sont vides ? Et pourtant, les députés sont appelés à voter le 9 novembre un budget de la Défense de plus de 40 Milliards d'euros, pensions comprises.

Ce n'est pas la crise pour tout le monde et tous les budgets. Ce budget de la Défense 2012 prépare les guerres de demain et alourdit la dette publique. L'arme nucléaire y a encore une fois la part belle.

Ce budget est la conséquence de la réintégration de la France dans le commandement militaire de l'Otan et du vote de la Loi de programmation militaire 2010-2013 qui engloutira ces prochaines années 186 milliards d’euros au bénéfice de la Défense, dont 102 milliards seront consacrés à l’équipement des forces. Quelles sont les menaces auxquelles notre pays doit faire face et qui nécessitent un tel détournement de fonds ?
Au lieu de servir à préparer la guerre, ces sommes colossales devraient servir à éradiquer la faim dans le monde, assurer un accès à l'eau potable à tous, garantir une éducation partout sur la planète, ...promouvoir la paix.

Le Mouvement de la Paix vous invite à vous mobiliser pour refuser ce véritable budget de guerre.


Pour cela :

  • Signez la cyber-pétition en ligne qui sera envoyée en votre nom aux parlementaires, députés et sénateurs, de votre département - cela ne prend que quelques instants;
  • Faites signer cette pétition autour de vous (en téléchargeant la pétition en un fichier pdf) et renvoyez les signatures au comité du Mouvement de la Paix de votre département ou au siège national du Mouvement de la Paix, Maison de la Paix, 9 rue Dulcie September, 93400 Saint Ouen;
  • Demandez un rendez-vous aux parlementaires de votre département pour les mettre devant leur responsabilité;
  • Faites suivre ce message (en format html) à vos connaissances pour former la chaîne de la paix.

Nous comptons sur vous.

                                                               Le Mouvement de la Paix2349316636_ef78f6cb79.jpg

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 11:08

Contre la liberté de mouvement des capitaux en Europe. « Spéculation et crises : ça suffit ! », une pétition publiée simultanément par plusieurs titres de presse européens :

La finance déréglementée détruit les sociétés. Silencieusement, au quotidien, quand les actionnaires pressurent les entreprises, c’est-à-dire les salariés, pour en extraire davantage de rentabilité, au Nord comme au Sud. A grand spectacle et avec fracas dans les crises aiguës où se révèlent brutalement les invraisemblables excès de la cupidité spéculative et leur contrecoup sur l’activité et l’emploi. Chômage, précarisation, accroissement des inégalités : les salariés et les plus pauvres sont voués à faire les frais soit de la spéculation, soit des nuisances du krach qui s’ensuit.

Depuis deux décennies, le cours de la finance mondiale n’est qu’une longue suite de crises : 1987, krach boursier ; 1990, crise immobilière aux Etats-Unis, en Europe et au Japon ; 1994, krach obligataire américain ; 1997 et 1998, crise financière internationale ; 2000-2002, krach internet ; 2007-2008 enfin, crise immobilière et peut-être crise financière globale.

Pourquoi une telle répétition ? Parce que toutes les entraves à la circulation des capitaux et à l’« innovation » financière ont été abolies. Quant aux banques centrales qui ont laissé enfler la bulle, elles n’ont plus d’autre choix que de se précipiter au secours des banques et des fonds spéculatifs en mal de liquidités.

Nous n’attendrons pas la prochaine crise sans rien faire et ne supporterons pas plus longtemps les extravagantes inégalités que la finance de marché fait prospérer ni les dangers qu’elle fait courir à tous. Parce que l’instabilité est intrinsèque à la déréglementation financière, comment les dérisoires appels à la « transparence » et à la « moralisation » pourraient-ils y changer quoi que ce soit - et empêcher que les mêmes causes, de nouveau, produisent les mêmes effets ? Y mettre un terme suppose d’intervenir au cœur du « jeu », c’est-à-dire d’en transformer radicalement les structures. Or, au sein de l’Union européenne, toute transformation se heurte à l’invraisemblable protection que les traités ont cru bon d’accorder au capital financier.

C’est pourquoi nous, citoyens européens, demandons l’abrogation de l’article 56 du Traité de Lisbonne, qui, interdisant toute restriction à ses mouvements, offre au capital financier les conditions de son emprise écrasante sur la société. Et nous demandons également que soit restreinte la « liberté d’établissement » (art. 48) qui laisse opportunément au capital la possibilité de se rendre là où les conditions lui sont le plus favorables, et permettrait ici aux institutions financières de trouver asile à la City de Londres ou ailleurs.

Si par « liberté » il faut entendre celle des puissances dominantes, aujourd’hui incarnées dans la finance, d’asservir le reste de la société, disons immédiatement que nous n’en voulons pas. Nous préférons celle des peuples à vivre hors de la servitude de la rentabilité financière.

Collectif de lancement de la pétition :
Elmar Altvater (Allemagne), Philippe Arestis (Royaume-uni), Geneviève Azam (France), Riccardo Bellofiore (Italie), Robin Blackburn (Royaume-Uni), Jérôme Bourdieu (France), Mireille Bruyere (France), Alain Caille (France), Claude Calame (Suisse), François Chesnais (France), John Christensen (Royaume-Uni), Christian Comeliau (France), Laurent Cordonnier (France), Jacques Cossart (France), Thomas Coutrot (France) , Renato di Ruzza (France), Gérard Dumenil (France), Miren Etxezarreta (Espagne), Marica Frangakis (Grèce), Jean Gadrey (France), Susan George (France), Robert Guttmann (Etats-Unis), Bernard Guibert (France), John Grahl (Royaume-Uni), Jean-Marie Harribey (France), Michel Husson (France), Pauline Hyme (France), Esther Jeffers (France), Isaac Joshua (France), Matthieu Leimgruber (Suisse), Frédéric Lordon (France), Birgit Mahnkopf (Allemagne), Jacques Mazier (France), Sabine Montagne (France), François Morin (France), Ramine Motamed-Nejad (France), André Rlean (France), René Passet (France), Dominique Plihon (France), Christophe Ramaux (France), Gilles RaveaudJacques Sapir (France), Claude Serfati (France), Henri Sterdyniak (France), Daniel Tanuro (Belgique), Hélène Tordjman (France), Eric Toussaint (Belgique), Stéphanie Treillet (France), Peter Wahl (Allemagne), Frieder Otto Wolf (Allemagne).
(France), Catherine Samary (France),

Pour signer la pétition : cliquez ici

Pétition publiée par : L’Humanité, Le Monde Diplomatique, Politis, L’émission Là bas si j’y suis, Flamman (Suède), Trybuna Robotnicza (Pologne), Publico (Espagne), Il Manifesto (Italie), Tageszeitung (Allemagne).

Contre la liberté de mouvement des capitaux en Europe. « Spéculation et crises : ça suffit ! », une pétition publiée simultanément par plusieurs titres de presse européens :

La finance déréglementée détruit les sociétés. Silencieusement, au quotidien, quand les actionnaires pressurent les entreprises, c’est-à-dire les salariés, pour en extraire davantage de rentabilité, au Nord comme au Sud. A grand spectacle et avec fracas dans les crises aiguës où se révèlent brutalement les invraisemblables excès de la cupidité spéculative et leur contrecoup sur l’activité et l’emploi. Chômage, précarisation, accroissement des inégalités : les salariés et les plus pauvres sont voués à faire les frais soit de la spéculation, soit des nuisances du krach qui s’ensuit.

Depuis deux décennies, le cours de la finance mondiale n’est qu’une longue suite de crises : 1987, krach boursier ; 1990, crise immobilière aux Etats-Unis, en Europe et au Japon ; 1994, krach obligataire américain ; 1997 et 1998, crise financière internationale ; 2000-2002, krach internet ; 2007-2008 enfin, crise immobilière et peut-être crise financière globale.

Pourquoi une telle répétition ? Parce que toutes les entraves à la circulation des capitaux et à l’« innovation » financière ont été abolies. Quant aux banques centrales qui ont laissé enfler la bulle, elles n’ont plus d’autre choix que de se précipiter au secours des banques et des fonds spéculatifs en mal de liquidités.

Nous n’attendrons pas la prochaine crise sans rien faire et ne supporterons pas plus longtemps les extravagantes inégalités que la finance de marché fait prospérer ni les dangers qu’elle fait courir à tous. Parce que l’instabilité est intrinsèque à la déréglementation financière, comment les dérisoires appels à la « transparence » et à la « moralisation » pourraient-ils y changer quoi que ce soit - et empêcher que les mêmes causes, de nouveau, produisent les mêmes effets ? Y mettre un terme suppose d’intervenir au cœur du « jeu », c’est-à-dire d’en transformer radicalement les structures. Or, au sein de l’Union européenne, toute transformation se heurte à l’invraisemblable protection que les traités ont cru bon d’accorder au capital financier.

C’est pourquoi nous, citoyens européens, demandons l’abrogation de l’article 56 du Traité de Lisbonne, qui, interdisant toute restriction à ses mouvements, offre au capital financier les conditions de son emprise écrasante sur la société. Et nous demandons également que soit restreinte la « liberté d’établissement » (art. 48) qui laisse opportunément au capital la possibilité de se rendre là où les conditions lui sont le plus favorables, et permettrait ici aux institutions financières de trouver asile à la City de Londres ou ailleurs.

Si par « liberté » il faut entendre celle des puissances dominantes, aujourd’hui incarnées dans la finance, d’asservir le reste de la société, disons immédiatement que nous n’en voulons pas. Nous préférons celle des peuples à vivre hors de la servitude de la rentabilité financière.

Collectif de lancement de la pétition :
Elmar Altvater (Allemagne), Philippe Arestis (Royaume-uni), Geneviève Azam (France), Riccardo Bellofiore (Italie), Robin Blackburn (Royaume-Uni), Jérôme Bourdieu (France), Mireille Bruyere (France), Alain Caille (France), Claude Calame (Suisse), François Chesnais (France), John Christensen (Royaume-Uni), Christian Comeliau (France), Laurent Cordonnier (France), Jacques Cossart (France), Thomas Coutrot (France) , Renato di Ruzza (France), Gérard Dumenil (France), Miren Etxezarreta (Espagne), Marica Frangakis (Grèce), Jean Gadrey (France), Susan George (France), Robert Guttmann (Etats-Unis), Bernard Guibert (France), John Grahl (Royaume-Uni), Jean-Marie Harribey (France), Michel Husson (France), Pauline Hyme (France), Esther Jeffers (France), Isaac Joshua (France), Matthieu Leimgruber (Suisse), Frédéric Lordon (France), Birgit Mahnkopf (Allemagne), Jacques Mazier (France), Sabine Montagne (France), François Morin (France), Ramine Motamed-Nejad (France), André Rlean (France), René Passet (France), Dominique Plihon (France), Christophe Ramaux (France), Gilles RaveaudJacques Sapir (France), Claude Serfati (France), Henri Sterdyniak (France), Daniel Tanuro (Belgique), Hélène Tordjman (France), Eric Toussaint (Belgique), Stéphanie Treillet (France), Peter Wahl (Allemagne), Frieder Otto Wolf (Allemagne).
(France), Catherine Samary (France),

Pour signer la pétition : cliquez ici

Pétition publiée par : L’Humanité, Le Monde Diplomatique, Politis, L’émission Là bas si j’y suis, Flamman (Suède), Trybuna Robotnicza (Pologne), Publico (Espagne), Il Manifesto (Italie), Tageszeitung (Allemagne).

 

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 13:52

Face à l’entreprise de destruction initiée par la droite et le gouvernement, associations et syndicats s’unissent pour défendre le service public

Lancé mardi, un appel à la mobilisation citoyenne pour l’affirmation de la valeur collective des services publics, sa défense, et son élargissement doit faire pendant à la précarité instituée par le dogme libéral du gouvernement.

Alors citoyens, mobilisez-vous, signez la pétition !

 

150 000 jeunes qui sortent chaque année sans diplôme du système scolaire, une crise du logement sans précédent depuis les années 1950, des inégalités qui se creusent de façon dramatique, des enjeux environnementaux colossaux, le défi démographique, l’innovation et la croissance à la traîne… Dans un tel contexte, chercher à accroître l’efficacité de l’action publique, c’est mieux mettre en œuvre les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

La satisfaction des besoins essentiels doit être
reconnue comme un droit fondamental.

Cela implique le choix d’une société solidaire, la maîtrise des biens communs et l’activité efficace de Services publics indispensables au développement économique, social et culturel. Face à la montée des inégalités, ils sont garants de l’exercice effectif des droits.

L’intérêt général a besoin de personnels dont la qualification
soit reconnue, présents sur tout le territoire

Et non de salariés interchangeables et corvéables à merci ; de solidarité et non de concurrence ; de stabilité et non de précarité ; de sens des responsabilités et non de docilité ; d’indépendance et non de soumission aux intérêts particuliers. Toutes choses que le statut des fonctionnaires, mis en œuvre depuis la Libération, a contribué à réaliser.

Mais ce n’est pas du tout ce à quoi nous assistons actuellement :

De fusion en restructuration, d’externalisation en privatisation et de flexibilité en précarité, une vaste opération de destruction des fondements du Service public et de la Fonction publique s’accélère sous nos yeux. La « Révision générale des politiques publiques » (RGPP) est le plus récent développement de cette campagne dirigée par le gouvernement, encouragée par le patronat et menée par des cabinets privés. Elle s’attaque frontalement à l’ensemble de la Fonction publique d’État, Territoriale et Hospitalière. Comme déjà dans d’autres secteurs (Poste, EDF, télécommunications, transports…), cela signifie la détérioration organisée des services rendus au public, ouvrant la voie à la privatisation des activités les plus profitables, à la disparition de nombreuses autres.

Contrairement à ce qu’il prétend, le Président de la République n’a reçu aucun mandat pour remettre en cause ces acquis essentiels. Avec son gouvernement, il considère l’action publique comme une dépense, jamais comme une source de richesse. Creusant les déficits par sa politique fiscale, il veut réduire au maximum les dépenses d’intérêt général dans les secteurs de la famille, du logement, de la santé, de la solidarité, de l’emploi formation. Il refuse de répondre par des créations d’emploi à la situation critique de l’hôpital public. Il programme de nouvelles coupes claires dans les effectifs de fonctionnaires de l’Etat (160 000 suppressions en quatre ans). Il décharge l’État de nombreuses missions en les renvoyant vers les collectivités territoriales sans pour autant leur donner les moyens de développer de vrais services publics locaux et démocratiques, programmant le corsetage de l’emploi public territorial.

Comme l’a clairement résumé le Premier ministre le 10 octobre 2007 « La réforme de l’État supposera que chacun d’entre nous accepte qu’il y ait moins de services, moins de personnel, moins d’État sur son territoire. »

Nous ne l’acceptons pas !

 

Aux cotés des usagers, agents, élus, qui se battent quotidiennement pour le maintien et l’amélioration de services publics de proximité :

Nous sommes partisans d’une modernisation de la Fonction publique en réponse à l’évolution marchande, inégalitaire et destructrice de la société.

Nous voulons une véritable démocratisation de la décision, du contrôle et de l’évaluation associant citoyens et agents.

Nous voulons une réforme fiscale assurant un financement équitable et pérenne des missions de service public.

Nous réaffirmons que le statut des fonctionnaires est là pour garantir à tous les usagers la défense d’un intérêt général qui ne se réduit pas à la somme des intérêts particuliers.

Nous lançons un appel à une vaste mobilisation citoyenne pour mettre un terme à cette politique destructrice. Organisons un débat démocratique, sans a priori, sur les besoins en services publics, sur les rôles respectifs de l’Etat et des collectivités locales et la place des agents publics.

Contre la RGPP, rassemblons-nous autour des valeurs de solidarité, de justice et d’efficacité économique et sociale de tous les services publics.

Pour tout contact

contact@service-public-notre-richesse.fr

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