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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 15:31

La victoire des Guadeloupéennes et des Guadeloupéens en appelle d’autres :

FACE A SARKOZY ET AU MEDEF

AMPLIFIONS LA MOBILISATION.

90.000 chômeurs de plus le mois dernier, 350.000 supplémentaires déjà pronostiqués par les statistiques officielles, pas une semaine sans l’annonce de nouveaux plans de licenciements…
Chaque jour qui passe confirme l’ampleur et la gravité de la crise qui pèsent sur la population à commencer par les salariés du public et du privé, les chômeurs et les retraités.

Chaque jour qui passe confirme aussi le danger qu’il y aurait à laisser se poursuivre la mise en œuvre des choix du gouvernement actuel qui, loin de combattre les racines de cette crise, continue au contraire de l’alimenter, continue de nous la faire payer et s’enfonce dans une dérive autoritaire pour imposer ses choix !

L’argent, par milliards d’euros, continue de circuler à sens unique : tout pour les financiers et les grands patrons, les miettes pour le monde du travail !
Les robinets sont grands ouverts pour éponger les pertes des Caisses d’Epargne et des Banques populaires sur les marchés financiers spéculatifs et financer leur fusion en nommant un PDG sous contrôle de l’Elysée. Ils le sont encore pour renflouer les groupes automobiles en les laissant continuer à licencier et à développer le chômage partiel (20 000 suppressions d’emplois annoncées !). Mais ils sont fermés pour l’université et la recherche, l’hôpital et la santé, le logement social, les salaires et les retraites, l’ensemble des services publics.

Cela suffit ! C’est socialement intolérable, économiquement inefficace et politiquement inadmissible.

Ce n’est pas au monde du travail, à la population de payer la crise ! La journée du 29 janvier comme le mouvement aux Antilles, en Guyane et à la Réunion portent clairement ce message et l’exigence d’un changement de cap, notamment sur les questions des salaires, de l’emploi et des services publics.

Les mobilisations imposent de premiers reculs au gouvernement.

Nous saluons la victoire des Guadeloupéens notamment sur l’augmentation de 200 euros pour les bas salaires et sur les mesures contre la vie chère. Nous saluons le mouvement à l’université qui a obtenu le gel, pour deux ans, des suppressions de postes d’enseignants-chercheurs.

Plus légitime que jamais, l’exigence de choix politiques, économiques, écologiques et sociaux différents grandit dans le pays, en Europe et dans le monde. Elle conteste et combat les logiques de la mondialisation capitaliste, les appétits de profits et de rendements financiers exorbitants et la mise en concurrence basée sur le dumping social et fiscal.

Des mobilisations importantes continuent de se déployer et de se renforcer. C’est vrai dans l’université, la recherche, la santé, la poste et d’autres secteurs publics. C’est vrai dans de très nombreuses entreprises privées où les plans de licenciement, de chômage partiel et de compression salariale frappent quotidiennement. Tout cela confirme le besoin d’unité pour construire le rapport de force le plus large.

Si la grève en Guadeloupe a fini par être entendue, la surdité du Président de la République, du gouvernement et du Medef à l’égard des revendications que la journée d’action unitaire du 29 janvier et les grèves dans l’ensemble des Antilles et à l’ile de la Réunion ont portées, continue.
Dans ces conditions, les organisations syndicales ont unanimement confirmé la tenue d’une grande journée de grèves et de manifestations le 19 mars prochain.

Conscientes que l’unité est une force essentielle face à l’obstination gouvernementale et patronale, comme le montre le mouvement des Antilles, les organisations de gauche signataires de ce texte appellent à soutenir et à amplifier ces mobilisations, à réussir le 19 mars une très grande journée de protestation et de propositions, plus forte encore que celle du 29 janvier.
Elles souhaitent contribuer, dans la diversité de leurs positions, à amplifier dans ces mouvements, le débat et l’action sur les nouveaux choix politiques alternatifs aux logiques actuelles nécessaires et utiles pour répondre aux mobilisations sociales.

Cela concerne notamment l’opposition aux suppressions d’emplois et à la précarisation, dans le privé comme dans le secteur public, l’augmentation des salaires, du SMIC, des minimas sociaux et des retraites ; la défense et le développement des services et de l’emploi publics ; la réorientation des richesses du pays vers le développement de productions et de services susceptibles d’engager notre pays dans un tout autre mode de développement fondé sur la satisfaction des besoins sociaux dans le respect des équilibres écologiques.

Signataires : Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PCOF, Gauche Unitaire, le Parti de gauche, le PS, le MRC, La Fédération, la Coordination nationale des collectifs unitaires (CNCU), Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolos-Ecologie Solidaire.

Paris, le 12 mars 2009.

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 10:24

Comme les lycéens de 2006 avec le CPE, vous avez fait reculer le gouvernement de Sarkozy sur la réforme des Lycées. Vous faites une nouvelle fois la démonstration, avec l’appui de vos parents et des enseignants, qu’une autre politique de l’enseignement doit être élaborée.

 

Le Parti Communiste partage vos inquiétudes et vos espoirs, et soutient sans réserve votre lutte. Vous pouvez compter sur les élus communistes pour relayer vos revendications à l’Assemblée Nationale et au Sénat.



 

 

Des propositions à court terme

pour changer le lycée !

 

 

 

 

 

DROIT  A LA CITOYENNETE

 

Nous voulons que le lycée puisse être un endroit d’émancipation citoyenne, où le lycéen puisse construire son opinion et ses idées tout en exerçant ses droits citoyens. Pouvoir s’exprimer, exprimer son opinion, pouvoir afficher, débattre ... C’est un droit et un devoir qui forme à la vie futur du citoyen…

 

DROIT DE CHOISIR SON PARCOURS DE VIE

 

Nous voulons un véritable droit de choisir son parcours de vie, de choisir la filière et l’orientation qui nous plaise sans avoir de contrainte financière ou de place! Trop souvent les jeunes sont forcés de prendre la filière qu’on leur impose. Nous voulons que chacun puisse librement choisir sa formation car ce choix conditionnera une partie importante de son avenir.

 

DROIT A UNE EDUCATION DE QUALITE

 

Contrairement à Darcos nous ne voulons pas d’une éducation au rabais.

C'est du niveau de formation de sa population que dépend le développement économique et social d'un pays. Nous voulons donc un véritable enseignement qui puisse permettre notre émancipation...

 

DROIT D’ETUDIER DANS DE BONNES CONDITIONS

 

La droite supprime des postes et coupe les budgets de l’éducation nationale. Nous voulons de bonnes conditions d’apprentissage avec des classes à tailles humaines, des moyens pour réunir les conditions de la réussite de tous! Car on ne naît pas cancre ou bon élève, et les inégalités sociales sont déterminantes dans les différences de réussite scolaire…


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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 12:02

Retraite à 70 ans :

Une provocation de l'UMP

 

Les futurs retraités sont victimes de maltraitance budgétaire. Le projet de budget 2009 leur promet l'allongement à 41 ans de la durée de cotisation, le refus d'augmenter de 25% le minimum vieillesse aux personnes âgées vivant en couple et la perspective d'une retraite à 70 ans.

Belle société celle où l'on aurait le choix entre les difficultés de fin de mois ou travailler jusqu'à 70 ans!

 

Malgré la tourmente mondiale qui relègue les dogmes libéraux aux poubelles de l'histoire, l'UMP continue son travail de destruction de notre système de solidarités nationales.

Mauvais coup en douce

Dans l'exercice consistant à monter de mauvais coups en douce, loin des projecteurs, l'UMP s'est surpassée lors de l'adoption du budget 2009 de la Sécurité sociale. L'amendement repoussant l'âge limite de départ à la retraite à 70 ans, voté la nuit, dans un hémicycle déserté, est vécu comme une provocation.

Pour le porte-parole du parti sarkozyste, il s'agit « tout simplement » de donner « plus de liberté aux Français qui veulent travailler plus ». A l'heure actuelle, les employeurs peuvent mettre leurs salariés à la retraite d'office à partir de 65 ans. L'amendement dit que les travailleurs « qui le souhaitent » pourront prolonger leur activité au delà de 65 ans « sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention » auprès du patron. « Nous voulons inciter les Français à prolonger leur activité, leur donner envie de le faire... Il y avait un côté absurde de forcer quelqu'un à partir alors qu'il voulait travailler » justifie de son côté le ministre du travail.

Cumuler retraite et emploi


L'argument de la liberté de choix n'est contesté par personne; encore faut-il que les conditions très concrètes en soient créées. La plus évidente touche à l'emploi. Aujourd'hui deux salariés sur trois sont à 57 ans évincés des effectifs des entreprises. Le patronat continue d'user massivement de l'emploi comme première variable d'ajustement au maintien du taux de rentabilité recherché. L'autre condition fondamentale concerne le niveau de revenu. Rançon des précédentes « réformes » de la Retraite, le niveau des pensions baisse et à défaut d'une autre réforme mobilisant de nouveaux financements, la tendance va s'accentuer dans les prochaines années. Dans ces conditions, pour s'assurer un revenu suffisant, de plus en plus de salariés vont se trouver contraints de chercher à prolonger leur activité professionnelle, voire à cumuler retraite et emploi.

Dégradation des pensions

La vérité est donc qu'en « permettant » de travailler jusqu'à 70 ans, l'UMP anticipe les conséquences de la dégradation des pensions. « Au lieu d'allonger indéfiniment la période d'activité, la priorité, selon la CGT,  est d'assurer aux salariés des carrières complètes et d'intégrer périodes d'apprentissage, de recherche d'un premier emploi et d'études dans la durée de cotisation exigée. »

Ce qui permettrait de rendre effectif le droit au départ à 60 ans avec une pension à taux plein. Priorité devrait aussi aller, pour les syndicats, à la reconnaissance du droit au départ anticipé pour travaux pénibles – un dossier bloqué par le MEDEF et que le gouvernement ne manifeste aucune volonté faire aboutir. Encore faudrait-il pour cela s'attaquer à une réforme du financement de la retraite permettant d'améliorer les droits des assurés. L'UMP préfère faire des économies en réduisant ces droits.

Examiner toutes les alternatives

Que penser d'un gouvernement qui en 24 heures est capable de trouver plus de 300 milliards d'euros pour sauver les marchés financiers et bancaires et n'est pas capable de sauver notre système de retraite ? Et puis de quelle liberté parle-t-on ? Celle de choisir entre partir avec une retraite de misère ou s'épuiser à la tâche après 60 ans ? On ne peut oublier la situation de millions de salariés astreints à des travaux pénibles qui aspirent, eux, non à retarder leur départ mais à prendre une retraite anticipée. S'il est vrai que l'on vit plus longtemps en bonne santé, l'espérance de vie des ouvriers reste inférieure de sept ans à celle des cadres. Le gouvernement s'est avéré jusqu'alors incapable d'ouvrir la perspective d'un nouveau droit au départ anticipé pour travaux pénibles pourtant prévue par la réforme Fillon de ...2003.

 

Les élus communistes, qui se sont opposés à ce mauvais coup,  ont réclamé l'ouverture d'un débat pour examiner «  toutes les propositions alternatives » permettant de financer la retraite sans porter atteinte aux droits des assurés mais au contraire en les améliorant.

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 23:58

Capitalisme en faillite :

Qui doit payer l'addition ?

L'économie mondiale vit l'une des plus graves crises de son histoire. Partout dans le monde, les bourses s'affolent,
les faillites se multiplient, des milliards d'euros partent en fumée.

Capitalistes fous ou folie du capitalisme ?

On veut nous faire croire que le problème vient de quelques patrons ou traders voyous, d'un dévoiement du capitalisme. Faux ! Toutes les banques, tous les établissements financiers privés sont « mouillés ».

On veut nous faire croire qu'il serait possible de moraliser le capitalisme, de le réguler. Illusoire ! Autant essayer d'apprivoiser un requin. La nature du capitalisme c'est la recherche de la rentabilité la plus forte et la plus rapide, quelque en soient les conséquences. Le capitalisme ne se moralise pas, il se combat !

Sarkozy, pompier pyromane

Sarkozy se présente comme le chevalier blanc. Mais toute sa politique vise à nourrir l'ogre des marchés financiers. Par exemple en imposant sans référendum le Traité de Lisbonne qui prévoit que « toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites ». Ou en livrant La Poste à la privatisation.

Il pousse même le cynisme jusqu’à profiter de la crise pour justifier des mesures qui nous enfoncent encore plus dans cette mécanique infernale :

·        D’un côté, il réduit les dépenses utiles : 30.000 postes supprimés dans les services publics prévus en 2009, budget d'austérité (notamment pour la politique de la ville et le logement) et nouvelles coupes dans les dépenses de protection sociale.

·        De l’autre, comme Bush avec ses 700 milliards de dollars ( !!!), il veut renflouer les spéculateurs avec de l’argent public, c'est à dire celui des contribuables. Et tout ça, sans contrepartie, sans même toucher aux logiques et aux pratiques du système. Les pertes pour le public et les profits pour le privé. Inacceptable.

Le Gouvernement annonce même son intention de prélever sur le Livret A de quoi éponger l'ardoise des banques, au détriment du financement du logement social comme de l'épargne populaire : c’est vraiment le comble !

Pour changer la donne, changer de logique

Si l'on veut s'attaquer efficacement à cette crise, il faut s'en prendre aux causes profondes et réorienter l'argent vers l’économie réelle et les besoins sociaux.

·        Il faut commencer par couper le robinet de la spéculation en cessant de favoriser les profits qui alimentent l’incendie financier. Par exemple, refuser de livrer nos retraites à des fonds de pension, ou supprimer le bouclier fiscal pour les plus riches.

·        Il faut imposer la transparence aux banques. L'argent géré par les banques est celui des salariés : il doit être géré de manière limpide. La monnaie et le crédit sont un bien commun, ils doivent être maîtrisés par tous les citoyens.

·        Il faut transformer profondément le système bancaire pour le mettre au service d'une nouvelle croissance créatrice d'emplois et respectueuse de l'environnement. Cela passe par la création d'un pôle public du crédit. Et par une transformation profonde du rôle de la Banque Centrale Européenne, et son contrôle démocratique.

·        Et il faut, ainsi, réorienter l’argent vers les besoins réels : salaires, retraites, allocations. Non seulement ce serait juste, mais tout autant utile pour relancer l'économie sans alimenter la spirale spéculative.

Partout en France, nous avons été des milliers à manifester le 27 septembre à l’appel du Parti communiste pour réclamer un véritable Grenelle des salaires, des retraites et des pensions. Continuons !  ■

 

Une crise financière qui cache une crise sociale

En 20 ans la bourse a quadruplé sa capitali-sation alors que dans le même temps les salaires ont stagné. L'exigence croissante de rentabilité, au détriment des salaires, de la consommation et de l'investissement, a nourri la spéculation financière. On ne sortira pas de cette crise sans s'attaquer à cette récession sociale
 

Décryptage de la crise des subprimes

Acte I : la crise est apparue avec les subprimes aux Etats-Unis, c'est à dire la spéculation sur l'endettement des familles modestes américaines. Les subprimes étaient une suite de paris sur de l'argent à venir, de l'argent virtuel qui ne s'est pas réalisé. Les châteaux en Espagne étaient des châteaux de cartes.

Acte II : Résultats? Faillites de banques, resserrement du crédit pour les particuliers comme pour les entreprises,  remboursements d'emprunts des couches moyennes de plus en plus hasardeux. Par le biais d'un système financier mondialisé, cette crise se propage dans le monde entier.

Acte III : Pour tenter de mettre fin à la cette spirale, les banques centrales interviennent massivement, et partout on annonce des opérations de renflouement des banques en nationalisant leurs pertes. Sans bien sur remettre en question les raisons profondes de cette crise.

Acte IV : Ceux qui nous ont conduit là s'apprêtent à recommencer. Les seules solutions qu'ils connaissent sont celles qui nous ont mené dans le mur. Ainsi de Nicolas Sarkozy qui proposait  par exemple lors de la campagne des présidentielles que les accédants à la propriété « puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. Il faut réformer le crédit hypothécaire » : en d'autre terme, mettre en place la version française des fameuses subprimes à l’origine de la crise financière mondiale.

Il faut changer de scénario.

 

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 23:42

Privatiser La Poste ?

Faut vraiment être timbré!

En catimini, le gouvernement prépare la privatisation de La Poste. Alors qu’aux Etats-Unis, Bush est contraint de nationaliser in extremis des établissements financiers en faillite, Sarkozy veut faire cadeau aux actionnaires d’une entreprise publique utile qui marche. Nationaliser les pertes, privatiser les bénéfices. On croit rêver ! La riposte s’organise, le PCF en est !

La Privatisation de la Poste : c’est NON

 

A l’horizon 2010, Nicolas Sarkozy envisage de transformer La Poste en société anonyme, de l’introduire en Bourse, de la vendre aux capitaux privés. Pour le gouvernement, cette privatisation est un prélude à l’ouverture du marché du courrier en 2011, recommandée par les directives européennes. Derrière les mots, le projet est connu : réduction du nombre de bureaux et des horaires d’ouverture, mise en cause de la péréquation et de l’égalité tarifaire, des personnels et de leur statut, augmentation du prix du timbre, abandon des missions de service public de La Banque Postale, pour drainer l’épargne populaire vers la spéculation et livrer le service public de la communication au marché et à la spéculation.

La Poste, les communications : un bien commun

 

La communication, l’échange postal entre personnes ne sont pas des marchandises mais un droit inaliénable pour chaque personne et pour l’intérêt général. Dans les quartiers populaires, les zones rurales, partout,  La Poste est un lien. Elle est utile au développement économique, notamment pour les petites entreprises les commerçants et les artisans. Les Françaises et les Français y sont attachés. Au lieu de discréditer La Poste depuis des années et de la priver des moyens d’assurer ses missions, on devrait s’attacher à répondre aux attentes des usagers. Les communistes portent des propositions pour qu’elle s’améliore et devienne un modèle de gestion moderne pour l’efficacité sociale, la coopération, la démocratie, le financement de l’économie et pour l’Europe postale. (http://www.pcf.fr/). Mais pour moderniser, il faut avoir encore une Poste. Alors réunissons-nous largement et mobilisons-nous contre la menace de privatisation.

Ensemble, rassemblés, pour faire reculer le gouvernement

Cinq syndicats de La Poste (CGT, Sud, CFDT, FO et la CFTC), représentant 95% du personnel ont appelé à la grève le 23 septembre. De nombreuses organisations comprenant ses syndicats, les partis de gauche, le Collectif de défense des Services publics, des élus, de nombreuses associations regroupant  des usagers lancent un appel pour un référendum permettant d’empêcher cette privatisation. La mobilisation est forte alors que le projet n’a pas encore été publié.

Ensemble, dans nos villes, nos quartiers, nos villages nos entreprises menons un grand débat national pour faire reculer le gouvernement sur la privatisation, pour élaborer un service public de la communication.

OUI ! LA POSTE A BESOIN DE   D’INVESTISSEMENTS. LA CRISE FINANCIERE AC-TUELLE DEMONTRE QUE L’ETAT A LES RES-SOURCES NECESSAIRES POUR DEVELOPPER LE SERVICE  PUBLIC SANS FAIRE APPEL AUX CA-PITAUX SPECULATIFS DU PRIVE. IL A TROUVE DES MILLIARDS POUR «SAUVER» LES ACTIONNAIRES DE « DEXIA ».

NON A L’INTRODUCTION DE LA POSTE DANS LE JEU DE MONOPOLY PLANETAIRE DES CAPITA-LISTES QUI N’ONT PAS POUR VISEE UN MEILLEUR SERVICE RENDU AU PUBLIC MAIS UN PROFIT MAXIMUM DANS UN DELAI MINIMUM.

 


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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 00:20

Sauver le service public audiovisuel

Des moyens pour le développer

Les salariés de l'audiovisuel public sont dans la rue aujourd'hui, inquiets mais déterminés. Ils ont raison et le Parti Communiste est avec eux.

Assez d'hypocrisie ! Derrière les beaux discours sur la télévision publique, les intentions véritables du gouvernement apparaissent au grand jour. Il prépare la vente à la découpe de FR3 ou la privatisation des chaînes pour renforcer la concentration des moyens audiovisuels et d'information dans les mains de groupes privés « faiseurs d'opinion ». Le service public est en danger, son périmètre et ses ressources.

 


 II faut mettre en échec ce projet

« Moi quand on me confie une mission, je ne recule jamais, je ne renonce jamais. » a déclaré Copé. Les préconisations de la commission Copé en matière de « contenus » et de « gouvernance » font craindre le pire. Et rappelle que Sarkozy lorsqu'il n'était que candidat, avait déjà la Trois en ligne de mire.

D'un côté, elles organisent le renflouement des profits des chaînes privées par le volume publicitaire qui n'ira plus sur le service public et par la deuxième coupure publicitaire des films. De l'autre, elles réduisent les capacités du service public en ne compensant pas les pertes de recettes sans tenir compte des besoins nouveaux de productions liés aux créneaux horaire dégagés, sans tenir compte non plus des besoins de développements technologiques et de créations.

Déjà les directions de France Télévisions se félicitent de leur mercato télévisuel et de leur nouvelles recrues, issues du privé pur jus. Bonjour la différence!

Et il faut une grande réforme de l'audiovisuel public en France.

Pour étendre et garantir son financement, pour qu'il puisse produire des programmes de qualité, être un soutien réel à la création, mailler étroitement l'ensemble de notre territoire pour être au plus près de l'information locale, du terrain mais également réunir les moyens pour le rayonnement de toutes les cultures portées notamment par la francophonie. Il faut enfin lui donner les moyens de prendre le virage technologique du numérique, de l'Internet et de la TNT c'est à dire de la diversification des canaux de diffusion de ses programmes. Il est nécessaire de développer un réel pluralisme dans les médias. C'est à dire une télévision publique où on entendrait les sans voix autant que les puissant, une télévision s'adressant à l'intelligence, au désir de chacun et non à ses pulsions, une télévision de l'éveil, qui ne confondrait plus vulgarité et distraction, élitisme et culture. Ces défis sont essentiels et urgents. Ils appellent un effort budgétaire significatif et donc de revisiter les modes de financement.

Refinancer l'audiovisuel public

Les communistes font la proposition d'aller vers la suppression de la publicité sur le service public. C'est un choix de société, un choix profond,, mais aussi un levier pour permettre aux chaînes publiques de sortir de la logique infernale dans laquelle elles se trouvent embarquées, faute de moyens : une course à l'audimat qui les a progressivement conduites à adopter les mêmes méthodes, les mêmes types de programmes que ceux des chaînes privées, s'écartant de leurs missions de service public pour faire la place au populisme de rigueur.

Faire ce choix sérieusement suppose des modes de financements sérieux à l'issue d'un débat qui engage les personnels et au-delà, la nation toute entière. C'est dans cet état d'esprit que Marie-George Buffet a déposé à l'Assemblée Nationale, et au nom du groupe Communiste, une résolution visant à la création d'une commission d'enquête sur le financement de l'audiovisuel public permettant sa pérennité et son développement.

Le PCF avance deux pistes

  • La redevance audiovisuelle doit être confirmée comme principale ressource et être augmenté globalement. Pour ne pas pénaliser le pouvoir d'achat des ménages, nous proposons qu'elle soit modulée en fonction des revenus des foyers.
  • Une taxation à hauteur 5% de l'ensemble du chiffre d'affaire de la publicité, y compris le hors média, au bénéfice des médias publics, de l'AFP et du tiers secteur.

Ces deux mesures, dont les conditions de mise en oeuvre doivent faire l'objet d'un grand débat national, permettront non seulement d'aller vers la suppression de la publicité sur les antennes publiques mais également de dégager des marges nouvelles pour assurer le développement d'un véritable pôle public des médias, qui rassemblerait les chaînes et radios publiques, des moyens de production et de diffusion, mais également l'AFP et l'INA. Elles s'accompagnent d'une volonté de réduction de la publicité sur les chaînes privées et particulièrement sa suppression pour les émissions enfantines.

Mais parce qu'un financement public intégral ne doit pas s'accompagner d'un retour à l'ORTF, ce sont aussi de nouvelles formes de gestion qu'il faut inventer. Il faut démocratiser le fonctionnement du service public, en mettant un terme aux nominations « politiques » relayées par le CSA et en construisant les formes de gouvernance associant les salariés et les usages du service public. Nous proposons d'un Conseil Supérieur des médias associant élus, professionnels et citoyens.

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 00:16

Maintenant, il faut entendre la voix des peuples !

 

La victoire du Non en Irlande est une bonne nouvelle pour tous les peuples européens et pour l'Union européenne.

 

Le choix du peuple irlandais est un choix de courage et de
lucidité. Malgré les pressions immenses qui rappellent celles
qui avaient pesé en 2005 sur les Français et les Néerlandais,
il a su par son vote rejeter la mise en concurrence effrénée
des salariés, la pression sur les dépenses publiques et les
salaires, le sacrifice des services publics, la militarisation de
l'Union européenne.               

Un Non à l'Europe libérale

Ce Non est d'abord un non au libéralisme qui inspire toutes les décisions de la commission européenne. Ainsi de son projet de porter jusqu'à 65 heures la durée légale du travail, de ses exhortations à toujours plus privatiser, toujours plus réduire les services publics et à assécher les mécanismes de solidarité nationale que sont les systèmes de santé et de retraites.

Décidément, les peuples ne veulent pas de cette Europe là.

Toutes ces dernières années, dès que la possibilité a été offerte aux peuples européens de se prononcer sur le destin de l'Europe, ils ont dit non, à partir de leur expérience, à ce que leur proposaient ses dirigeants actuels. Va-t-on enfin en tirer les conséquences ?

Il faut réorienter la construction européenne.

En Irlande, le slogan des opposants au traité était clair : «Dites non à ce traité pour un traité meilleur ». C'est désormais la question à l'ordre du jour.

Le traité de Lisbonne ne doit pas être ratifié. Nicolas Sarkozy doit prendre ses responsabilité et dire clairement que le traité de Lisbonne est désormais caduc.

Beaucoup de temps a été perdu, notamment depuis 2005. Il faut arrêter de
traiter cette question par des contorsions juridiques et ne plus tenter d'obtenir
par la bande ce que les peuples rejettent. Il faut les écouter et ouvrir, en
France et dans l'Union, un grand débat pour un nouveau traité qui répondent
enfin à leurs. aspirations.                                                                                                                       „,

Les propositions du Parti communiste français

La présidence française qui s'ouvre dans quelques jours doit proposer d'arrêter le processus de ratification et d'engager l'élaboration d'un nouveau traité fondateur de l'Union européenne sur de tout autres bases et dans de tout autres formes, rompant avec celles qui la conduisent de crise en crise.

Ce nouveau traité devrait répondre enfin aux défis de la mondialisation capitaliste et jeter les bases :

   d'une nouvelle politique économique et financière, s'attaquant au dumping social, modifiant les missions d'institutions comme la Banque Centrale Européenne (BCE) et transformant le pacte de stabilité en pacte de croissance et d'emploi ;

   d'une nouvelle politique d'harmonisation sociale et des salaires par le
haut, garantissant de nouveaux droits comme la mise en œuvre d'un
salaire minimum européen ;                                                                                                                   - -

   d'une démocratisation profonde des institutions européennes avec de nouveaux droits pour les citoyens de l'Union et pour le parlement européen, notamment son élection à la proportionnelle ;

   d'une Europe accueillante, ouverte au monde, qui établisse des liens de coopération et de solidarité avec les peuples du monde et qui ne soumet pas ses décisions de sécurité à l'OTAN.

Il faut que ce travail permette d'entendre enfin la voix des peuples, qu'il s'ouvre à la vie réelle, à la participation active des citoyens européens. Le non Mandais est porteur de la promesse d'un nouvel avenir pour l'Europe.

 

Engageons-nous dans cette voie !

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 01:11
Prenant prétexte de « moderniser » les politiques publiques, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont lancé leur projet connu sous le nom de code RGPP pour Révision Générale des Politiques Publiques. En fait de révision, il s'agit plutôt d'un immense plan de restriction et de rationnement des services publics, de leurs moyens et surtout de leurs personnels : moins d'enseignants, moins d'infirmières, moins de juges, moins de gardiens de la paix...

Loin de permettre la modernisation des services publics, cette réforme organise leur impuissance et prépare de nouveaux transferts vers le privé dans des domaines comme l'éducation, la santé, la culture.

Une machine de guerre contre les services publics

Au total, ce sont plus de 100.000 postes qui seront supprimés d'ici 3 ans. Toutes les politiques publiques sont touchées : à commencer par l'éducation nationale avec 11.000 postes cette année et 20.000 prévus en 2009. Dans l'administration fiscale, ce sont plus de 50% des effectifs qui seront supprimés à terme alors que les moyens manquent notamment pour réduire la fraude fiscale et sociale (40 milliards d'euros).

Partout, ce ne sont que restrictions, coupes sombres : 20 tribunaux de grande instance et 200 tribunaux d'instance sont supprimés, des hôpitaux et des maternités menacées de fermetures par dizaines, suppression d'un centre départemental de Météo France sur deux d'ici 2011... Et la liste s'allonge.

C'est le choix suicidaire d'un Etat-manchot, sans capacité d'intervention et de contrôle, d'un Etat paralysé au moment même où les ravages des politiques de déréglementation financière et de retrait de l'Etat de la sphère économique sautent aux yeux.

 

L'emploi attaqué, la fonction publique atomisée                   

En ne renouvelant pas un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, le gouvernement met en œuvre un « plan social » d'ampleur inégalée avec des conséquences lourdes sur l'emploi. Et Sarkozy ne se contente pas de stigmatiser les fonctionnaires à longueur de discours en les présentant comme des « ronds de cuirs », il s'attaque également à leur statut. »,;

Au moment même où montent dans notre peuple la revendication de sécurisation des parcours professionnels et le rejet de toutes les formes de souffrance au travail, la RGPP sonne aussi comme un curieux retour en arrière fait de précarité, d'arbitraire, de pressions insupportables sur les fonctionnaires : c'est le sens du projet de loi sur la mobilité et le parcours professionnels des fonctionnaires, avec ses dispositifs de départ volontaire et plus grave de licenciements secs.

Dogmatisme néo-libéral

En faisant le choix de l'alignement sur le pacte de stabilité européen, en cherchant à s'attirer les grâces de la toute puissante BCE, en optant pour une déréglementation à tout crin, c'est le coeur du pacte républicain qu'attaque le gouvernement.

C'est profondément un choix idéologique : celui du libéralisme contre l'efficacité économique et sociale à laquelle contribue activement les services publics.

C'est profondément un choix de classe : celui du capital financier contre ce patrimoine commun que sont les services publics.

Le dogmatisme, ça suffit ! Non, les services publics ne sont pas une charge. Ils sont un atout, un moteur actif tant de l'épanouissement de chacun-e que du développement et du progrès scientifique, culturel, économique et social de la Nation toute entière.

Aussi, le parti communiste français adresse son soutien sans réserve aux luttes revendicatives en cours parmi les fonctionnaires mais au-delà dans l'ensemble de notre peuple. Et il réaffirme ses propositions visant à garantir et moderniser un service public apte à répondre à l'urgence d'un type nouveau de démocratie et de développement social.

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 19:43


Une réforme dans le dos
des citoyennes et des citoyens
.

La Constitution organise l’exercice du pouvoir. Elle est pour cette raison le fondement de notre pacte républicain. Toute modification importante doit être soumise au débat et au vote des citoyens par référendum, comme le Général de Gaulle l’avait fait en 1962.

Sarkozy, lui, veut faire voter sa réforme à la sauvette par le Parlement, avant l’été :
c’est inacceptable.


Un énorme piège

Ce que veut Sarkozy, c’est encore plus de pouvoirs : son coup de force sur les OGM le montre bien. Il a déjà complètement effacé le rôle du premier ministre pour devenir lui-même le chef de l’exécutif. Il est aussi celui du parti majoritaire. Il veut aller encore plus loin et s’exprimer directement devant le Parlement, qu’il a le droit de dissoudre. Même le Président des Etats-Unis n’a pas un pouvoir aussi exorbitant.

La droite dit que cette réforme donne plus de pouvoirs au Parlement parce qu’il aurait en échange la maîtrise de la moitié de son ordre du jour : c’est faux ! Elle ne donne aucun pouvoir réel nouveau au Parlement dans des domaines essentiels (budget, Europe, international, militaire). Et les modifications de « fonctionnement » sont un leurre : elles ont surtout pour effet d’accentuer le bipartisme et de limiter le droit de parole des parlementaires.

A
vec cette réforme, Sarkozy aura les mains encore plus libre pour faire passer tous ses mauvais coups. C’est très dangereux pour la démocratie.

Des avancées sont-elles possibles dans le débat au Parlement ? Aucune. Certains le disent à gauche. Mais c’est illusoire : la droite et le gouvernement sont arc-boutés contre tout véritable progrès démocratique. Toute proposition dans ce sens a été rejetée à l’Assemblée Nationale.

C’est pourquoi, Marie-George Buffet s’est adressée aux parlementaires socialistes :

« Je veux les appeler à ne pas voter une réforme institutionnelle qui ne pourra qu'accroître encore davantage les déséquilibres de nos institutions en faveur du président de la République. Je veux les appeler à ne pas céder aux sirènes d'un compromis qui n'en est pas un. Je veux les appeler à ne pas prendre la responsabilité d'un accord politique avec la droite qui serait lourd de conséquences pour la gauche et toutes les idées de progrès. »

Il est encore temps.
En votant « non » au Congrès, le 7 juillet prochain, la gauche est assez nombreuse pour faire échouer le plan de Sarkozy.

Une nouvelle République.
 
Au lieu de concentrer encore plus de pouvoir entre les mains d’un seul, les communistes proposent de donner beaucoup de pouvoirs nouveaux aux citoyennes et aux citoyens. Pour se faire entendre réellement. Pour que les décisions soient prises dans l’intérêt de tous, et non de quelques uns.

Une République démocratique où le Parlement retrouve sa légitimité et ses pouvoirs  
  • Élections à la proportionnelle, 
  • Limitation du cumul des mandats et parité,
  • Droit de vote des étrangers résidents aux élections locales et européennes,
  • Obligation de consulter le Parlement sur les choix européens et internationaux,
  • Profonde démocratisation du Sénat,
  • Respect du pluralisme par les médias, notamment le service public,  
Une république participative, où les citoyen-nes aient des pouvoirs réels d’intervention directe 
  • Rendre la démocratie participative constitutionnelle et doter les collectivités des moyens pour favoriser la participation citoyenne,
  • Associer les citoyens aux décisions budgétaires des collectivités et rendre obligatoires des comptes rendus réguliers de mandat des élus,
  • Reconnaître le droit au référendum d'initiative citoyenne (localement et nationalement),
Une république sociale, où les salarié-es puissent faire respecter leurs droits et leurs intérêts dans les entreprises
  • Elargir les droits collectifs des syndicats et des institutions représentatives du personnel,
  • Permettre aux salariés et à leurs syndicats d’intervenir sur les choix et proposer des stratégies alternatives,
  • Permettre aux représentants de la collectivité de faire valoir les aspects territoriaux et environnementaux,
  • Mise en place d'un cadre public légal de contrôle des grandes entreprises, permettant notamment de conditionner les subventions ou marchés publics au respect de clauses sociales et environnementales.


Plus de pouvoirs au Président ? NON !
       Plus de pouvoir aux citoyens ? OUI
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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 23:44

 

La triple peine pour le monde du travail.

EN RETRAITE, CONTINUER A TRAVAILLER PLUS

POUR GAGNER MOINS ET VIVRE MOINS LONGTEMPS.

(Pour les ouvriers: « Plus d’années d’incapacité au sein d’une vie plus courte ».)

(Source: Institut National d’Etude Démographique) ;

Les mesures engagées par Sarkozy et son gouvernement nous enfoncent dans toujours plus d’inégalités et de reculs sociaux et frappe durement ceux qui travaillent au profit de ceux qui spéculent.

Les réformes sur les retraites déjà engagées depuis 1993 conduisent à terme à une baisse moyenne des pensions d’au moins 30%. Lorsque l’on sait qu’aujourd’hui vivre avec moins de 1500 € par mois est un défi et que cela concerne plus de la moitié des salariés en France, on comprend mieux pourquoi Sarkozy avec ses propositions sur la retraite nous conseille de reprendre un travail à cumuler avec la retraite pour survivre.  

Une étude de l’INED, montre que les ouvriers ont une espérance de vie plus courte et subissent plus fortement les incapacités. Si l’on détaillait cette étude dans des secteurs comme le bâtiment et les travaux publics ont constaterait une dégradation encore plus grave à la fois de l’espérance de vie et de l’état physique des ouvriers de ce secteur. 

Aux femmes et aux hommes issus du monde ouvrier, de l’immigration, travailleuses et mères de famille vous êtes usés plus que tous autres par les conditions de travail. En réponse à  votre  vie dégradée par un faible pouvoir d’achat, par des périodes de chômage forcé, Sarkozy vous dit : travailler plus, faites des heures supplémentaires, continuer à bosser  après l’âge de la retraite sans cesse reculée…

IL VEUT NOUS TUER AU TRAVAIL !!!

IL FAIT CE QUE LE PATRONAT PRATIQUÉ JADIS ET RÊVE DE RETABLIR.

 

Pour les communistes la retraite est un droit humain à garantir, un besoin et une aspiration des salariés du XXIe siècle.
 

Il faut rétablir, améliorer et pérenniser les droits des retraités : 

 

  • Restauration du droit pour tous à la retraite à 60 ans avec 37.5 annuités validées.
  • Droit au départ anticipé à partir de 55 ans pour celles et ceux ayant travaillé tôt ainsi que celles et ceux ayant été astreints à des travaux pénibles.
  • Les années d’études et de formation à partir de 18 ans doivent être validées.

 

Revaloriser substantiellement les retraites et pensions :

  • Augmentation immédiate incluant le rattrapage du pouvoir d’achat perdu.

  • Re-indexation sur l’évolution des salaires bruts.
  • Garantie d’une retraite totale au moins égale à 75% du salaire moyen des dix meilleures années.
  • Taux de pension de reversion porté à 75% des droits du conjoint décédé.
  • Suppression des abattements (décote) pour carrière incomplète.
  • Suppression des prélèvements sur les retraites (CSG-CRDS…) 

 Il faut financer la retraite

en prenant les richesses où elles sont :

  • Augmentation et modulation des cotisations des entreprises en fonction des profits et de la politique salariale et d’emploi.
  • Prélèvement sur les revenus financiers.
  • Suppressions des exonérations de cotisations sociales.
  • Paiement aux caisses de retraite et à la Sécurité Sociale des dettes des entreprises et de l’État.
  • Prélèvement de cotisation sur les éléments de rémunération (heures supplémentaires, primes d’intéressement et de participation, stock-options).
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