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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 16:57
Ginette Jourdan
Ginette Jourdan

Triste vendredi 23 septembre 2016 pour la section Gard rhodanien du Parti Communiste Français.

A 14 heures crématorium d'orange nous rendions un dernier hommage à notre camarade Ginette Jourdan ancienne Conseillère municipale de Tavel, puis à 16 heures nous avons accompagné notre camarade Sylvain Olivon à sa dernière demeure au cimetière de Saint Paul les Fonts.

Au nom des communistes du Gard rhodanien j'adresse aux familles et amis de nos camarades nos sincères condoléances. Compagnons de luttes ils resteront dans nos mémoires comme des militants déterminés soucieux de construire une société plus juste, plus humaine.

Michel Tortey

Secrétaire de la section Gard rhodanien du P.C.F

Militante du P.C.F et de la C.G.T Ginette était de tous les combats

Militante du P.C.F et de la C.G.T Ginette était de tous les combats

Ci-dessous l'hommage rendu par Laurette Bastaroli à Ginette au nom des communistes du Gard rhodanien.

Hommage à notre amie, notre collègue, notre camarade Ginette Jourdan

Ginette a exercé une profession qui l'a portée naturellement à être au plus près des autres, hommes et femmes, attentive à leurs besoins, à leurs demandes, quelquefois en partage de leurs détresses.

Elle était auxiliaire de vie près de Tavel dans la ville d'Avignon. Pourtant la vie ne l'a pas épargnée avec la perte de sa fille très jeune à peine sortie de l'adolescence.

C'est peut-être pour cela qu'elle était en recherche de solidarité, d'amitié et de don de soi.

Et Ginette a beaucoup donné : A sa manière, avec sa personnalité pleine de chaleur et d'entrain.

Cinq mandats élue conseillère municipale, soutenue par la population de Tavel, elle était toujours sourire aux lèvres, coquette et élégante assumant ses responsabilités avec opiniâtreté.

D'aucuns ont dit :

« elle savait ferrailler » - quelquefois au sein d'un conseil municipal à l'écoute et ses arguments, de … « ses coups de gueule » parfois.

Communiste, Ginette l'était... jusqu'au bout des ongles, arborant fièrement un bonnet rouge lors des manifs organisées à l'appel de la CGT.

Fidèle, aux mots d'ordre de luttes, toujours à remonter « le moral des troupes » car la vie militante n'est pas un long fleuve tranquille.

Cette vie est faite de marches hardies, d'interrogations et de doutes mais dans l'audace et la bataille.

Il fallait « tracter » « je tracte » il fallait coller « je colle » et elle assurait – ce n'était pas des engagements pour la frime.

D'autes ont dit « c'était le bout'en train de la section ». Toujours une boutade pour dérider et apporter quelques rires salutaires dans les moments difficiles.

La section ? Communiste elle a eu des responsabilités qu'elle a assumées avec élégance – clairvoyance même –

car aller plus loin était son objectif :

Soutenir la presse progressiste : La Terre – L'Huma – La Marseillaise. Animer la Fête de Lézan s'occuper des têtes, de l'esprit – certes – mais aussi des coeurs à l'ouvrage – des ventres.

Vendre des brochettes...Ginette était aux fourneaux; Ne fallait-il pas engranger pour pouvoir payer les luttes solidaires du jour et du lendemain pour le progrès de tous ?

Mener une campagne électorale avec succès pour les élections de nos camarades et collègues Bernard Deschamps aux Législatives et René Mathieu aux Cantonales.

Ginette et ses verres entre camarades, ses repas chez elle plein de rires , Ginette et ses boutades, Ginette et son sourire , tu vas nous manquer.

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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 16:50
Maya Surduts
Maya Surduts

HOMMAGE
HÉLÈNE BIDARD, ADJOINTE (P.C.F) À LA MAIRE DE PAR
IS

Contre toutes les violences faites aux femmes, pour lier leurs luttes aux combats anticapitalistes, Maya Surduts, décédée à 79 ans le 13 avril, s'engageait avec ferveur. Aucune mobilisation ­ pour l'avortement, contre le viol et la prostitution, contre la loi El Khomri ­ ne s'est faite sans elle. Elle a contribué à forger le mouvement féministe.

Pas une manifestation, pas un rassemblement sur le pavé parisien sans que les féministes ne soient derrière Maya Surduts. Toujours au premier rang, dans l'action, énergique, dans les cortèges du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, du 25 novembre, contre les violences faites aux femmes, et dans toutes les autres mobilisations pour les droits des femmes qu'elle savait organiser avec ses camarades du Collectif national des droits des femmes (C.N.D.F).


SON INTRANSIGEANCE PROVOQUAIT LE DÉBAT PARTOUT OÙ ELLE PASSAIT. ELLE NE LÂCHAIT RIEN ET ELLE AVAIT RAISON.

Elle était présente dans toutes les luttes pour rappeler encore et toujours la nécessaire prise en compte de l'égalité entre les femmes et les hommes et le développement d'un féminisme imprégné de lutte des classes.


La lutte pour le droit à l'avortement a été l'un de ses premiers engagements.
Elle était celle qui dénonçait l'action de tel ou tel commando anti-IVG, qui détectait le moindre dispositif législatif susceptible de porter atteinte aux droits des femmes, qui lançait sans cesse de nouvelles idées pour mettre fin aux violences machistes. Maya rappelait toujours l'importance de la convergence des luttes, si bien illustrée avec les grandes grèves de 1995, lorsque les cheminots rejoignirent les féministes dans la rue le 25 novembre, permettant ensuite la naissance du C.N.D.F.


Elle a mené le combat féministe jusqu'au bout : à la dernière Fête de l'Humanité, aux côtés des militantes de Femmes solidaires, tonnant contre les conséquences de la loi Macron ; à l'automne, organisant un rassemblement de solidarité avec les femmes exilées sur le parvis de l'hôtel de ville de Paris ; en février, à l'Assemblée nationale, aux assises contre la gestation pour autrui (G.P.A) avec Suzy Rojtman, Marie-George Buffet et Laurence Cohen ; et en mars, au Sénat, pour fêter les 60 ans du Planning familial aux côtés de ses camarades des luttes fondatrices, le M.L.A.C (Mouvement pour la liberté de l'avortement et de la contraception) et la C.A.D.A.C (Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception) ; jusqu'au 6 avril où, enfin, elle a pu se réjouir de l'adoption de la loi pour l'abolition du système prostitutionnel, symbole de l'exploitation et d'une domination patriarcale d'un autre âge, une loi pour laquelle elle a tant œuvré à rassembler les associations féministes et à convaincre les élu-e-s.


À l'heure où de nombreuses conquêtes restent à faire et où les reculs sont beaucoup trop fréquents, Maya Surduts se souciait de la relève des féministes et notamment celles engagées dans la lutte des classes. Comment organiser les luttes d'émancipation des femmes quand elles sont déjà tellement aux prises avec la violence et la précarité ? Pour Maya Surduts, la révolution ne pouvait se faire sans les femmes et les femmes ne pouvaient s'émanciper sans se battre, dans le même temps, contre le système patriarcal.


Aujourd'hui, en France, les inégalités entre les femmes et les hommes restent constitutives de l'organisation de notre société capitaliste. Le travail précaire des femmes, les CDD, les temps partiels, les salaires féminins très bas servent à précariser l'ensemble du monde du travail. Si elle était adoptée, la loi El Khomri précariserait encore plus les femmes. Maya en était extrêmement inquiète. Les femmes subissent plus fortement la violence sociale, mais elles subissent aussi les violences patriarcales. Harcèlement sexiste et sexuel dans la rue, viols, violences conjugales... en moyenne, une femme décède en France tous les 2,5 jours, tuée par son conjoint ou son ex-conjoint.


Aujourd'hui, les potentialités sont là, de nombreux mouvements féministes agissent, des femmes luttent dans leurs entreprises ­ même si elles sont souvent rendues invisibles ­, des associations et des collectifs de jeunes féministes s'organisent contre le harcèlement de rue, contre les violences...

La relève est là et, pour toutes celles et tous ceux qui ont eu la chance de la côtoyer, nous garderons de Maya Surduts une énergie militante insaisissable pour mener partout le combat pour l'égalité, pour un féminisme politisé et porteur de potentiels révolutionnaires.

Article paru dans l' l’humanité du 21 avril 2016

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1 janvier 1970 4 01 /01 /janvier /1970 01:00

Notre camarade Jean-Pierre Bousquet vient de nous quitter le 31 mars 2020 à l'âge de 85 ans

 

Compte-tenu des circonstances particulières de la crise sanitaire les camarades de la cellule du P.C.F de Bagnols sur Cèze n’ont pu participer à ses obsèques.

Les quelques souvenirs qui suivent permettront de lui rendre hommage.

 

Jean-Pierre était une figure bien connue à Bagnols sur Cèze. On pourrait dire qu’il a eu plusieurs vies tant il a connu du monde et aimé la vie sociale. Jeune il avait aidé son père dans le transport et savait raconter la fameuse histoire du pain maudit de Pont Saint Esprit car il travaillait dans ce milieu professionnel de l’acheminement des denrées.

Jean-Pierre avec sa faconde avait une âme de conteur. Plus tard il fut horticulteur au bord de la Cèze où il faisait venir des fleurs. Comme beaucoup de bagnolais l’arrivée de Marcoule a modifié son existence. Il entra à Marcoule et fut de ceux qui mirent en place Atalante pour le CEA au milieu des années quatre-vingt.

 

Politiquement à gauche, il fut de l’équipe constituée autour de Georges Benedetti qui devint maire en 1977. Jean-Pierre fut conseiller municipal avec la délégation des festivités qui correspondait à son humanisme et son amour pour les gens tout comme sa vice-présidence à la commission à l’aide sociale.

 

Comme il n’aimait pas les choses conventionnelles, il n’avait pas apprécié que l’on baptise une rue de Bagnols « rue de l’administration et des domaines » et avait fait passer une délibération au conseil municipal pour qu’elle retrouve son nom originel « rue de l’enfant qui pisse », dénomination qu’elle garde encore aujourd’hui.

Voir le lien de notre blog ci-dessous.

http://www.pcfgardrhodanien.com/article-bagnols-coup-de-gueule-de-jean-pierre-bousquet-rendez-nous-la-plaque-de-l-enfant-qui-pisse-101579446.html

 

Très proche du premier adjoint de l’époque qui deviendrait député-maire à savoir Gérard Revol, Jean-Pierre s’éloigna par contre petit à petit du Parti Socialiste auquel il avait adhéré lui reprochant notamment à partir de 1983 le tournant de la rigueur et de s’écarter des idéaux de la Gauche.

Il quittera la municipalité puis se rapprochera du Parti Communiste dans lequel il disait mieux se reconnaître politiquement. Tant que sa santé lui a permis il aimait venir aux permanences du mercredi après-midi au local de la rue Villeneuve lors desquelles il pouvait échanger à propos des événements avec d’autres camarades.

En dehors de sa vie professionnelle et politique, Jean-Pierre était un amoureux de la vie. Il avait pratiqué le football dans sa jeunesse et plus tard il s’adonna à la peinture. On peut voir une de ses œuvres au local du PC à Bagnols.

 

Ouvert et sans à priori sur les autres, il aimait l’outre-mer et avait su se recréer un paradis à Marie-Galante où il excellait dans la pêche sous-marine. Aussi plusieurs mois par an il quittait Bagnols tout en gardant un œil curieux notamment par courrier sur les affaires municipales.

 

Jean-Pierre nous a quitté en pleine période du covid 19 et nous n’avons pas pu exprimer notre tristesse à ses proches, son épouse Fifi, ses filles Marie-Pierre et Françoise et à ses petits-fils dont il parlait souvent. Que ces quelques lignes qui résument une vie bien remplie nous permettent de le faire.

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