20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 21:13
Réunis ce mercredi 20 janvier à la section du Gard Rhodanien certains militants du secteur n'ont pas manqués de commenter les commentaires de Martine Aubry sur la fin possible de la retraite à 60 ans. La désapprobation a été unanime : comment dans un pays où en 2010 un million de chômeurs seront en fin de droit travailler plus longtemps ? On sait que c'est autour de 5 millions de français qui sont actuellement concernés par le chômage. Certains ont fait remarquer par exemple qu'en faisant passer les cotisations à 41 ou 42 années c'est un nombre important de travailleurs et surtout de travailleuses qui auraient des carrières incomplètes et qui, en plus de travailler après 60 ans toucheraient des retraites de misère ! Vraiment les phrases de Martine Aubry ne sont pas digérées ici !
Ailleurs dans toutes les régions de France les communistes s'offusquent des paroles de la première secrétaire du PS soutenue notamment par Michel Rocard qui se félicite de la prise de position de Martine Aubry. Dans un contexte de casse de grande ampleur de notre protection sociale, la droite n'avait pas besoin d'un tel renfort. En tenant de tels propos, Martine Aubry répond à l'appel au consensus de Nicolas Sarkozy, il conviendrait plutôt de faire cotiser les entreprises en taxant les revenus financiers des entreprises en fonction de leur politique en matière d'emploi et d'investissement. Les réactions arrivent de toute part chez les militants, dirigeants ou élus du PCF : Le PS a «capitulé» sur les retraites a ainsi jugé le porte-parole des députés communistes et apparentés, Roland Muzeau. «Je considère que l'on peut sauver notre système de répartition. Encore faut-il avoir le courage de dire que l'on va taper dans le dur et taper dans le dur c'est une nouvelle assiette de cotisation», a t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Le député Muzeau propose un «autre compromis que celui qu'annonce Martine Aubry» et préconise plusieurs pistes: «bouleverser les règles de financement des retraites», taxer «les produits financiers» et «interdire les licenciements ». Il a souligné que «le Medef a fait capituler les négociations sur la pénibilité. Le gouvernement n'a pas légiféré. Ce n'est pas parce que l'on doit satisfaire la revendication sur les métiers pénibles que l'on doit saborder le droit de la retraite à 60 ans». Maxime Gremetz, député PC de la Somme, juge simplement que le PS «dit amen à Sarkozy». Il a rappelé que «François Mitterrand a ramené l'âge de la retraite de 65 ans à 60 ans. C'est un désaveu de toute la politique de 1981 mise en oeuvre par les dirigeants actuels du PS». Enfin du côté des partenaires du PC dans le Front de Gauche on remarquera la déclaration du Président du Parti de gauche, l'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon, qui a estimé mercredi que Martine Aubry avait «tiré une balle dans le pied» de la gauche. «Quelles que soient ses intentions, Martine Aubry a porté un mauvais coup au mouvement social et donc à toute la gauche. Dans ce contexte il conviendra vraiment aux prochaines élections régionales de mars prochain de mettre le curseur vraiment à gauche en boostant le Front de Gauche si l'on veut dire : "Touche pas à la retraite à 60 ans !". Ici en Languedoc Roussillon voilà une raison de plus pour voter pour la liste " A Gauche maintenant" soutenue notamment par le PCF, le PG et le NPA.
Ailleurs dans toutes les régions de France les communistes s'offusquent des paroles de la première secrétaire du PS soutenue notamment par Michel Rocard qui se félicite de la prise de position de Martine Aubry. Dans un contexte de casse de grande ampleur de notre protection sociale, la droite n'avait pas besoin d'un tel renfort. En tenant de tels propos, Martine Aubry répond à l'appel au consensus de Nicolas Sarkozy, il conviendrait plutôt de faire cotiser les entreprises en taxant les revenus financiers des entreprises en fonction de leur politique en matière d'emploi et d'investissement. Les réactions arrivent de toute part chez les militants, dirigeants ou élus du PCF : Le PS a «capitulé» sur les retraites a ainsi jugé le porte-parole des députés communistes et apparentés, Roland Muzeau. «Je considère que l'on peut sauver notre système de répartition. Encore faut-il avoir le courage de dire que l'on va taper dans le dur et taper dans le dur c'est une nouvelle assiette de cotisation», a t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Le député Muzeau propose un «autre compromis que celui qu'annonce Martine Aubry» et préconise plusieurs pistes: «bouleverser les règles de financement des retraites», taxer «les produits financiers» et «interdire les licenciements ». Il a souligné que «le Medef a fait capituler les négociations sur la pénibilité. Le gouvernement n'a pas légiféré. Ce n'est pas parce que l'on doit satisfaire la revendication sur les métiers pénibles que l'on doit saborder le droit de la retraite à 60 ans». Maxime Gremetz, député PC de la Somme, juge simplement que le PS «dit amen à Sarkozy». Il a rappelé que «François Mitterrand a ramené l'âge de la retraite de 65 ans à 60 ans. C'est un désaveu de toute la politique de 1981 mise en oeuvre par les dirigeants actuels du PS». Enfin du côté des partenaires du PC dans le Front de Gauche on remarquera la déclaration du Président du Parti de gauche, l'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon, qui a estimé mercredi que Martine Aubry avait «tiré une balle dans le pied» de la gauche. «Quelles que soient ses intentions, Martine Aubry a porté un mauvais coup au mouvement social et donc à toute la gauche. Dans ce contexte il conviendra vraiment aux prochaines élections régionales de mars prochain de mettre le curseur vraiment à gauche en boostant le Front de Gauche si l'on veut dire : "Touche pas à la retraite à 60 ans !". Ici en Languedoc Roussillon voilà une raison de plus pour voter pour la liste " A Gauche maintenant" soutenue notamment par le PCF, le PG et le NPA.