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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 18:31

France 2 a fait un reportage sur la 4e circonscription du Gard mais maintenant certains journalistes n'ont dans la tête que le score du FN dans notre département. Auparavant ils n'avaient qu'une vision empreinte de bipartisme et ne connaissaient que l'UMP et le PS. Il semble que maintenant certains journalistes font le mix des deux schémas sans s'intéresser à la réalité du terrain.image

Le journaliste avait bien téléphoné à Edouard Chaulet mais il n'a pas cru bon de l'inviter à s'exprimer dans ce reportage, ne lui a rien dit de sa réalisation et de sa diffusion et n'a même pas pris la peine de citer son nom, ni celui des autres candidats déjà annoncés d'ailleurs.

                             Edouard Chaulet et Jean-Marie Daver

Seuls ont trouvé grâce à ses yeux le député UMP sortant, son challenger PS et le représentant départemental du FN (alors que le nom du candidat de ce parti n'est même pas annoncé).

Un choix rédactionnel qui témoigne à l'évidence d'une méconnaissance de l'histoire de cette circonscription où les duels de second tour ont toujours opposé les représentants de la Droite à ceux du Parti Communiste.

Un choix rédactionnel qui interroge sur le positionnement déontologique et l'impartialité de France 2, chaîne de service public financée par la contriubion des citoyens.

Carton jaune à France 2 !

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 20:20

Vendredi 11 mai Charles Ménard et sa suppléante Laurette Bastaroli, candidats pour le Front de Gauche aux Législatives sur la 3e circonscription du Gard invitaient la population locale à l'inauguration de leur local de campagne à Bagnols sur Cèze.

C'est cependant sur la place des Pétinents, donc en plein air qu'a eu lieu cette cérémonie. inauguration-place-des-Penitents-004.jpg

Une prise de parole a précédé le verre de l'amitié.

C'est Michel Tortey secrétaire de la section PCF du Gard Rhodanien qui a joué le "monsieur Loyal" présentant chaque intervenant.

C'est d'abord Pierrette Pasquini élue bagnolaise et représentante locale du M'PEP qui a apporté son soutien à Charles Ménard en se remémorant les combats communs que nous avons menés. Ce fut ensuite Laurent Castanier autre élu bagnolais pour le PCF qui insista sur les attentes et les besoins de notre peuple. Enfin Laurette Bastaroli adjointe bagnolaise et suppléante a fait, à son tour, en quelques mots un point sur les enjeux de cette Législative.inauguration-place-des-Penitents-002.jpg

Enfin Charles Menard après avoir remercié tous les camarades du Front de Gauche pour le soutien apporté a insisté sur le côté collectif de cette Législative qui est le prolongement de la campagne des Présidentielles. Argument après argument Charles Menard a démontré l'importance du vote Front de Gauche pour créer une majorité vraiment à gauche à l'Assemblée Nationale qui répondra aux aspirations du peuple français.

Après avoir remercié l'Assemblée nombreuse pour son soutien Charles Menard a invité les participants à cette inauguration à débattre autour de l'apéritif. Pendant près de deux heures les conversations se sont poursuivies dans un esprit convivial mais empreint d'une détermination certaine. inauguration place des Pénitents 013

inauguration-place-des-Penitents-012.jpg

Dans le public on aura observé la présence de l'ancien député-maire de Bagnols, Gérard Revol venu apporter son soutien au candidat Charles Menard.

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 19:29

Premières remarques sur le deuxième tour de la présidentielle, sur la nouvelle bataille des législatives, sur les ambitions pour le groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale : entretien avec Marie-George Buffet, membre de l’Exécutif national du PCF, chargée des relations aux élu-e-s et aux institutions, députée de Seine-Saint-Denis.

http://www.pcf.fr/sites/default/files/imagecache/image/capture_decran_2012-05-09_a_10.11.04.png

TON SENTIMENT SUR LE SCRUTIN DU 6 MAI

MARIE-GEORGE BUFFET : D’abord un sentiment de bonheur partagé par une grande majorité de Français. Ce vote met fin à cinq années de régression sociale et démocratique, cinq années d’une image de la France abîmée. Du bonheur aussi de voir la mobilisation populaire pour l’élection de François Hollande. On le voit bien dans les quartiers les plus populaires, dans des départements comme la Seine-Saint-Denis : il y a eu une véritable mobilisation, à laquelle les électrices et électeurs du Front de gauche ont contribué largement et formidablement. Quand on regarde les endroits où le Front de gauche avait fait ses meilleurs scores au premier tour avec Jean-Luc Mélenchon, ce sont là aussi où on enregistre les meilleurs scores de François Hollande. La dynamique du Front de gauche a vraiment permis d‘arracher la victoire de François Hollande. Je note ensuite une droite présente, on le voit bien quand on regarde la carte de France, ces départements où la droite fait un score élevé, qui dé- note peut-être un report des voix du Front national sur la candidature Sarkozy. On le voit dans le Gard par exemple.

AVEC LES LÉGISLATIVES S’OUVRE UNE NOUVELLE BATAILLE ?

M.-G. B. : Dès dimanche soir sur les plateaux de télévision, la droite a donné à voir son mot d’ordre de campagne : il-ne-faut-pas-que-la-gauche-ait-tous-les-pouvoirs, il faut, dit-elle, des contre-pouvoirs. Bref, la droite ne baisse pas les bras, elle part dans cette campagne des législatives bien sûr en difficulté, mais avec l’envie de garder ses circonscriptions, de se battre. Il faut donc une mobilisation à gauche extrêmement forte. L’enjeu, c’est bien sûr une majorité de gauche à l’Assemblée nationale ; et au cœur de cet enjeu, il y a le nombre des députés du Front de gauche qui demain vont être élus, qui vont pouvoir, jour après jour, à l’Assemblée mais aussi dans les mobilisations populaires, sociales, porter le programme « L’humain d’abord », le transformer en autant de lois, autant d’amendements sur les lois gouvernementales pour que, très rapidement, les choses bougent dans le pays. Par exemple, dès juin-juillet, quelles sont les propositions que le groupe Front de gauche va défendre à l’Assemblée nationale, sur les questions des salaires, du blocage des loyers par exemple ? Quelles sont les premières propositions de loi que ces députés vont défendre avec l’appui populaire à l’Assemblée nationale ?

ON PEUT AVOIR DE GRANDES AMBITIONS POUR LE GROUPE, DISAIS-TU DANS TON INTERVENTION AU CN...

M.-G. B. : Oui, je crois qu’il ne faut pas se mettre « de plafond » dans la tête, pas de limites. Si on a réussi à avoir ce score remarquable avec Jean- Luc Mélenchon, c’est parce que nous avons donné envie, par notre ambition, notre détermination, à la fois sur les contenus et sur la volonté, de faire vraiment bouger la gauche grâce au plus haut résultat possible de notre candidat à la présidentielle. Il faut avoir le même état d’esprit pour les législatives, c’est-à-dire qu’il faut viser dans les circonscriptions le meilleur score pour le Front de gauche mais aussi des gains en députés : réélire bien sûr les sortants et gagner de nouveaux sièges à la gauche avec l’élection de députés du Front de gauche. Je pense qu’il faut très vite se mettre complètement en campagne, partir à la rencontre de ces hommes et ces femmes qui ont voté Front de gauche au premier tour, Hollande au second ; leur montrer que la bataille n’est pas terminée : après avoir sorti Sarkozy et élu François Hollande, il faut maintenant se donner les outils humains, les potentiels pour que la gauche réussisse. Mon mot d’ordre de campagne ce sera : rassembler pour que la gauche réussisse.

Propos recueillis par Gérard Streiff pour CommunisteS

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 22:49

Athènes, envoyé spécial de L'HUMANITE.

 

Les résultats, en Grèce, donnent le parti Nouvelle Démocratie en tête, mais avec le score le plus faible de son histoire. Le Pasok – social-démocrate – s’effondre. Les néonazis font leur entrée au Parlement. La gauche, qui a toujours combattu l’austérité et les politiques des mémorandums, progresse fortement, et plus particulièrement Syriza, la coalition de gauche dont la principale composante, Synaspismos, est membre du PGE (1). C’est un signal fort que les électeurs ont envoyé aux partis. Seront-ils entendus ?

Vendredi soir, lors du dernier meeting de campagne du Pasok, le parti arrivé en tête des élections en octobre 2009, le leader, Evangelos Venizelos, voulait y croire. Croire que son parti n’allait pas s’effondrer, que les urnes ne sanctionneraient pas la politique menée présentée comme « la seule » possible, croire, aussi, que l'élection de François Hollande aurait des répercussions sur le Pasok – le PS et le Pasok sont membres de l’Internationale socialiste. Il n’en fut rien.

Au soir du scrutin, il est évident que le parti social-démocrate grec s’est effondré. Alors qu’il se partageait, depuis la chute des colonels, en 1974, le pouvoir avec Nouvelle Démocratie (ND, droite), qu’ils recueillaient à eux deux jusqu’à 80% des voix, ils peinent à atteindre 40%.

Dès vendredi soir, pourtant, quelques signaux donnaient la tendance. « Oui, il y a malheureusement plus de journalistes que de militants sur la place Syntagma », reconnaissait une candidate distribuant ses tracts. A la question : « allez-vous voter pour le Pasok ? », une jeune femme répondait : « non, surtout pas ! Je suis là pour aider le député car il est le père de mon ami ».

C’est effectivement la fin d’un système politique que les Grecs ont demandé : celui de la fin des petits arrangements entre amis dont les élections et les campagnes précédentes représentaient, en quelque sorte, le concentré.

C’est surtout la fin de l’austérité appliquée depuis plus 2 ans et demi qu’ils ont revendiquée. Depuis que la Grèce a pris connaissance de la réalité de comptes publics en octobre 2009, qu’elle a subi les attaques des marchés, et plus encore depuis qu’elle a fait appel à la troïka (BCE, Commission, FMI) en mai 2010, les coupes budgétaires, baisses des pensions, des salaires, des minimas sociaux, hausse des impôts et des taxes, privatisation se multiplient. Tous les partis qui se sont exprimés pour cette politique essuie une sérieuse déculottée : ND et le Pasok en tête, ainsi que le Laos (extrême-droite). Ces trois partis ont participé au gouvernement d’union nationale mis en place en novembre 2011. ND obtient ainsi – à l’heure où nous écrivons ces lignes – 20,31% (33,47% en 2009), le Pasok 14,11% (43,92% en 2009), et le Laos 2,89% (5,63% en 2009). Le Laos ne devrait donc pas faire son entrée au Parlement car il ne franchit pas la barre des 3% nécessaire.

Les néo-nazis de Chryssi Avghi obtiennent, eux, des sièges au parlement. Ils auraient recueilli 6,81% des voix. « Tous ceux qui ont voté Chryssi Avghi ne sont pas des fascistes. Ce sont des gens qui voulaient exprimer leur rage ; c’est un vote anti-système. Beaucoup vont réaliser que Chryssi Avghi est un parti néofasciste » explique à l’Humanité Panagiotis Sotiris, professeur à l’université d’Egée. Autre vote qui frise avec le refus du antisystème et repose sur un moteur nationaliste : celui pour les Grecs indépendants. Ce parti, scission de ND, recueille 10,31% des suffrages selon les premières données du Ministère de l’Intérieur.

Dans ces conditions, la vraie victoire est celle de la gauche dans son ensemble. Le KKE, qui recueille 8,4% des voix, progresse de près d’un point par rapport à 2009 (7,54%). La Gauche démocratique, scission de Synaspimos en 2010, recueille 6% des voix. Quant à Syriza, la coalition de gauche dont la principale composante est Synaspismos, il triple son score de 2009 passant de 4,6% à 15,8%. Une formation anticapistaliste, Andarsia, n’entrera pas mais progresse. Une vague rouge roule sur la Vouli. Elle n’est toutefois pas suffisante pour que la gauche puisse gouverner.

Pour Panagiotis Sotiris, ces élections sont « un désastre pour le Pasok. Cette augmentation de la gauche est importante. Le message est qu’il n’est pas pas possible de continuer sur cette voie. »

Ce message, il semble qu’il peine à arriver aux oreilles des dirigeants des partis de gouvernement. Ainsi, le leader de la droite gouvernementale Antonis Samaras, arrivé en tête des élections législatives en Grèce, a proposé la formation « d’un gouvernement de salut national » pour permettre le maintien de la Grèce dans l’euro. Evangelos Venizelos, le chef du Pasok qui a enregistré une défaite historique, a appelé à la formation d’un « gouvernement d’union nationale pro-européen » pour sortir le pays de l’impasse. Ce ministre des Finances de l’équipe sortante qui a négocié avec UE et FMI un deuxième plan de sauvetage du pays, a certes reconnu qu’une telle tâche serait « difficile », au vu du séisme électoral en Grèce. Mais « le changement radical de la scène politique ne signifie pas la fin de la crise, la crise est en pleine évolution », a-t-il souligné. Il a oublié d’ajouter qu’une crise politique profonde pourrait être la conséquence de ces résultats… eux-mêmes pervertis par un système électoral qui favorise le parti arrivé en tête, quelque soit sa réelle implantation politique. Car tout gouvernement qui maintiendrait la politique d’austérité renierait profondément les signaux envoyés par les électeurs. En Grèce, derrière la joie liée aux résultats, l’inquiétude reste de mise.


Fabien Perrier

 

(1) PGE Parti gauche Européenne, présidée par le secrétaie national du PCF Pierre Laurent

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 22:36

 pierre laurentEn élisant aujourd'hui 6 mai, François Hollande président de la République, le peuple de France s'est libéré d'un pouvoir qui l'a méprisé et agressé pendant 5 ans. Je veux dire la joie des communistes qui ont combattu sans relâche Nicolas Sarkozy et sa politique et qui ont œuvré de toutes leurs forces à cette victoire.

Je veux féliciter François Hollande pour son élection. Les femmes et les hommes qui se sont rassemblés sur sa candidature pour infliger à Nicolas Sarkozy la défaite qu'il méritait ont ouvert un nouvel espoir en France, et en Europe.

Je veux remercier les millions d'électrices et d'électeurs du Front de gauche qui ont apporté une contribution décisive à ce résultat. Sans la campagne mobilisatrice menée par le Parti communiste français et ses partenaires du Front de gauche avec leur candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, sans les propositions de notre programme, L'Humain d'abord, sans notre engagement déterminé entre les deux tours, la victoire n'aurait pas été possible. Elle ouvre un nouveau chapitre pour notre pays.

François Hollande est le premier président élu par les électrices et les électeurs de gauche depuis 24 ans.

Il était indispensable de mettre un terme à une présidence au service des privilégiés, prenant systématiquement pour cible le monde du travail, ses droits sociaux et démocratiques, les libertés démocratiques.

Il était indispensable que le co-auteur, avec Angela Merkel, d'un traité européen promettant l'austérité à perpétuité aux peuples et les plein-pouvoirs au capitalisme financier, soit désavoué par son propre peuple.

À tous les peuples d'Europe qui attendaient ce signe de la France, je dis : ensemble, il redevient possible de faire reculer la dictature financière qui nous menace tous ; ensemble, nous pouvons relancer le combat pour une Europe démocratique, une Europe de justice sociale, de développement solidaire et écologique.

Oui, ce 6 mai 2012, nous avons remporté une première bataille capitale. Un président de gauche siège à l'Élysée. La gauche doit sans tarder répondre aux urgences sociales qui n'attendront pas. Des mesures immédiates pour les salaires, pour la relance du pouvoir d'achat, pour la lutte contre le chômage et la renégociation d'un traité européen doivent être prises.

S'ouvre dans le même temps une nouvelle bataille, celle des élections législatives dont va maintenant dépendre la possibilité de maintenir grande ouverte la porte du changement.

Il faut maintenant élire à l'Assemblée nationale une majorité de gauche qui soit à la hauteur de la situation et compte pour cela en son sein les députés prêts à voter les lois sociales et démocratiques sans lesquelles le changement ne sera rien.

Il faut de très nombreux députés qui n'aient pas une seconde d'hésitation pour abroger les lois scélérates du quinquennat Sarkozy et des dix années de droite au pouvoir.

Il faut de très nombreux députés pour reprendre le pouvoir sur le secteur bancaire et financier, pour mettre en place un pôle public de la banque et du crédit.

Il faut de très nombreux députés favorables au relèvement significatif du SMIC et des salaires, décidés à engager le retour de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, à interdire les licenciements boursiers, à relancer l'emploi industriel et les services publics.

Il faut de très nombreux députés qui aient le courage de soumettre au vote des droits nouveaux pour les salariés du public comme du privé, pour les travailleurs indépendants à l'avenir précaire, pour les jeunes qui méritent mieux que l'apprentissage à vie, pour les femmes dont les salaires sont toujours largement en deçà de ceux de leurs collègues masculins.

Les menaces de la droite et de l'extrême droite pour empêcher ces changements ne sont pas mortes avec la défaite de Nicolas Sarkozy. Leurs candidats aux élections législatives doivent être partout battus, et il faut barrer la route à l'entrée du FN à l'Assemblée nationale. Partout où elle a eu cette possibilité en Europe, l'extrême droite a aggravé les reculs sociaux. Il n'en sera pas ainsi en France, le PCF et ses partenaires du Front de gauche s'y engagent.

Ce soir, j'appelle les candidates et candidats du Front de gauche aux élections législatives à repartir partout au combat pour rassembler autour de ces objectifs l'ensemble des électrices et des électeurs qui ont permis la victoire à l'élection présidentielle.
J'appelle l'ensemble de ces électrices et électeurs, pour garantir le changement, à mettre les candidats du Front de gauche en tête de la gauche dans le maximum de circonscriptions, le 10 juin, et à en élire ensuite le plus grand nombre, le 17 juin prochain.


Pierre Laurent
Secrétaire national du Parti communiste français

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 17:48

La campagne électorale se termine ce vendredi à minuit. Il nous sera donc impossible de publier sur ce blog un "papier" sur le thème des Présidentielles jusqu'à dimanche 20 h.

Il fallait donc trouver le dernier article ou l'ultime vidéo qui saurait trouver les arguments.

Finalement nous avons reçu aujourd'hui une tribune publiée par Bernard Deschamps. Nous connaissons bien Bernard ici dans le Gard Rhodanien puisqu'il fut député communiste sur cette circonscription il y a plusieurs décennies. Fin observateur de la vie politique après en avoir été un acteur majeur dans le département du Gard, on apprécie son analyse et sa vision.

Autant dire qu'il est apparu évident que; pour ce dernier article sur le thème des Présidentielles 2012; c'était la déclaration qu'il nous fallait.

On a bien ressenti, encore il y a quelques jours lors du défilé du 1er mai à Bagnols ce rejet du Sarkozysme et cette volonté d'en finir avec Sarkozy.

Mais laissons plutôt la place aux lignes de Bernard Deschamps. 1er mai 2012 6

 

"Jamais aucun Président de la République n'avait suscité en moi une telle aversion. J'ai combattu le De Gaulle de 1958. J'ai combattu Pompidou et Giscard. J'ai combattu Chirac, mais j'ai voté pour lui au deuxième tour de 2002 pour barrer la route à Le Pen. C'était

Le 1er mai à Bagnols le mot d'ordre était "Dimanche on se paye sa tête !", une autre façon de dire "Sarkozy dégage !"

des adversaires et non des ennemis. Je les ai combattus sans éprouver de haine. Sarkozy, c'est différent. J'ai honte des sentiments que j'éprouve à son égard. Il nous a rendus mauvais. Il a fait tant de mal en cinq ans aux Français et à la France. Il a démoli une partie des acquis sociaux et sociétaux du Front populaire et de la Libération. Aujourd'hui, les riches, ses amis, sont plus riches et les pauvres plus pauvres. Il a fait tant de mal aux peuples Ivoirien et Libyen. Sa morgue, son mépris à l'égard de l'Afrique et du Maghreb sont insupportables. Il a dressé les Français les uns contre les autres. Il a fait la chasse aux sans papiers et encouragé la xénophobie et le racisme.

En février 2007, notre association France-El Djazaïr, lui avait écrit pour lui faire part de notre souhait que la France reconnaisse enfin les crimes commis en Algérie par le colonialisme. Nous pensons en effet que c'est la condition pour que le peuple de ce grand pays qui a tant souffert croie en notre volonté de nouer des relations d'amitié durables et sans arrières pensées mercantiles et dominatrices. Dans sa réponse datée du 2 mai 2007, il écrivait: "Jamais vous ne trouverez en moi un défenseur du système colonial car il est profondément inégalitaire. Personne ne peut ignorer l'injustice intolérable qu'il faisait aux Algériens." Quelques jours auparavant, le 7 février, il avait salué, dans un meeting à Toulon, les nostalgiques de "l'Algérie française" et, au cours de son mandat, il attribua la Légion d'Honneur à des activistes de l'OAS et rendit hommage au  tortionnaire Bigeard.

Au lieu de poursuivre la politique de ses prédécesseurs depuis les indépendances, en signant notamment un Traité d'Amitié avec l'Algérie, comme cela était décidé depuis 2003 par les présidents Bouteflika et Chirac, il a multiplié les déclarations vexantes; accru les refus de visas pour les Algériens et il  s'apprête, si par malheur il est réélu, à réviser en baisse les Accords de 1968 avec l'Algérie. Il a créé une Union pour la Méditerranée présentée comme un outil de coopération équitable, alors qu'il s'agit en fait de la poursuite du traité de Barcelone visant à instaurer une zone de libre échange au détriment des pays du  sud et au profit de ceux du Nord. Enfin, renouant avec la politique de la canonnière, il est intervenu militairement en Côte d'Ivoire pour asseoir sur le trône son ami Ouattara et en Libye, prenant ainsi le risque de transformer l'Afrique en poudrière.

Il faut vite se débarrasser de lui avant qu'il ne soit trop tard. Je ne sais pas dans quel sens s'orientera la politique de Hollande. Cela dépendra beaucoup de notre capacité à faire valoir les besoins de notre peuple et l'aspiration à l'amitié avec les peuples du Monde. Mais il faut pour cela faire sauter le verrou que constitue l'alliance de fait de Sarkozy et de Le Pen. Le 6 mai je voterai donc Hollande.

Sarkozy dégage !"

 Bernard Deschamps FRLa sagesse de Bernard Deschamps doit être entendu : "Sarkozy dégage !"

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 06:56

voeux20126Dimanche 6 juin deuxième tour des Présidentielles, la campagne des Législatives occupera donc complètement le devant de la scène dès le lundi 7.

En effet si le Président de la République a un poste important dans les institutions de la Ve République, les députés avec le pouvoir législatif ont une fonction tout aussi (voire plus)

Charles Menard et Laurette Bastaroli seront à Aramon le 9 mai prochain.

déterminante. Le Parlement rédige des lois et les vote. C'est donc essentiel dans un processus démocratique.

Il conviendra que le Front de Gauche ait un groupe fort à l'Assemblée Nationale pour peser sur les décisions du futur Président de la République.

Dans la troisième circonscription du Gard les militants du Front de Gauche ont désigné voici plusieurs semaines maintenant leurs candidats : Charles Menard sera le candidat-titulaire aux Législatives et Laurette Bastaroli sera sa suppléante.

Le lancement officiel de la campagne du Front de Gauche pour les Législatives dans la 3eme circonscription du Gard sera effectif (même si les militants et les candidats sont sur le terrain depuis des mois) mercredi prochain.

Une réunion publique de lancement de campagne est prévue

le mercredi 9 mai 2012 à 19 h

à la salle de la mairie d'Aramon.

Vous y êtes les bienvenus.

voeux20123

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 19:50

Les militants du Front de Gauche n'ont pas arrêté de militer après les résultats du premier tour des Présidentielles. Avant d'enchaîner avec les Législatives ils poursuivent la mobilisation pour faire battre Sarkozy.

Depuis dimanche ont eu lieu plusieurs Assemblées Citoyennes dans les différents cantons du Gard Rhodanien afin d'analyser les résultats électoraux et enclencher la suite de la Révolution Citoyenne. distributions-de-tracts-sur-le-marche-3.JPG

Des collages d'affiches et des distributions de tracts ont été organisées.

Le 1er mai les militants du Front de Gauche étaient nombreux dans la manifestation bagnolaise de la Fête du Travail. Sur le marché hebdomadaire bagnolais les militants ont distribué un tract ce

Ce mercredi les militants du Front de Gauche étaient encore une fois sur le marché de Bagnols.

mercredi, une autre distribution est prévue à Marcoule jeudi matin pour licencier Sarkozy pour cause de maltraitance envers son peuple.

Le bulletin de vote Hollande servira dimanche à s'en débarrasser.

La lutte se poursuivra ensuite avec les Législatives.1er mai 2012 9

Il n'est pas question de donner un blanc-seing à Hollande mais tout le monde aura bien compris qu'il est urgent de tourner la page Sarkozy. Le Front de Gauche aura largement contribué à ce travail au premier tour comme au second tour.

Au grand désespoir de Sarkozy les drapeaux rouges étaient nombreux le 1er mai à Bagnols comme ailleurs.

Personne ne pourra dire le contraire !


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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 09:02

Nicolas Sarkozy dans ce scandaleux discours du Trocadéro du 1er mai 2012 a insulté la Gauche et les syndicats. "La gauche a toujours trahi les syndicats, la droite les a souvent combattus, mais les respecte.» «Posez le drapeau rouge et servez la France!» a t-il assené dans un mensonge plus gros que lui. 1er-mai-2012-11JPG.JPG

Dans notre manifestation locale comme dans toute la France nous n'avons pas déposé nos drapeaux rouges bien au contraire on les a portés haut.

Cette fin de campagne législative est inquiétante dans cette dérive extrême-droitière de l'UMP et de Sarkozy. Jean-Luc Mélenchon analyse dans la vidéo ci-dessous (prise pendant le défilé parisienne du 1er mai) les propos et la position politique de Sarkozy.

Il est urgent que l'on se débarrasse de ce triste individu et que l'on offre une vraie gauche (aux couleurs rouges) à l'Assemblée Nationale en juin.

Lien pour visionner la vidéo, cliquez sur le logo "vidéos"

 

Le Parisien Presse Regionale Vidéos

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 15:56

Comme chaque année aux côtés des travailleurs, les communistes étaient dans la rue ce 1er mai pour célébrer la fête du Travail et revendiquer pour de meilleures conditions de travail et de salaire. Cette année 2012 avait bien sûr un parfum particulier notamment dû aux déclarations « scandaleuses » de Sarkozy concernant la "valeur travail" et la signification de ce rassemblement du 1er mai. 

A Bagnols sur Cèze de bon matin, les militants ont affrété la « coco-mobile » qu’ils ont installé sur la place de la Poste pour procéder à la vente traditionnelle du muguet des communistes. 1er-mai-2012-003.jpg

Sur le coup des 10 h le rassemblement est devenu consistant et un cortège s’est ébroué pour un tour de ville qui aura permis de défiler jusqu’à la place de la Mairie. Là les discours de l’intersyndicale CFDT, CGT, FSU ont fait entendre les revendications que le Président fraîchement élu dimanche prochain devra prendre en compte.

La "coco-mobile" et les militants-vendeurs de muguet, Marc et Jacques ont bien travaillé !

Les partis politiques, bien que cette manifestation de 2012 ait un caractère plus politique que les autres années sont restés en retrait et ont défilé derrière les syndicats, comme chaque année d'ailleurs. Les communistes comme les autres membres du Front de Gauche n’ont pas respecté les consignes de Nicolas Sarkozy : ils ont en effet porté haut le drapeau rouge. Ce même Sarkozy qui occupait pas mal les conservations tout au long de cette promenade bagnolaise, un leitmotiv circulait dans les rangs : le battre dimanche prochain dans les urnes. 1er mai 2012 4

La tête du cortège sur le boulevard Lacombe derrière la banderole de l'intersyndicale.

Les salariés, les syndicats, la gauche ne se sont pas fait voler leur 1er mai et la manœuvre scandaleuse de Sarkozy ne sera, dans quelque temps qu’un mauvais souvenir. Le 1er mai est et demeurera la journée du mouvement ouvrier pour faire entendre les revendications.

Avant de disloquer la manifestation le syndicaliste chargé de la sonorisation a donné "rendez-vous à minima à l'année prochaine". Il y a fort à parier que, quel que soit le président élu dans les jours à venir le contexte social et économique risque d'encourager les français à aller dans la rue bien avant le prochain mois de mai 2013.

1er-mai-2012-7.JPG

1er-mai-2012-9.JPG

Les drapeaux rouges étaient de sortie, on ne va pas se laisser intimider par Sarkozy ! 1er mai 2012 5

1er-mai-2012-6-copie-1.JPG Charles Ménard (candidat aux législatives sur la 3e circonscription pour le Front de Gauche) était bien entendu présent dans la manifestation. Notamment aux côtés de Michel Tortey.

Sarkozy a voulu faire une OPA sur le 1er mai, son effigie a eu beaucoup de succès dans la manif !

1er-mai-2012-13.JPG

Merci aux photographes, Roger L. et Dominique G.

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